Faites remonter les résultats des analyses d’égalité salariale en entreprise

Depuis la révision de la loi sur l’égalité, les entreprises de plus de cent personnes ont l’obligation de se soumettre à une analyse de l’égalité salariale. Les premiers résultats publiés s’avèrent extrêmement encourageants et prouvent que les entreprises pratiquant une culture salariale discriminatoire sont rarissimes.

Malheureusement, on parle beaucoup trop peu de ces résultats positifs reflétant la réalité quotidienne des entreprises dans le débat public et notamment dans les médias. Il en est tout autrement pour les résultats statistiques de l'enquête suisse sur la structure des salaires (ESS) de l’Office fédéral de la statistique, dont les employeurs critiquent les méthodes d’enquête depuis bien longtemps. Nous constatons malheureusement que les résultats publiés de l’ESS sont aussi entendus par la classe politique et constituent un terreau idéal pour de nouvelles revendications politiques et syndicales.

C’est la raison pour laquelle l’Union patronale suisse (UPS) et l’université de Saint-Gall procèdent à une collecte des résultats des analyses d’égalité salariale auprès des entreprises des membres de l’UPS.

La collecte des données se fait par le lien ci-dessous : https://unisg.survalyzer.swiss/kfgldumqqi?l=fr 

Les questions ne vous prendront qu'une dizaine de minutes au maximum. L’enquête de l’université de Saint-Gall se fera de façon confidentielle. Elle a besoin de vos réponses d’ici au 29 mars 2023.

Le covoiturage : des avantages pour les entreprises et leurs collaborateurs

Le 1er février, la CNCI a organisé un événement sur le thème du covoiturage dans l’Arc jurassien, thématique particulièrement d’actualité compte tenu des problématiques de développement durable et de places de stationnement auxquelles sont confrontées les entreprises de notre région.

Le covoiturage invite à penser la voiture autrement afin de limiter autant que possible « l’autosolisme » (pratique qui consiste à utiliser sa voiture en solitaire). Le développement de ce mode de transport est gagnant-gagnant pour les entreprises et leurs collaborateurs.

En Suisse 9 travailleurs sur 10 sont des pendulaires et 52% d’entre eux utilisent la voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. La mobilité pendulaire (et notamment transfrontalière) occasionne un important trafic et nécessite la mise à disposition d’un grand nombre de places de stationnement de la part des entreprises pour permettre à leurs collaborateurs d’y stationner leurs véhicules. Les infrastructures manquantes en transports publics ou pas adaptées contraignent dans certains cas les collaborateurs à se rabattre sur le transport individuel motorisé. Dès lors, la question se pose : « Comment réduire le nombre de voitures sur les routes et les parkings des entreprises ? ». Une solution consiste à la pratique du covoiturage, d’autant plus que le Canton de Neuchâtel accueillera plus d’habitants (estimation à +16'000) et plus d’emplois (estimation à +12%) d’ici 2040. La part modale d’autosolisme de 62.3% fait de Neuchâtel un des cantons les plus dépendants du transport individuel motorisé.

Le Dispositif Covoiturage Arc jurassien (Covoiturage-arcjurassien.comœuvre depuis 10 ans et a permis de créer en France voisine (d’où proviennent près de 12'000 pendulaires) des aires de covoiturage, nécessaires à la rencontre des conducteurs et passagers à destination des entreprises helvétiques. Dans le but d’encourager la pratique du covoiturage, le dispositif a mandaté « mobilidée », bureau spécialisé dans les questions de mobilité, pour faire la promotion du covoiturage dans les entreprises de l’Arc jurassien et les faire adhérer au dispositif.

Les atouts du covoiturage sont nombreux : réduction des coûts pour les pendulaires, gain en places de stationnement pour les entreprises et impact climatique moindre, notamment. Les collaborateurs sont plus détendus et réalisent des économies en frais de transport. Les mesures mises en place ont déjà permis de faire doubler le covoiturage en 10 ans. Les principaux freins à la pratique du covoiturage sont la perte d’autonomie, la difficulté à trouver des passagers (des chauffeurs, il y en a plus qu’assez) et la force de l’habitude. Certes, les autorités soutiennent financièrement le covoiturage, cependant, en l’absence de bases légales fédérale ou cantonales, le soutien direct au covoiturage reste difficile. Le Dispositif Covoiturage Arc jurassien met avant tout l’accent sur le covoiturage à l’interne des entreprises. En effet, les contraintes propres à chaque entreprise freinent dans de nombreux cas le covoiturage inter-entreprises.

La responsable RESE de l’entreprise OROLUX SA, Madame Amandine Ménétrier, a témoigné sur l’expérience de son entreprise avec le covoiturage. Située au Noirmont, Orolux fabrique des boîtes de montres et occupe 320 collaborateurs. 117 de ceux-là (37%) covoiturent. La part de ces derniers est passée de 70 en 2018 à 117 en 2022. Certifiée RJC (Responsible Jewellery Council), Orolux ambitionne une progression constante du nombre de covoitureurs. Le potentiel de covoitureurs est estimé à 96%. Pour y tendre, Orolux demande à ses collaborateurs de s’engager à covoiturer (engagement renouvelable chaque année) et met à disposition des places de stationnement pour les covoitureurs avec un accès au stationnement occasionnel pour chaque membre de l’équipe. En cas d’imprévus, les covoitureurs bénéficient d’un retour organisé en interne par l’entreprise (aux frais de l’entreprise) . Orolux, qui manque aussi de places de stationnement, fait partie d’un groupe de 7 entreprises réunissant au total 700 collaborateurs. Toutes les entreprises de ce groupe s’engagent à faire monter la part de covoiturage. Orolux gère les places de stationnement et valorise tous les modes de transport (transports publics et marche à pied).

Le Dispositif de covoiturage Arc jurassien met à disposition des entreprises plusieurs prestations pour améliorer leur mobilité durable : supports de communication pour la promotion du covoiturage, animation en entreprises, challenge covoiturage, mobility jackpot, mesure de potentiel de covoiturage, comité de réflexion de mobilité, webinaires, bilan auto-évaluation, fomation mobilité, check-up mobilité, outils de diagnostic spatial.

Après plus de 10 ans de gratuité pour les entreprises et leur personnel, les pouvoirs publics qui soutiennent ce dispositif estiment qu’une contribution du secteur privé s’avère désormais indispensable pour ancrer le dispositif dans la durée. Cette contribution est attendue à hauteur de 20% des coûts du dispositif, le solde étant supporté par les collectivités publiques.

Pour accéder aux slides présentées lors de l’événement organisé par la CNCI, cliquer ici.

Autres liens

Covoiturage Arc Jurassien

mobilidée

Orolux SA

 

Le covoiturage : des avantages pour les entreprises et leurs collaborateurs

Le 1er février, la CNCI a organisé un événement sur le thème du covoiturage dans l’Arc jurassien, thématique particulièrement d’actualité compte tenu des problématiques de développement durable et de places de stationnement auxquelles sont confrontées les entreprises de notre région.

Le covoiturage invite à penser la voiture autrement afin de limiter autant que possible « l’autosolisme » (pratique qui consiste à utiliser sa voiture en solitaire). Le développement de ce mode de transport est gagnant-gagnant pour les entreprises et leurs collaborateurs.

En Suisse 9 travailleurs sur 10 sont des pendulaires et 52% d’entre eux utilisent la voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. La mobilité pendulaire (et notamment transfrontalière) occasionne un important trafic et nécessite la mise à disposition d’un grand nombre de places de stationnement de la part des entreprises pour permettre à leurs collaborateurs d’y stationner leurs véhicules. Les infrastructures manquantes en transports publics ou pas adaptées contraignent dans certains cas les collaborateurs à se rabattre sur le transport individuel motorisé. Dès lors, la question se pose : « Comment réduire le nombre de voitures sur les routes et les parkings des entreprises ? ». Une solution consiste à la pratique du covoiturage, d’autant plus que le Canton de Neuchâtel accueillera plus d’habitants (estimation à +16'000) et plus d’emplois (estimation à +12%) d’ici 2040. La part modale d’autosolisme de 62.3% fait de Neuchâtel un des cantons les plus dépendants du transport individuel motorisé.

Le Dispositif Covoiturage Arc jurassien (Covoiturage-arcjurassien.comœuvre depuis 10 ans et a permis de créer en France voisine (d’où proviennent près de 12'000 pendulaires) des aires de covoiturage, nécessaires à la rencontre des conducteurs et passagers à destination des entreprises helvétiques. Dans le but d’encourager la pratique du covoiturage, le dispositif a mandaté « mobilidée », bureau spécialisé dans les questions de mobilité, pour faire la promotion du covoiturage dans les entreprises de l’Arc jurassien et les faire adhérer au dispositif.

Les atouts du covoiturage sont nombreux : réduction des coûts pour les pendulaires, gain en places de stationnement pour les entreprises et impact climatique moindre, notamment. Les collaborateurs sont plus détendus et réalisent des économies en frais de transport. Les mesures mises en place ont déjà permis de faire doubler le covoiturage en 10 ans. Les principaux freins à la pratique du covoiturage sont la perte d’autonomie, la difficulté à trouver des passagers (des chauffeurs, il y en a plus qu’assez) et la force de l’habitude. Certes, les autorités soutiennent financièrement le covoiturage, cependant, en l’absence de bases légales fédérale ou cantonales, le soutien direct au covoiturage reste difficile. Le Dispositif Covoiturage Arc jurassien met avant tout l’accent sur le covoiturage à l’interne des entreprises. En effet, les contraintes propres à chaque entreprise freinent dans de nombreux cas le covoiturage inter-entreprises.

La responsable RESE de l’entreprise OROLUX SA, Madame Amandine Ménétrier, a témoigné sur l’expérience de son entreprise avec le covoiturage. Située au Noirmont, Orolux fabrique des boîtes de montres et occupe 320 collaborateurs. 117 de ceux-là (37%) covoiturent. La part de ces derniers est passée de 70 en 2018 à 117 en 2022. Certifiée RJC (Responsible Jewellery Council), Orolux ambitionne une progression constante du nombre de covoitureurs. Le potentiel de covoitureurs est estimé à 96%. Pour y tendre, Orolux demande à ses collaborateurs de s’engager à covoiturer (engagement renouvelable chaque année) et met à disposition des places de stationnement pour les covoitureurs avec un accès au stationnement occasionnel pour chaque membre de l’équipe. En cas d’imprévus, les covoitureurs bénéficient d’un retour organisé en interne par l’entreprise (aux frais de l’entreprise) . Orolux, qui manque aussi de places de stationnement, fait partie d’un groupe de 7 entreprises réunissant au total 700 collaborateurs. Toutes les entreprises de ce groupe s’engagent à faire monter la part de covoiturage. Orolux gère les places de stationnement et valorise tous les modes de transport (transports publics et marche à pied).

Le Dispositif de covoiturage Arc jurassien met à disposition des entreprises plusieurs prestations pour améliorer leur mobilité durable : supports de communication pour la promotion du covoiturage, animation en entreprises, challenge covoiturage, mobility jackpot, mesure de potentiel de covoiturage, comité de réflexion de mobilité, webinaires, bilan auto-évaluation, fomation mobilité, check-up mobilité, outils de diagnostic spatial.

Après plus de 10 ans de gratuité pour les entreprises et leur personnel, les pouvoirs publics qui soutiennent ce dispositif estiment qu’une contribution du secteur privé s’avère désormais indispensable pour ancrer le dispositif dans la durée. Cette contribution est attendue à hauteur de 20% des coûts du dispositif, le solde étant supporté par les collectivités publiques.

Pour accéder aux slides présentées lors de l’événement organisé par la CNCI, cliquer ici.

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Covoiturage Arc Jurassien

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Orolux SA

 

Le covoiturage : des avantages pour les entreprises et leurs collaborateurs

Le 1er février, la CNCI a organisé un événement sur le thème du covoiturage dans l’Arc jurassien, thématique particulièrement d’actualité compte tenu des problématiques de développement durable et de places de stationnement auxquelles sont confrontées les entreprises de notre région.

Le covoiturage invite à penser la voiture autrement afin de limiter autant que possible « l’autosolisme » (pratique qui consiste à utiliser sa voiture en solitaire). Le développement de ce mode de transport est gagnant-gagnant pour les entreprises et leurs collaborateurs.

En Suisse 9 travailleurs sur 10 sont des pendulaires et 52% d’entre eux utilisent la voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. La mobilité pendulaire (et notamment transfrontalière) occasionne un important trafic et nécessite la mise à disposition d’un grand nombre de places de stationnement de la part des entreprises pour permettre à leurs collaborateurs d’y stationner leurs véhicules. Les infrastructures manquantes en transports publics ou pas adaptées contraignent dans certains cas les collaborateurs à se rabattre sur le transport individuel motorisé. Dès lors, la question se pose : « Comment réduire le nombre de voitures sur les routes et les parkings des entreprises ? ». Une solution consiste à la pratique du covoiturage, d’autant plus que le Canton de Neuchâtel accueillera plus d’habitants (estimation à +16'000) et plus d’emplois (estimation à +12%) d’ici 2040. La part modale d’autosolisme de 62.3% fait de Neuchâtel un des cantons les plus dépendants du transport individuel motorisé.

Le Dispositif Covoiturage Arc jurassien (Covoiturage-arcjurassien.comœuvre depuis 10 ans et a permis de créer en France voisine (d’où proviennent près de 12'000 pendulaires) des aires de covoiturage, nécessaires à la rencontre des conducteurs et passagers à destination des entreprises helvétiques. Dans le but d’encourager la pratique du covoiturage, le dispositif a mandaté « mobilidée », bureau spécialisé dans les questions de mobilité, pour faire la promotion du covoiturage dans les entreprises de l’Arc jurassien et les faire adhérer au dispositif.

Les atouts du covoiturage sont nombreux : réduction des coûts pour les pendulaires, gain en places de stationnement pour les entreprises et impact climatique moindre, notamment. Les collaborateurs sont plus détendus et réalisent des économies en frais de transport. Les mesures mises en place ont déjà permis de faire doubler le covoiturage en 10 ans. Les principaux freins à la pratique du covoiturage sont la perte d’autonomie, la difficulté à trouver des passagers (des chauffeurs, il y en a plus qu’assez) et la force de l’habitude. Certes, les autorités soutiennent financièrement le covoiturage, cependant, en l’absence de bases légales fédérale ou cantonales, le soutien direct au covoiturage reste difficile. Le Dispositif Covoiturage Arc jurassien met avant tout l’accent sur le covoiturage à l’interne des entreprises. En effet, les contraintes propres à chaque entreprise freinent dans de nombreux cas le covoiturage inter-entreprises.

La responsable RESE de l’entreprise OROLUX SA, Madame Amandine Ménétrier, a témoigné sur l’expérience de son entreprise avec le covoiturage. Située au Noirmont, Orolux fabrique des boîtes de montres et occupe 320 collaborateurs. 117 de ceux-là (37%) covoiturent. La part de ces derniers est passée de 70 en 2018 à 117 en 2022. Certifiée RJC (Responsible Jewellery Council), Orolux ambitionne une progression constante du nombre de covoitureurs. Le potentiel de covoitureurs est estimé à 96%. Pour y tendre, Orolux demande à ses collaborateurs de s’engager à covoiturer (engagement renouvelable chaque année) et met à disposition des places de stationnement pour les covoitureurs avec un accès au stationnement occasionnel pour chaque membre de l’équipe. En cas d’imprévus, les covoitureurs bénéficient d’un retour organisé en interne par l’entreprise (aux frais de l’entreprise) . Orolux, qui manque aussi de places de stationnement, fait partie d’un groupe de 7 entreprises réunissant au total 700 collaborateurs. Toutes les entreprises de ce groupe s’engagent à faire monter la part de covoiturage. Orolux gère les places de stationnement et valorise tous les modes de transport (transports publics et marche à pied).

Le Dispositif de covoiturage Arc jurassien met à disposition des entreprises plusieurs prestations pour améliorer leur mobilité durable : supports de communication pour la promotion du covoiturage, animation en entreprises, challenge covoiturage, mobility jackpot, mesure de potentiel de covoiturage, comité de réflexion de mobilité, webinaires, bilan auto-évaluation, fomation mobilité, check-up mobilité, outils de diagnostic spatial.

Après plus de 10 ans de gratuité pour les entreprises et leur personnel, les pouvoirs publics qui soutiennent ce dispositif estiment qu’une contribution du secteur privé s’avère désormais indispensable pour ancrer le dispositif dans la durée. Cette contribution est attendue à hauteur de 20% des coûts du dispositif, le solde étant supporté par les collectivités publiques.

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Covoiturage Arc Jurassien

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Le covoiturage : des avantages pour les entreprises et leurs collaborateurs

Le 1er février, la CNCI a organisé un événement sur le thème du covoiturage dans l’Arc jurassien, thématique particulièrement d’actualité compte tenu des problématiques de développement durable et de places de stationnement auxquelles sont confrontées les entreprises de notre région.

Le covoiturage invite à penser la voiture autrement afin de limiter autant que possible « l’autosolisme » (pratique qui consiste à utiliser sa voiture en solitaire). Le développement de ce mode de transport est gagnant-gagnant pour les entreprises et leurs collaborateurs.

En Suisse 9 travailleurs sur 10 sont des pendulaires et 52% d’entre eux utilisent la voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. La mobilité pendulaire (et notamment transfrontalière) occasionne un important trafic et nécessite la mise à disposition d’un grand nombre de places de stationnement de la part des entreprises pour permettre à leurs collaborateurs d’y stationner leurs véhicules. Les infrastructures manquantes en transports publics ou pas adaptées contraignent dans certains cas les collaborateurs à se rabattre sur le transport individuel motorisé. Dès lors, la question se pose : « Comment réduire le nombre de voitures sur les routes et les parkings des entreprises ? ». Une solution consiste à la pratique du covoiturage, d’autant plus que le Canton de Neuchâtel accueillera plus d’habitants (estimation à +16'000) et plus d’emplois (estimation à +12%) d’ici 2040. La part modale d’autosolisme de 62.3% fait de Neuchâtel un des cantons les plus dépendants du transport individuel motorisé.

Le Dispositif Covoiturage Arc jurassien (Covoiturage-arcjurassien.comœuvre depuis 10 ans et a permis de créer en France voisine (d’où proviennent près de 12'000 pendulaires) des aires de covoiturage, nécessaires à la rencontre des conducteurs et passagers à destination des entreprises helvétiques. Dans le but d’encourager la pratique du covoiturage, le dispositif a mandaté « mobilidée », bureau spécialisé dans les questions de mobilité, pour faire la promotion du covoiturage dans les entreprises de l’Arc jurassien et les faire adhérer au dispositif.

Les atouts du covoiturage sont nombreux : réduction des coûts pour les pendulaires, gain en places de stationnement pour les entreprises et impact climatique moindre, notamment. Les collaborateurs sont plus détendus et réalisent des économies en frais de transport. Les mesures mises en place ont déjà permis de faire doubler le covoiturage en 10 ans. Les principaux freins à la pratique du covoiturage sont la perte d’autonomie, la difficulté à trouver des passagers (des chauffeurs, il y en a plus qu’assez) et la force de l’habitude. Certes, les autorités soutiennent financièrement le covoiturage, cependant, en l’absence de bases légales fédérale ou cantonales, le soutien direct au covoiturage reste difficile. Le Dispositif Covoiturage Arc jurassien met avant tout l’accent sur le covoiturage à l’interne des entreprises. En effet, les contraintes propres à chaque entreprise freinent dans de nombreux cas le covoiturage inter-entreprises.

La responsable RESE de l’entreprise OROLUX SA, Madame Amandine Ménétrier, a témoigné sur l’expérience de son entreprise avec le covoiturage. Située au Noirmont, Orolux fabrique des boîtes de montres et occupe 320 collaborateurs. 117 de ceux-là (37%) covoiturent. La part de ces derniers est passée de 70 en 2018 à 117 en 2022. Certifiée RJC (Responsible Jewellery Council), Orolux ambitionne une progression constante du nombre de covoitureurs. Le potentiel de covoitureurs est estimé à 96%. Pour y tendre, Orolux demande à ses collaborateurs de s’engager à covoiturer (engagement renouvelable chaque année) et met à disposition des places de stationnement pour les covoitureurs avec un accès au stationnement occasionnel pour chaque membre de l’équipe. En cas d’imprévus, les covoitureurs bénéficient d’un retour organisé en interne par l’entreprise (aux frais de l’entreprise) . Orolux, qui manque aussi de places de stationnement, fait partie d’un groupe de 7 entreprises réunissant au total 700 collaborateurs. Toutes les entreprises de ce groupe s’engagent à faire monter la part de covoiturage. Orolux gère les places de stationnement et valorise tous les modes de transport (transports publics et marche à pied).

Le Dispositif de covoiturage Arc jurassien met à disposition des entreprises plusieurs prestations pour améliorer leur mobilité durable : supports de communication pour la promotion du covoiturage, animation en entreprises, challenge covoiturage, mobility jackpot, mesure de potentiel de covoiturage, comité de réflexion de mobilité, webinaires, bilan auto-évaluation, fomation mobilité, check-up mobilité, outils de diagnostic spatial.

Après plus de 10 ans de gratuité pour les entreprises et leur personnel, les pouvoirs publics qui soutiennent ce dispositif estiment qu’une contribution du secteur privé s’avère désormais indispensable pour ancrer le dispositif dans la durée. Cette contribution est attendue à hauteur de 20% des coûts du dispositif, le solde étant supporté par les collectivités publiques.

Pour accéder aux slides présentées lors de l’événement organisé par la CNCI, cliquer ici.

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