Le covoiturage a doublé en 10 ans dans l’Arc jurassien franco-suisse.

covoiturage-arcjurassien.com entame sa 12ème année d’existence. Le dispositif associe 18 partenaires suisses et français. Il promeut le covoiturage dans une région de moyenne montagne partageant 230 km de frontière franco-suisse. Cette solution de transport pallie la maigre desserte en transports publics. Le dispositif regroupe actuellement plus de 180 entreprises participantes (42’000 collaborateurs) réparties sur l’ensemble de l’Arc jurassien. Lors de la remise des prix du Challenge covoiturage de l’Arc jurassien franco-suisse à Chézard à la fin octobre 2022, il a été annoncé que les entreprises participant au dispositif allaient être sollicitées financièrement pour la période 2023-2026. Jusque-là, le dispositif était entièrement financé par les pouvoirs publics. Mireille Gasser, Secrétaire générale d’arcjurassien.ch, répond à nos questions.

Si vous disposiez de 15 secondes pour décrire le covoiturage, que diriez-vous ?

C’est une solution de transport innovante, humanisée, flexible et conviviale qui se développe rapidement et qui connait actuellement un regain d’intérêt, en raison notamment de la hausse du prix de l’essence et de la crise climatique. Il s’agit de la solution idéale sur des territoires ruraux et mal desservis en transports publics, particulièrement ceux avec un tissu économique riche et diversifié comme l’Arc jurassien.

Quels sont les avantages du covoiturage pour les entreprises et pour leurs collaborateurs ?

La pratique du covoiturage est bénéfique à la fois pour les covoitureurs et les entreprises. Du côté des pendulaires, le covoiturage signifie moins de stress au volant, moins d’engorgement sur les routes, plus de convivialité dans la voiture et une réduction des coûts bienvenue en cette période de renchérissement généralisé. Pour les entreprises, le bénéfice est également au rendez-vous : des employés moins fatigués, plus détendus mais aussi une pression moins forte sur les parkings d’entreprises et une contribution bienvenue à la lutte contre le réchauffement climatique, un gain d’image appréciable pour les entreprises.

Sous l’impulsion d’arcjurassien.ch, comment s’est développé le covoiturage dans le Canton de Neuchâtel depuis sa création ?

Le covoiturage a doublé en 10 ans dans l’Arc jurassien franco-suisse. Environ 25 % des 42'000 collaborateurs des 180 entreprises partenaires du projet covoiturent. En moyenne, ce sont 6'500 km en moins pour un covoitureur régulier, CHF 2'400.- d’économisés et plus d’une tonne de CO2 qui n’est pas rejetée dans l’atmosphère.

Que proposez-vous concrètement aux entreprises ?

En adhérant au dispositif, les entreprises bénéficient d’un certain nombre de prestations et d’outils clé en main à destination de leurs collaborateurs. Les prestations offertes incluent notamment des animations de sensibilisation au covoiturage et aux autres mode de mobilité durables ; une mesure du potentiel de covoiturage de l’entreprise, un bilan auto-évaluation indiquant des pistes générales d’action et de mesures de mobilité à entreprendre pour faire évoluer positivement la gestion de la mobilité. D’autres événements, tels que des échanges d’expériences entre responsables de la mobilité ou des webinaires sur des sujets spécifiques sont organisés pour favoriser les bonnes pratiques en matière de mobilité.

Enfin, le Challenge covoiturage est un évènement annuel organisé dans le cadre du projet Covoiturage de l’Arc jurassien, qui a pour objectif de faire découvrir la pratique du covoiturage dans les entreprises. C’est un concours ludique et simple qui récompense la pratique du covoiturage et permet de valoriser l’implication des entreprises dans la recherche de solutions alternatives à l’autosolisme. Cette année ce sont 2450 personnes qui ont participé à ce concours qui s’est déroulé sur 5 jours ouvrables de septembre. L’équipage vainqueur a gagné l’équivalent d’une année d’essence.

Malgré les services proposés, comment se fait-il que certains collaborateurs continuent à voyager tout seuls dans une voiture ?

Certaines habitudes sont profondément ancrées. Selon le lieu d’habitation et les horaires décalés, il peut y avoir des raisons, objectivement bonnes ou non, à ne pas covoiturer. Ainsi, une recommandation à l’attention des entreprises qui souhaitent encourager le covoiturage est de mettre à disposition un véhicule « de secours » en cas d’urgence. De fait, cette mesure est hautement appréciée par les employés, qui sont rassurés de savoir qu’en cas de besoin il y a une solution de retour. Dans la pratique cependant, on constate que ce véhicule est rarement sollicité. Cela montre toute l’importance d’accompagner le covoiturage par des incitations positives.

Jusqu’à aujourd’hui le dispositif de covoiturage était gratuit pour les entreprises ? Qu’est-ce qui vous incite à demander aux entreprises une participation financière ? Et quelles sont les conditions pour  accéder à vos services ?

Après plus de 10 ans de gratuité pour les entreprises et leur personnel, les cantons et les associations régionales qui soutiennent ce dispositif estiment qu’une contribution du secteur privé s’avère désormais indispensable pour ancrer le dispositif dans la durée. Considérant que l’essentiel de l’effort doit rester assumé par les collectivités publiques, les partenaires ont retenu des montants visant à couvrir environ 20% des coûts effectifs du programme. La grille tarifaire est basée sur le nombre de collaborateur.trice.s par site : CHF 300.- par an jusqu’à 50 collaborateurs, CHF 400.- par an de 51 à 250 collaborateurs, CHF 500.- par an de 251 à 500 collaborateurs et CHF 1.-/collaborateur.trice par an dès 501 collaborateur.trice.s.

Qu’est-ce qui distingue Blablacar de covoiturage-arcjurassien.com ?

Blablacar cible avant tout le covoiturage de moyenne et longue distance et de loisir. Le projet Covoiturage Arc jurassien cible exclusivement les déplacements pendulaires domicile – travail.

Où le covoiturage a-t-il encore du potentiel dans le Canton de Neuchâtel? Et qu’envisagez-vous d’entreprendre pour acquérir de nouvelles entreprises ?

Historiquement, le projet s’est développé dans les Montagnes puis dans les Vallées. Les entreprises du Littoral feront l’objet d’une attention particulière en 2023. Une de nos principales difficultés est d’arriver à identifier, au sein des entreprises, les bonnes personnes en charge des questions de mobilité. 

Pour "finir", le covoiturage, c'est quoi encore?

Des moments de convivialité partagée, des histoires drôles pour faire passer le temps dans les bouchons et des petites siestes quand c’est au tour du coéquipier de conduire.

Plus d'informations sur de covoiturage-arcjurassien.com

Le covoiturage a doublé en 10 ans dans l’Arc jurassien franco-suisse.

covoiturage-arcjurassien.com entame sa 12ème année d’existence. Le dispositif associe 18 partenaires suisses et français. Il promeut le covoiturage dans une région de moyenne montagne partageant 230 km de frontière franco-suisse. Cette solution de transport pallie la maigre desserte en transports publics. Le dispositif regroupe actuellement plus de 180 entreprises participantes (42’000 collaborateurs) réparties sur l’ensemble de l’Arc jurassien. Lors de la remise des prix du Challenge covoiturage de l’Arc jurassien franco-suisse à Chézard à la fin octobre 2022, il a été annoncé que les entreprises participant au dispositif allaient être sollicitées financièrement pour la période 2023-2026. Jusque-là, le dispositif était entièrement financé par les pouvoirs publics. Mireille Gasser, Secrétaire générale d’arcjurassien.ch, répond à nos questions.

Si vous disposiez de 15 secondes pour décrire le covoiturage, que diriez-vous ?

C’est une solution de transport innovante, humanisée, flexible et conviviale qui se développe rapidement et qui connait actuellement un regain d’intérêt, en raison notamment de la hausse du prix de l’essence et de la crise climatique. Il s’agit de la solution idéale sur des territoires ruraux et mal desservis en transports publics, particulièrement ceux avec un tissu économique riche et diversifié comme l’Arc jurassien.

Quels sont les avantages du covoiturage pour les entreprises et pour leurs collaborateurs ?

La pratique du covoiturage est bénéfique à la fois pour les covoitureurs et les entreprises. Du côté des pendulaires, le covoiturage signifie moins de stress au volant, moins d’engorgement sur les routes, plus de convivialité dans la voiture et une réduction des coûts bienvenue en cette période de renchérissement généralisé. Pour les entreprises, le bénéfice est également au rendez-vous : des employés moins fatigués, plus détendus mais aussi une pression moins forte sur les parkings d’entreprises et une contribution bienvenue à la lutte contre le réchauffement climatique, un gain d’image appréciable pour les entreprises.

Sous l’impulsion d’arcjurassien.ch, comment s’est développé le covoiturage dans le Canton de Neuchâtel depuis sa création ?

Le covoiturage a doublé en 10 ans dans l’Arc jurassien franco-suisse. Environ 25 % des 42'000 collaborateurs des 180 entreprises partenaires du projet covoiturent. En moyenne, ce sont 6'500 km en moins pour un covoitureur régulier, CHF 2'400.- d’économisés et plus d’une tonne de CO2 qui n’est pas rejetée dans l’atmosphère.

Que proposez-vous concrètement aux entreprises ?

En adhérant au dispositif, les entreprises bénéficient d’un certain nombre de prestations et d’outils clé en main à destination de leurs collaborateurs. Les prestations offertes incluent notamment des animations de sensibilisation au covoiturage et aux autres mode de mobilité durables ; une mesure du potentiel de covoiturage de l’entreprise, un bilan auto-évaluation indiquant des pistes générales d’action et de mesures de mobilité à entreprendre pour faire évoluer positivement la gestion de la mobilité. D’autres événements, tels que des échanges d’expériences entre responsables de la mobilité ou des webinaires sur des sujets spécifiques sont organisés pour favoriser les bonnes pratiques en matière de mobilité.

Enfin, le Challenge covoiturage est un évènement annuel organisé dans le cadre du projet Covoiturage de l’Arc jurassien, qui a pour objectif de faire découvrir la pratique du covoiturage dans les entreprises. C’est un concours ludique et simple qui récompense la pratique du covoiturage et permet de valoriser l’implication des entreprises dans la recherche de solutions alternatives à l’autosolisme. Cette année ce sont 2450 personnes qui ont participé à ce concours qui s’est déroulé sur 5 jours ouvrables de septembre. L’équipage vainqueur a gagné l’équivalent d’une année d’essence.

Malgré les services proposés, comment se fait-il que certains collaborateurs continuent à voyager tout seuls dans une voiture ?

Certaines habitudes sont profondément ancrées. Selon le lieu d’habitation et les horaires décalés, il peut y avoir des raisons, objectivement bonnes ou non, à ne pas covoiturer. Ainsi, une recommandation à l’attention des entreprises qui souhaitent encourager le covoiturage est de mettre à disposition un véhicule « de secours » en cas d’urgence. De fait, cette mesure est hautement appréciée par les employés, qui sont rassurés de savoir qu’en cas de besoin il y a une solution de retour. Dans la pratique cependant, on constate que ce véhicule est rarement sollicité. Cela montre toute l’importance d’accompagner le covoiturage par des incitations positives.

Jusqu’à aujourd’hui le dispositif de covoiturage était gratuit pour les entreprises ? Qu’est-ce qui vous incite à demander aux entreprises une participation financière ? Et quelles sont les conditions pour  accéder à vos services ?

Après plus de 10 ans de gratuité pour les entreprises et leur personnel, les cantons et les associations régionales qui soutiennent ce dispositif estiment qu’une contribution du secteur privé s’avère désormais indispensable pour ancrer le dispositif dans la durée. Considérant que l’essentiel de l’effort doit rester assumé par les collectivités publiques, les partenaires ont retenu des montants visant à couvrir environ 20% des coûts effectifs du programme. La grille tarifaire est basée sur le nombre de collaborateur.trice.s par site : CHF 300.- par an jusqu’à 50 collaborateurs, CHF 400.- par an de 51 à 250 collaborateurs, CHF 500.- par an de 251 à 500 collaborateurs et CHF 1.-/collaborateur.trice par an dès 501 collaborateur.trice.s.

Qu’est-ce qui distingue Blablacar de covoiturage-arcjurassien.com ?

Blablacar cible avant tout le covoiturage de moyenne et longue distance et de loisir. Le projet Covoiturage Arc jurassien cible exclusivement les déplacements pendulaires domicile – travail.

Où le covoiturage a-t-il encore du potentiel dans le Canton de Neuchâtel? Et qu’envisagez-vous d’entreprendre pour acquérir de nouvelles entreprises ?

Historiquement, le projet s’est développé dans les Montagnes puis dans les Vallées. Les entreprises du Littoral feront l’objet d’une attention particulière en 2023. Une de nos principales difficultés est d’arriver à identifier, au sein des entreprises, les bonnes personnes en charge des questions de mobilité. 

Pour "finir", le covoiturage, c'est quoi encore?

Des moments de convivialité partagée, des histoires drôles pour faire passer le temps dans les bouchons et des petites siestes quand c’est au tour du coéquipier de conduire.

Plus d'informations sur de covoiturage-arcjurassien.com

Le covoiturage a doublé en 10 ans dans l’Arc jurassien franco-suisse.

covoiturage-arcjurassien.com entame sa 12ème année d’existence. Le dispositif associe 18 partenaires suisses et français. Il promeut le covoiturage dans une région de moyenne montagne partageant 230 km de frontière franco-suisse. Cette solution de transport pallie la maigre desserte en transports publics. Le dispositif regroupe actuellement plus de 180 entreprises participantes (42’000 collaborateurs) réparties sur l’ensemble de l’Arc jurassien. Lors de la remise des prix du Challenge covoiturage de l’Arc jurassien franco-suisse à Chézard à la fin octobre 2022, il a été annoncé que les entreprises participant au dispositif allaient être sollicitées financièrement pour la période 2023-2026. Jusque-là, le dispositif était entièrement financé par les pouvoirs publics. Mireille Gasser, Secrétaire générale d’arcjurassien.ch, répond à nos questions.

Si vous disposiez de 15 secondes pour décrire le covoiturage, que diriez-vous ?

C’est une solution de transport innovante, humanisée, flexible et conviviale qui se développe rapidement et qui connait actuellement un regain d’intérêt, en raison notamment de la hausse du prix de l’essence et de la crise climatique. Il s’agit de la solution idéale sur des territoires ruraux et mal desservis en transports publics, particulièrement ceux avec un tissu économique riche et diversifié comme l’Arc jurassien.

Quels sont les avantages du covoiturage pour les entreprises et pour leurs collaborateurs ?

La pratique du covoiturage est bénéfique à la fois pour les covoitureurs et les entreprises. Du côté des pendulaires, le covoiturage signifie moins de stress au volant, moins d’engorgement sur les routes, plus de convivialité dans la voiture et une réduction des coûts bienvenue en cette période de renchérissement généralisé. Pour les entreprises, le bénéfice est également au rendez-vous : des employés moins fatigués, plus détendus mais aussi une pression moins forte sur les parkings d’entreprises et une contribution bienvenue à la lutte contre le réchauffement climatique, un gain d’image appréciable pour les entreprises.

Sous l’impulsion d’arcjurassien.ch, comment s’est développé le covoiturage dans le Canton de Neuchâtel depuis sa création ?

Le covoiturage a doublé en 10 ans dans l’Arc jurassien franco-suisse. Environ 25 % des 42'000 collaborateurs des 180 entreprises partenaires du projet covoiturent. En moyenne, ce sont 6'500 km en moins pour un covoitureur régulier, CHF 2'400.- d’économisés et plus d’une tonne de CO2 qui n’est pas rejetée dans l’atmosphère.

Que proposez-vous concrètement aux entreprises ?

En adhérant au dispositif, les entreprises bénéficient d’un certain nombre de prestations et d’outils clé en main à destination de leurs collaborateurs. Les prestations offertes incluent notamment des animations de sensibilisation au covoiturage et aux autres mode de mobilité durables ; une mesure du potentiel de covoiturage de l’entreprise, un bilan auto-évaluation indiquant des pistes générales d’action et de mesures de mobilité à entreprendre pour faire évoluer positivement la gestion de la mobilité. D’autres événements, tels que des échanges d’expériences entre responsables de la mobilité ou des webinaires sur des sujets spécifiques sont organisés pour favoriser les bonnes pratiques en matière de mobilité.

Enfin, le Challenge covoiturage est un évènement annuel organisé dans le cadre du projet Covoiturage de l’Arc jurassien, qui a pour objectif de faire découvrir la pratique du covoiturage dans les entreprises. C’est un concours ludique et simple qui récompense la pratique du covoiturage et permet de valoriser l’implication des entreprises dans la recherche de solutions alternatives à l’autosolisme. Cette année ce sont 2450 personnes qui ont participé à ce concours qui s’est déroulé sur 5 jours ouvrables de septembre. L’équipage vainqueur a gagné l’équivalent d’une année d’essence.

Malgré les services proposés, comment se fait-il que certains collaborateurs continuent à voyager tout seuls dans une voiture ?

Certaines habitudes sont profondément ancrées. Selon le lieu d’habitation et les horaires décalés, il peut y avoir des raisons, objectivement bonnes ou non, à ne pas covoiturer. Ainsi, une recommandation à l’attention des entreprises qui souhaitent encourager le covoiturage est de mettre à disposition un véhicule « de secours » en cas d’urgence. De fait, cette mesure est hautement appréciée par les employés, qui sont rassurés de savoir qu’en cas de besoin il y a une solution de retour. Dans la pratique cependant, on constate que ce véhicule est rarement sollicité. Cela montre toute l’importance d’accompagner le covoiturage par des incitations positives.

Jusqu’à aujourd’hui le dispositif de covoiturage était gratuit pour les entreprises ? Qu’est-ce qui vous incite à demander aux entreprises une participation financière ? Et quelles sont les conditions pour  accéder à vos services ?

Après plus de 10 ans de gratuité pour les entreprises et leur personnel, les cantons et les associations régionales qui soutiennent ce dispositif estiment qu’une contribution du secteur privé s’avère désormais indispensable pour ancrer le dispositif dans la durée. Considérant que l’essentiel de l’effort doit rester assumé par les collectivités publiques, les partenaires ont retenu des montants visant à couvrir environ 20% des coûts effectifs du programme. La grille tarifaire est basée sur le nombre de collaborateur.trice.s par site : CHF 300.- par an jusqu’à 50 collaborateurs, CHF 400.- par an de 51 à 250 collaborateurs, CHF 500.- par an de 251 à 500 collaborateurs et CHF 1.-/collaborateur.trice par an dès 501 collaborateur.trice.s.

Qu’est-ce qui distingue Blablacar de covoiturage-arcjurassien.com ?

Blablacar cible avant tout le covoiturage de moyenne et longue distance et de loisir. Le projet Covoiturage Arc jurassien cible exclusivement les déplacements pendulaires domicile – travail.

Où le covoiturage a-t-il encore du potentiel dans le Canton de Neuchâtel? Et qu’envisagez-vous d’entreprendre pour acquérir de nouvelles entreprises ?

Historiquement, le projet s’est développé dans les Montagnes puis dans les Vallées. Les entreprises du Littoral feront l’objet d’une attention particulière en 2023. Une de nos principales difficultés est d’arriver à identifier, au sein des entreprises, les bonnes personnes en charge des questions de mobilité. 

Pour "finir", le covoiturage, c'est quoi encore?

Des moments de convivialité partagée, des histoires drôles pour faire passer le temps dans les bouchons et des petites siestes quand c’est au tour du coéquipier de conduire.

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Economiser l’énergie, c’est préserver les emplois !

Les entreprises neuchâteloises travaillent ensemble pour apporter des solutions à toute l’économie ! 

M. Mikaël Zennaro, Directeur de VNV SA, nous partage son expérience.

La Suisse va manquer probablement d’énergie cet hiver. Comment vivez-vous cette situation ?

En tant qu’entreprise de services et de conseils nous sommes très régulièrement sollicités pour répondre à des questions liées à l’énergie. Nous exploitons aussi un centre de données dans les Montagnes neuchâteloises qui demande une alimentation électrique 24 heures sur 24. Etant relativement bien informés de la situation énergétique, nous sommes préoccupés par le manque de visibilité et cela complique la prise de mesures. Nous prenons la situation très au sérieux et tâchons d’anticiper et de nous préparer le maximum pour faire face à l’hiver prochain.

Quels sont les impacts pour votre entreprise ?

En cas de pénurie ou de contingentement, l’impact pour notre entreprise sera considérable car nous ne pouvons évidemment pas arrêter l’électricité dans le Datacenter. Nous avons un plan de continuité qui nous permet d’assurer notre approvisionnement en énergie. Cela nous permet de concentrer les efforts sur les moyens de faire des économies tout en étant préparés aux différents scénarios.

Quelles démarches avez-vous mises en place dans votre entreprise pour réduire votre consommation d’énergie ?

Nous avons installé différents capteurs dans chaque espace de travail ainsi que dans les lieux communs. Cela permet notamment de stopper le courant de manière automatique pour les écrans de contrôle ainsi que les appareils ménagers, comme les machines à café. La consommation d’électricité peut également être suivie en temps réel. Ces informations sont visibles pour tout le monde et permettent ainsi une véritable prise de conscience. Nous avons regroupé les consommations par ilot de travail permettant ainsi le respect des données individuelles qui sont disponibles uniquement par l’utilisateur. De plus, nos équipements wifi sont programmés pour s’éteindre pendant la nuit. Pour renforcer notre action, nous avons également offert à chaque membre de notre équipe un exemplaire de ces capteurs pour qu’ils puissent l’utiliser à la maison.

Comment fonctionnent ces capteurs ?

Ces capteurs sont très simples. Il s’agit d’un boitier à insérer entre la fiche de l’appareil que l’on souhaite mesurer et la prise électrique. Une simple application permet ensuite de suivre sa consommation et effectuer des actions par exemple liées à un calendrier.

Quelles sont les étapes à suivre pour les mettre en place ?

La prise s’installe en quelques minutes. Après avoir créé son compte, il suffit de la relier à une connexion wifi via un petit assistant. Ensuite les informations sont visibles dans l’application ou sur le site internet. Il est tout à fait possible d’aller bien plus loin avec les données disponibles, par exemple en les incluant dans un système de gestion plus complet. Ceci se fait grâce à l’API (interface de programmation) disponible.

Quel est le coût de ce matériel ?

Les prix varient, mais il faut compter environ CHF 40.- TTC par appareil.

Quelle est votre analyse des résultats que vous avez obtenus grâce à cette démarche ?

Plusieurs points ont déjà été relevés et corrigés. Des éléments intéressants sont apparus. Nous nous sommes rendus compte qu’un écran de télévision de 65 pouces consommait autant que deux postes de travail. En effet, l’écran en question consomme en moyenne 150 kW alors qu’un poste de travail avec ordinateur pour la bureautique et deux écrans de 24 pouces consomment environ 75 kW.

Il est donc très important de s’assurer que les écrans de TV soient éteints quand ils ne sont pas utilisés. Par la même occasion, les ordinateurs doivent aussi être éteints ou mis en veille prolongée. Nous privilégions l’extinction des postes ce qui permet par exemple d’appliquer les mises à jour.

Dans une autre mesure, nous avons constaté que les écrans récents (moins de 3 ans) ne consommaient presque rien quand ils étaient en veille (moins de 0.2 W/h). Nous n’avons donc pas estimé utile d’appuyer sur le bouton tous les soirs et tous les matins.

A l’inverse, un ancien chargeur de téléphone ou USB, consomme plus de 2W quand il n’est pas utilisé mais qu’il est branché. Il vaut donc mieux faire la chasse aux grands écrans et aux vieux chargeurs afin de s’assurer qu’ils soient bien éteints, ou même complétement débranchés dans certains cas.

 

L'énergie est l'affaire de toutes et tous. Si vous aussi vous avez des bonnes pratiques à partager à toutes les entreprises de notre Canton, prenez contact avec la CNCI. 

Economiser l’énergie, c’est préserver les emplois !

Les entreprises neuchâteloises travaillent ensemble pour apporter des solutions à toute l’économie ! 

M. Mikaël Zennaro, Directeur de VNV SA, nous partage son expérience.

La Suisse va manquer probablement d’énergie cet hiver. Comment vivez-vous cette situation ?

En tant qu’entreprise de services et de conseils nous sommes très régulièrement sollicités pour répondre à des questions liées à l’énergie. Nous exploitons aussi un centre de données dans les Montagnes neuchâteloises qui demande une alimentation électrique 24 heures sur 24. Etant relativement bien informés de la situation énergétique, nous sommes préoccupés par le manque de visibilité et cela complique la prise de mesures. Nous prenons la situation très au sérieux et tâchons d’anticiper et de nous préparer le maximum pour faire face à l’hiver prochain.

Quels sont les impacts pour votre entreprise ?

En cas de pénurie ou de contingentement, l’impact pour notre entreprise sera considérable car nous ne pouvons évidemment pas arrêter l’électricité dans le Datacenter. Nous avons un plan de continuité qui nous permet d’assurer notre approvisionnement en énergie. Cela nous permet de concentrer les efforts sur les moyens de faire des économies tout en étant préparés aux différents scénarios.

Quelles démarches avez-vous mises en place dans votre entreprise pour réduire votre consommation d’énergie ?

Nous avons installé différents capteurs dans chaque espace de travail ainsi que dans les lieux communs. Cela permet notamment de stopper le courant de manière automatique pour les écrans de contrôle ainsi que les appareils ménagers, comme les machines à café. La consommation d’électricité peut également être suivie en temps réel. Ces informations sont visibles pour tout le monde et permettent ainsi une véritable prise de conscience. Nous avons regroupé les consommations par ilot de travail permettant ainsi le respect des données individuelles qui sont disponibles uniquement par l’utilisateur. De plus, nos équipements wifi sont programmés pour s’éteindre pendant la nuit. Pour renforcer notre action, nous avons également offert à chaque membre de notre équipe un exemplaire de ces capteurs pour qu’ils puissent l’utiliser à la maison.

Comment fonctionnent ces capteurs ?

Ces capteurs sont très simples. Il s’agit d’un boitier à insérer entre la fiche de l’appareil que l’on souhaite mesurer et la prise électrique. Une simple application permet ensuite de suivre sa consommation et effectuer des actions par exemple liées à un calendrier.

Quelles sont les étapes à suivre pour les mettre en place ?

La prise s’installe en quelques minutes. Après avoir créé son compte, il suffit de la relier à une connexion wifi via un petit assistant. Ensuite les informations sont visibles dans l’application ou sur le site internet. Il est tout à fait possible d’aller bien plus loin avec les données disponibles, par exemple en les incluant dans un système de gestion plus complet. Ceci se fait grâce à l’API (interface de programmation) disponible.

Quel est le coût de ce matériel ?

Les prix varient, mais il faut compter environ CHF 40.- TTC par appareil.

Quelle est votre analyse des résultats que vous avez obtenus grâce à cette démarche ?

Plusieurs points ont déjà été relevés et corrigés. Des éléments intéressants sont apparus. Nous nous sommes rendus compte qu’un écran de télévision de 65 pouces consommait autant que deux postes de travail. En effet, l’écran en question consomme en moyenne 150 kW alors qu’un poste de travail avec ordinateur pour la bureautique et deux écrans de 24 pouces consomment environ 75 kW.

Il est donc très important de s’assurer que les écrans de TV soient éteints quand ils ne sont pas utilisés. Par la même occasion, les ordinateurs doivent aussi être éteints ou mis en veille prolongée. Nous privilégions l’extinction des postes ce qui permet par exemple d’appliquer les mises à jour.

Dans une autre mesure, nous avons constaté que les écrans récents (moins de 3 ans) ne consommaient presque rien quand ils étaient en veille (moins de 0.2 W/h). Nous n’avons donc pas estimé utile d’appuyer sur le bouton tous les soirs et tous les matins.

A l’inverse, un ancien chargeur de téléphone ou USB, consomme plus de 2W quand il n’est pas utilisé mais qu’il est branché. Il vaut donc mieux faire la chasse aux grands écrans et aux vieux chargeurs afin de s’assurer qu’ils soient bien éteints, ou même complétement débranchés dans certains cas.

 

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