Les résultats des enquêtes conjoncturelles sont riches en informations pour la CNCI et ses membres. La réalisation de l’enquête du printemps 2023 connaîtra quelques changements. La thématique « Ressources humaines » sera notamment abordée plus en profondeur.  Florian Németi, Directeur de la CNCI, et Régine de Bosset, en charge du service juridique et des affaires en lien avec les problématiques RH, répondent à nos questions.

Quelle est l’importance des enquêtes conjoncturelles pour la CNCI ?

Elles sont d’une grande importance, car elles nous permettent de communiquer avec nos membres, les autorités, les services de l’Etat et les médias. Nous communiquons sur les perspectives d’affaires, d’emplois et d’investissements ainsi que sur les préoccupations des membres CNCI. Ces enquêtes se font deux fois par année. Nous travaillons en étroite collaboration avec les autres Chambres du commerce latines et plus particulièrement avec celles des Cantons de Vaud et de Fribourg. A la CNCI, nous sommes particulièrement fiers de la constance de nos taux de participation élevés (en moyenne 30%). La participation aux enquêtes conjoncturelles est un engagement fort de nos membres, que nous remercions de leur assiduité et de leur soutien.

Quels sont les apports d'une enquête conjoncturelle pour la CNCI ?

Les résultats permettent aux membres de se situer par rapport à la moyenne des résultats de 300 entreprises neuchâteloises. Les résultats ne sont pas seulement globaux., ils sont détaillés par rapport à la taille des entreprises et au secteur d’activités (industrie ou services). Ces résultats sont régulièrement repris par la presse locale. Ils permettent de faire du lobbying, de relayer les préoccupations de nos membres et d’étayer certaines thématiques abordées dans des articles ou dans des présentations. Des membres de la CNCI s’appuient aussi sur ces résultats pour prendre des décisions. Dès lors, il importe que les résultats de l’enquête soient le plus représentatifs possibles. L’anonymat des participants à l’enquête est totalement garanti.

Comment évolue l’enquête conjoncturelle ?

Des parties sont fixes depuis le lancement de la première enquête conjoncturelle en 2009. Cela rend possible le lien entre les études. La partie finale de l’enquête permet aux Chambres d’aborder des sujets d’actualité. Depuis 2020, cette partie s’est considérablement étoffée. Nous avons par exemple abordé en détail le télétravail, la gestion de la trésorerie, l’approvisionnement et l’énergie. Pour le printemps 2023, nous allons aborder la thématique des ressources humaines. Nous irons encore plus au fond des choses.

Qu’est-ce qui changera ?

Nous aborderons en détail cette thématique avec une quinzaine de questions: pénurie de main-d’œuvre, fidélisation du personnel, formation professionnelle, orientation professionnelle, égalité salariale femmes-hommes et gestion de conflits sont au programme. Ces thèmes sont importants pour la CNCI et pour ses membres. Nous avons sollicité des experts pour valider des points du questionnaire. « Des entreprises compétitives grâce à une main-d’œuvre qualifiée et flexible » est un des enjeux de la CNCI. Nous voulons en savoir plus de la part de nos membres.

Parviendrez-vous à concentrer toutes les questions sur 2 pages?

NON ! C’est pour cette raison que nous ne transmettrons pas de questionnaire en papier, ce printemps. Nous enverrons à nos membres une lettre avec lelogin et quelques explications. Il appartiendra aux membres de remplir le questionnaire en ligne.  Avec le login, le questionnaire peut être rempli par plusieurs personnes. Par exemple la ou le responsable ressources humaines pourra remplir le questionnaire une fois que la ou le responsable finances ou la patronne ou le patron l’aura fait. LES DONNÉES SAISIES DU QUESTIONNAIRE NE S’EFFACERONT DONC PAS. Cela a l’énorme avantage de laisser remplir le questionnaire par plusieurs spécialistes dans une entreprise. Enfin, le questionnaire a un tout nouveau design; remplir le questionnaire est plus aisé.

Remplir le questionnaire du printemps 2023 devrait donc prendre plus de temps ?

OUI, nous ne le cachons pas. Nous estimons qu’il faudra investir 5 à 10 minutes de plus que pour les enquêtes précédentes. La CNCI et ses membres retireront un maximum de bénéfices de ce questionnaire spécifiquement neuchâtelois. Nous pourrons donc nous appuyer sur des informations très concrètes pour ajuster nos messages et faire des propositions.

Quelles sont les prochaines étapes du questionnaire?

Les membres CNCI reçoivent leur login lors de la semaine du 21 février. Ils peuvent ensuite remplir le questionnaire en ligne jusqu’au 17 avril 2023 (le délai a été prolongé).  Les résultats seront présentés dans le cadre d’un événement qui aura lieu à la fin avril ; les membres CNCI seront conviés. Nous le savons ! Remplir un tel questionnaire demande du temps. Aussi, nous remercions nos membres de leur engagement et de leur soutien.

Plus d'informations: charles.constantin@cnci.ch au 079 788 51 30

Le Forum des Métiers neuchâtelois permet aux jeunes à la recherche d’une place d’apprentissage ou d’un stage de s’informer sur la formation professionnelle initiale et de rencontrer directement les divers acteurs de la formation professionnelle. Les associations professionnelles et les OrTra ont ainsi l’occasion de faire découvrir les différentes possibilités de formation de leur domaine tandis que les entreprises formatrices peuvent rencontrer et recruter directement leur.s futur·e.s apprenti·e.s.

L'Association neuchâteloise pour la chimie (ANChimie), l'Association neuchâteloise pour la valorisation du savoir-faire mécanique (COMEC), carrosserie suisse Neuchâtel JU BE fr. et la Fédération Neuchâteloise du Commerce Indépendant de Détail (FNCID) ont participé au Forum des métiers techniques et à celui du domaine des services, du commerce, de la gestion, de la vente et de la logistique. Ces deux forums ont eu lieu en même temps et au même endroit, au Pavillon des sports de La Chaux-de-Fonds, le jeudi 17 novembre passé. 

400 adolescent.e.s de 13 à 15 ans ont rencontré les OrTra ainsi que 50 entreprises formatrices. Sur les différents stands, plus de 50 métiers ont été présentés et des rendez-vous ont été pris pour des stages et même pour des entretiens d'embauche.

Pour faire connaissance avec les associations gérées par la CNCI, cliquer ici.

Le Forum des Métiers neuchâtelois permet aux jeunes à la recherche d’une place d’apprentissage ou d’un stage de s’informer sur la formation professionnelle initiale et de rencontrer directement les divers acteurs de la formation professionnelle. Les associations professionnelles et les OrTra ont ainsi l’occasion de faire découvrir les différentes possibilités de formation de leur domaine tandis que les entreprises formatrices peuvent rencontrer et recruter directement leur.s futur·e.s apprenti·e.s.

L'Association neuchâteloise pour la chimie (ANChimie), l'Association neuchâteloise pour la valorisation du savoir-faire mécanique (COMEC), carrosserie suisse Neuchâtel JU BE fr. et la Fédération Neuchâteloise du Commerce Indépendant de Détail (FNCID) ont participé au Forum des métiers techniques et à celui du domaine des services, du commerce, de la gestion, de la vente et de la logistique. Ces deux forums ont eu lieu en même temps et au même endroit, au Pavillon des sports de La Chaux-de-Fonds, le jeudi 17 novembre passé. 

400 adolescent.e.s de 13 à 15 ans ont rencontré les OrTra ainsi que 50 entreprises formatrices. Sur les différents stands, plus de 50 métiers ont été présentés et des rendez-vous ont été pris pour des stages et même pour des entretiens d'embauche.

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Le Forum des Métiers neuchâtelois permet aux jeunes à la recherche d’une place d’apprentissage ou d’un stage de s’informer sur la formation professionnelle initiale et de rencontrer directement les divers acteurs de la formation professionnelle. Les associations professionnelles et les OrTra ont ainsi l’occasion de faire découvrir les différentes possibilités de formation de leur domaine tandis que les entreprises formatrices peuvent rencontrer et recruter directement leur.s futur·e.s apprenti·e.s.

L'Association neuchâteloise pour la chimie (ANChimie), l'Association neuchâteloise pour la valorisation du savoir-faire mécanique (COMEC), carrosserie suisse Neuchâtel JU BE fr. et la Fédération Neuchâteloise du Commerce Indépendant de Détail (FNCID) ont participé au Forum des métiers techniques et à celui du domaine des services, du commerce, de la gestion, de la vente et de la logistique. Ces deux forums ont eu lieu en même temps et au même endroit, au Pavillon des sports de La Chaux-de-Fonds, le jeudi 17 novembre passé. 

400 adolescent.e.s de 13 à 15 ans ont rencontré les OrTra ainsi que 50 entreprises formatrices. Sur les différents stands, plus de 50 métiers ont été présentés et des rendez-vous ont été pris pour des stages et même pour des entretiens d'embauche.

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COMEC a organisé le 14 septembre dernier une visite de la société Dixi Polytool SA au Locle à l’attention de jeunes filles en fin de scolarité obligatoire. Le défi à relever réside dans une féminisation du secteur d’activité de la mécanique historiquement très masculin.

Casser les stéréotypes

Les filles jouent à la poupée et les garçons aux voitures. On sait bien que les stéréotypes sont instillés dès l'enfance et restent ancrés dans les mentalités. Il faut casser les idées reçues et le faire avant le choix d'orientation. Les jeunes filles ont majoritairement une vision archaïque de l'industrie : une usine c'est sale, polluant, très usant. Les visites d’entreprises, et la présentation des métiers leur font prendre conscience que l'usine d'aujourd'hui est mécanisée, digitalisée et qu'il n'est pas nécessaire d'avoir de gros bras pour y travailler.

Aujourd’hui, plus que jamais, la présence des femmes dans le secteur technique est essentielle

Les professionnels annoncent que l'industrie devra faire face à un important déficit d'emplois d'ici les 10 prochaines années...Les femmes représentent donc un vivier de talents inexploité. De plus, les nouveaux métiers, comme ceux du numérique, représentent une opportunité à saisir pour les femmes. Les salaires de l’industrie sont aussi plus élevés que dans d’autres activités. Point positif : les métiers sont moins perçus comme des professions masculines que par le passé.