Pour les années à venir, quatre enjeux fixent le cap de la CNCI

Dans un environnement économique complexe et difficile à prévoir, la CNCI a identifié des enjeux importants pour le développement des entreprises et de l’économie neuchâteloises. Au nombre de quatre, ces enjeux se résument ainsi : action au cœur de l’économie, attractivité & développement, main-d'œuvre & compétitivité et durabilité comme opportunité. Ils orientent l’action de la CNCI pour les années à venir. L’objectif est d’apporter aux membres de la CNCI une valeur ajoutée dans leur lecture de l’environnement économique et dans la pratique de leurs activités quotidiennes. Les enjeux ont été présentés aux membres de la CNCI, lors de l'Assemblée générale du 4 mai 2023.

Genèse, rôle et communication des enjeux de la CNCI

Concernant la genèse des quatre enjeux, Florian Németi apporte la réponse suivante : « Pour la préparation de ces enjeux, le Comité et le Conseil de la CNCI ont pris en compte les tendances de fond économiques, sociétales et géopolitiques, mais aussi les nouvelles donnes liées au numérique, aux évolutions du marché du travail et à l’accélération des exigences en matière de durabilité. Nous avons réduit à quatre le nombre d’enjeux en les faisant correspondre à 12 verbes d’action. ». A la question « A quoi servent ces enjeux ? », Emmanuel Raffner, Président de la CNCI, déclare: « Les enjeux servent à fixer un cap et à bâtir une communication claire autour de ce cap. Ils servent aussi à définir nos priorités. La CNCI fixe ses objectifs annuels, qui sont ensuite déclinés en mesures. Les enjeux sont en effet un support pour le déploiement des actions des équipes de la CNCI. ». En ce qui concerne la communication des enjeux, Emmanuel Raffner complète : « Avec nos supports de communication (REPERES, newsletters, médias sociaux, www.cnci.ch), nous ferons le lien entre les contenus et les enjeux. Par exemple, dans nos présentations externes, nous ferons régulièrement référence aux enjeux. ».

Une page pour découvrir les enjeux de la CNCI et leurs action

Sur enjeux.cnci.ch les enjeux sont détaillés. Pour chaque verbe d’action, des précisions sont apportées.  Cette page sera actualisée au gré des actions réalisées.

Pour les années à venir, quatre enjeux fixent le cap de la CNCI

Dans un environnement économique complexe et difficile à prévoir, la CNCI a identifié des enjeux importants pour le développement des entreprises et de l’économie neuchâteloises. Au nombre de quatre, ces enjeux se résument ainsi : action au cœur de l’économie, attractivité & développement, main-d'œuvre & compétitivité et durabilité comme opportunité. Ils orientent l’action de la CNCI pour les années à venir. L’objectif est d’apporter aux membres de la CNCI une valeur ajoutée dans leur lecture de l’environnement économique et dans la pratique de leurs activités quotidiennes. Les enjeux ont été présentés aux membres de la CNCI, lors de l'Assemblée générale du 4 mai 2023.

Genèse, rôle et communication des enjeux de la CNCI

Concernant la genèse des quatre enjeux, Florian Németi apporte la réponse suivante : « Pour la préparation de ces enjeux, le Comité et le Conseil de la CNCI ont pris en compte les tendances de fond économiques, sociétales et géopolitiques, mais aussi les nouvelles donnes liées au numérique, aux évolutions du marché du travail et à l’accélération des exigences en matière de durabilité. Nous avons réduit à quatre le nombre d’enjeux en les faisant correspondre à 12 verbes d’action. ». A la question « A quoi servent ces enjeux ? », Emmanuel Raffner, Président de la CNCI, déclare: « Les enjeux servent à fixer un cap et à bâtir une communication claire autour de ce cap. Ils servent aussi à définir nos priorités. La CNCI fixe ses objectifs annuels, qui sont ensuite déclinés en mesures. Les enjeux sont en effet un support pour le déploiement des actions des équipes de la CNCI. ». En ce qui concerne la communication des enjeux, Emmanuel Raffner complète : « Avec nos supports de communication (REPERES, newsletters, médias sociaux, www.cnci.ch), nous ferons le lien entre les contenus et les enjeux. Par exemple, dans nos présentations externes, nous ferons régulièrement référence aux enjeux. ».

Une page pour découvrir les enjeux de la CNCI et leurs action

Sur enjeux.cnci.ch les enjeux sont détaillés. Pour chaque verbe d’action, des précisions sont apportées.  Cette page sera actualisée au gré des actions réalisées.

Making of des SIAMS TV Days en 11 photos

Du 17 au 21 avril 2023, Canal Alpha diffuse une série d’émissions dédiées à la microtechnique et à tous ses aspects. Chaque jour dès 18h00, les SIAMS TV Days permettent à trois entreprises de débattre sur Canal Alpha de sujets liés à l’industrie dans une vision ouverte à l’ensemble de la population. Immédiatement dans la continuité, Canal Alpha diffuse une seconde émission un peu plus technique d’une trentaine de minutes.

AU PROGRAMME

  • Lundi 17 avril - Enjeux et défis globaux de l’industrie 1
  • Mardi 18 avril - Enjeux et défis du décolletage
  • Mercredi 19 avril - Enjeux et défis techniques
  • Jeudi 20 avril - Enjeux et défis globaux de l’industrie 2
  • Vendredi 21 avril - Enjeux et défis liés au monde numérique

A Cortaillod, dans un studio flambant neuf, la CNCI a assisté à l’enregistrement du deuxième volet de la série  « Enjeux et défis du décolletage ». Ont participé à ce débat Cédric Chèvre, directeur général de Décovi, Michel Di Bernardo, directeur général de Codec, Emmanuel Raffner, directeur général de Lauener et président de la CNCI. La discussion a été animée par Pierre-Yves Kohler, directeur du Siams et Régis Mérillat, journaliste à Canal Alpha.

Plus d'informations

SIAMS TV Days sur le site du SIAMS, cliquer ici

SIAMS TV Days sur le site de Canal Alpha, cliquer ici

Making of des SIAMS TV Days en 11 photos

Du 17 au 21 avril 2023, Canal Alpha diffuse une série d’émissions dédiées à la microtechnique et à tous ses aspects. Chaque jour dès 18h00, les SIAMS TV Days permettent à trois entreprises de débattre sur Canal Alpha de sujets liés à l’industrie dans une vision ouverte à l’ensemble de la population. Immédiatement dans la continuité, Canal Alpha diffuse une seconde émission un peu plus technique d’une trentaine de minutes.

AU PROGRAMME

  • Lundi 17 avril - Enjeux et défis globaux de l’industrie 1
  • Mardi 18 avril - Enjeux et défis du décolletage
  • Mercredi 19 avril - Enjeux et défis techniques
  • Jeudi 20 avril - Enjeux et défis globaux de l’industrie 2
  • Vendredi 21 avril - Enjeux et défis liés au monde numérique

A Cortaillod, dans un studio flambant neuf, la CNCI a assisté à l’enregistrement du deuxième volet de la série  « Enjeux et défis du décolletage ». Ont participé à ce débat Cédric Chèvre, directeur général de Décovi, Michel Di Bernardo, directeur général de Codec, Emmanuel Raffner, directeur général de Lauener et président de la CNCI. La discussion a été animée par Pierre-Yves Kohler, directeur du Siams et Régis Mérillat, journaliste à Canal Alpha.

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Journée de la fiscalité des PME: Benjamin Chapuis et Thierry Obrist sont prêts

La septième journée de la fiscalité des PME aura lieu le 4 mai prochain. Cette manifestation est co-organisée par l’UniNE et la HEG Arc. À la barre depuis la première édition, Benjamin Chapuis et Thierry Obrist affichent une motivation intacte à organiser cette manifestation qui constitue un événement incontournable pour les comptables, juristes et fiscalistes en entreprise ainsi que les personnes impliquées dans le conseil aux PME. Une nouvelle fois, des études de cas tirés de situations réelles seront présentées par des praticiens et académiciens reconnus. La CNCI est sponsor de l'événement. Entretien avec les deux organisateurs.

Quelle est l’évolution de la journée de la fiscalité des PME depuis sa toute première édition ? Trouver de la matière pour organiser cet événement, année après année, est-ce encore facile ? 

La journée a vraiment trouvé son public, vu que nous affichons complet en présentiel dans le grand auditoire de la HE-ARC depuis plusieurs années et que plusieurs dizaines de personnes suivent la formation à distance. Le droit fiscal étant un sujet qui évolue très rapidement, nous n’avons aucune peine à trouver des sujets passionnants et d’actualité. Nous cherchons cependant à trouver des sujets pratiques en lien avec le tissu économique de la région qui est composé évidemment en grande partie de PME. On peut aussi relever - sans que cela n’ait été thématisé – que notre journée propose autant de conférencières que de conférenciers.

Quels sont les accents de cette septième journée de la fiscalité des PME ?

Cette année, nous allons présenter des sujets fondamentaux (par exemple : la prescription en droit fiscal) et des aspects très pratiques (par exemple : les immanquables de la restructuration des PME). Ayant constaté qu’il n’est pas rare qu’une PME de la région soit acquise par un frontalier, ou inversement qu’un entrepreneur suisse acquière une société à l’étranger, ces aspects seront traités sous un angle international. Nous allons également poursuivre notre tradition en présentant la jurisprudence récente en matière fiscale ainsi qu’en consacrant une présentation en matière de TVA en début de journée.  

Quelles peuvent être les responsabilités fiscales que peut encourir un conseil d’administration et quels risques doit-il considérer ?

L’acceptation d’un mandat de conseil d’administration ne doit pas être faite à la légère mais en prenant en compte un certain nombre de responsabilités très concrètes. Outre la responsabilité des administrateurs pour les cotisations sociales dues sur les salaires payés aux employés de la société, et celle de droit civil en cas de faillite de l’entreprise, il existe des aspects fiscaux à ne pas négliger. C’est le cas en particulier en matière d’impôt anticipé sur les distributions (ouvertes ou dissimulées) de bénéfices, ou en cas de liquidation. En cas de liquidation, il est aussi important que l’impôt sur le bénéfice soit totalement acquitté faute de quoi il existe des possibilités de recours contre l’administrateur négligent. La présentation consacrée à ce sujet intéressera tout administrateur consciencieux.

Vous abordez la pénalisation du droit fiscal ainsi que la prescription en matière fiscale ? À quoi doivent être attentives les PME ?

Concernant la pénalisation du droit fiscal en particulier, nous constatons la fâcheuse tendance de l’administration (pas uniquement neuchâteloise, loin de là) à pénaliser les omissions du contribuable. Alors qu’il est logique, voire souhaitable, que les abus manifestes ou les triches évidentes soient punis, la tendance à prononcer des amendes lorsque l’interprétation de la loi faite par le contribuable n’est pas identique à celle de l’administration fiscale ne nous semble pas opportune. Elle crée un climat de méfiance néfaste aux bonnes relations entre les contribuables et l’administration fiscale.

Dans cette édition, vous traiterez d’un volet international (acquisition d’une PME européenne par une PME suisse et acquisition de société de capitaux en Suisse par un frontalier français). Ces genres de cas sont-ils courants dans le Canton de Neuchâtel ? Qu’observez-vous et qu’entendez-vous ?

Oui, ces cas ne sont pas rares, et engendrent une complexité importante tant du point de vue du financement de l’acquisition, que de sa structuration (mot clé : holding de reprise en Suisse ou en France) et bien entendu du traitement fiscal. Alors que le vendeur cherche généralement à réaliser un gain en capital franc d’impôt en Suisse, cela n’est généralement pas possible à l’étranger, en France en particulier.

La revue de jurisprudences récentes dans le domaine de la fiscalité des PME permet d’avoir un aperçu rapide de changements fondamentaux ? De quels cas allez-vous traiter lors de cette édition ?

Les cas qui ont beaucoup fait parler d’eux en 2022 sont en particulier l’arrêt sur l’exonération des indemnités de licenciement, l’arrêt sur la non-déductibilité des frais d’avocats dans les procédure matrimoniale et l’arrêt sur le sponsoring du FC Sion qui a été considérée comme distribution dissimulée de bénéfice.

Comment appréhendez-vous la réforme fiscale des personnes morales qui vient d’entrer en vigueur dans le Canton de Neuchâtel et qui s’est faite dans le cadre de la nouvelle réglementation fiscale internationale de l’OCDE ?

Le canton de Neuchâtel a dû revoir sa fiscalité en particulier en raison de l’introduction du fameux impôt global minimum décidé par l’OCDE. Cela a été fait de manière intelligente en prévoyant que ce taux supérieur (à hauteur de 15%) ne s’applique (presque) qu’aux grande entreprises multinationales, qui sont soumises justement à ce taux global minimum.

La journée de la fiscalité des PME s’inscrit dans le cadre du CAS en fiscalité des PME, une formation pratique postgrade. Comment la tenue de ce CAS en terre neuchâteloise profite-t-elle aux PME de notre canton ?

Nous cherchons à répondre à un besoin de formation dans le domaine complexe qu’est la fiscalité. En améliorant les connaissances des acteurs de la fiscalité, les entreprises de la région bénéficient de meilleurs conseils et peuvent ainsi améliorer la qualité des contacts qu’elles ont avec l’autorité fiscale. Ce CAS, qui est le fruit d’une collaboration entre l’UniNE et la HEG Arc, permet aussi de garantir de l’emploi chez nos étudiants, ce qui contribue à la richesse de notre belle région. 

La journée de la fiscalité 2024 est-elle déjà sur les rails ?

Chaque chose en son temps. À ce jour, nous avons déjà plus de 200 personnes inscrites pour la journée 2023. Les inscriptions continuent à arriver. Nous en avions 150 en 2016. Le succès de cette journée va en croissant. Cela est très encourageant pour la suite.

Informations et inscription, cliquer ici