Régine de Bosset: "Dans une entreprise, une personne de confiance doit être proposée dans des cas de gestion interne des conflits."

Tout employeur doit mettre à disposition de ses employés une personne de confiance auprès de qui ils peuvent obtenir des conseils et un soutien en cas de conflit interne. Revenant sur la dernière enquête conjoncturelle de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrie (CNCI) et en marge de la conférence du 22 juin consacrée sur le sujet, Régine de Bosset, Responsable du Service Juridique de la CNCI, répond à nos questions.

La gestion des conflits en entreprise, est-ce vraiment un sujet dans les entreprises ?

Oui ! Lors de la dernière enquête conjoncturelle de la CNCI, nous avons posé des questions à nos membres au sujet des conflits en entreprise.  Il  est ressorti que 70% des entreprises sondées connaissaient différentes situations de conflits : problèmes  relationnels, problèmes de communication, problèmes organisationnels (p.e. liés à l’absences de collègues ou changement).

Ces conflits ont un impact indéniable sur la santé des employés. En effet, ils seraient la cause de plus de la moitié des arrêts de travail selon une étude de 2022. Ces arrêts sont généralement de longue durée (sept mois en moyenne) et dans presque la moitié des cas, les personnes touchées finissent par perdre leur emploi. De plus, les conflits entraînent des répercussions dommageables sur le fonctionnement de l’organisation.

Comment les entreprises résolvent-elles ces situations ?

Selon notre enquête, 32% des entreprises ont mis sur place un dispositif de gestion des conflits. Dans les entreprises qui n’ont de dispositif ad hoc, les situations de conflits internes sont réglées dans 82% des cas par la Direction et dans 27% des cas par le Service des ressources humaines. Mais, cela ne les libère pas de leurs obligations légales en la matière.

Que prévoit la loi en matière de gestion des conflits ?

L’employeur a l’obligation de protéger la santé de ses employés et de prendre les mesures nécessaires pour gérer les risques psychosociaux selon l’art. 6 de la loi fédérale sur le travail (LTr) et l’art. 2 OLT 3. Ces mesures ont pour objectif de garantir un bon climat de travail, notamment en donnant la possibilité aux employés concernés de trouver conseil et soutien auprès d’une personne de confiance. Cette personne ne doit pas se trouver dans la hiérarchie de l’entreprise, elle doit être spécialement formée en la matière et respecter la confidentialité.

Que propose la CNCI par rapport à la gestion des conflits internes en entreprise?

La CNCI propose un service de gestion des conflits. Grâce à ce dernier, les employé de toute entreprise ayant adhéré à ce service ont accès facilement, rapidement et en toute confidentialité, à une personne de confiance désignée par la CNCI.

En outre, lors d'un 5 à 7, le 20 juin 2023, nous organiserons une conférence sur la gestion des conflits en entreprise. Nous rappellerons les exigences légales applicables, nous reviendrons sur la définition des risques psychosociaux et décrirons notamment le rôle et les tâches d’une personne de confiance. Les différentes formes de dispositifs possibles seront passés en revue et la mise en œuvre de la médiation en entreprise et ses avantages seront présentés.

AUTRE LIEN

Programme de la conférence du 22 juin consacrée à la gestion interne des conflits, cliquer ici

Régine de Bosset: "Dans une entreprise, une personne de confiance doit être proposée dans des cas de gestion interne des conflits."

Tout employeur doit mettre à disposition de ses employés une personne de confiance auprès de qui ils peuvent obtenir des conseils et un soutien en cas de conflit interne. Revenant sur la dernière enquête conjoncturelle de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrie (CNCI) et en marge de la conférence du 22 juin consacrée sur le sujet, Régine de Bosset, Responsable du Service Juridique de la CNCI, répond à nos questions.

La gestion des conflits en entreprise, est-ce vraiment un sujet dans les entreprises ?

Oui ! Lors de la dernière enquête conjoncturelle de la CNCI, nous avons posé des questions à nos membres au sujet des conflits en entreprise.  Il  est ressorti que 70% des entreprises sondées connaissaient différentes situations de conflits : problèmes  relationnels, problèmes de communication, problèmes organisationnels (p.e. liés à l’absences de collègues ou changement).

Ces conflits ont un impact indéniable sur la santé des employés. En effet, ils seraient la cause de plus de la moitié des arrêts de travail selon une étude de 2022. Ces arrêts sont généralement de longue durée (sept mois en moyenne) et dans presque la moitié des cas, les personnes touchées finissent par perdre leur emploi. De plus, les conflits entraînent des répercussions dommageables sur le fonctionnement de l’organisation.

Comment les entreprises résolvent-elles ces situations ?

Selon notre enquête, 32% des entreprises ont mis sur place un dispositif de gestion des conflits. Dans les entreprises qui n’ont de dispositif ad hoc, les situations de conflits internes sont réglées dans 82% des cas par la Direction et dans 27% des cas par le Service des ressources humaines. Mais, cela ne les libère pas de leurs obligations légales en la matière.

Que prévoit la loi en matière de gestion des conflits ?

L’employeur a l’obligation de protéger la santé de ses employés et de prendre les mesures nécessaires pour gérer les risques psychosociaux selon l’art. 6 de la loi fédérale sur le travail (LTr) et l’art. 2 OLT 3. Ces mesures ont pour objectif de garantir un bon climat de travail, notamment en donnant la possibilité aux employés concernés de trouver conseil et soutien auprès d’une personne de confiance. Cette personne ne doit pas se trouver dans la hiérarchie de l’entreprise, elle doit être spécialement formée en la matière et respecter la confidentialité.

Que propose la CNCI par rapport à la gestion des conflits internes en entreprise?

La CNCI propose un service de gestion des conflits. Grâce à ce dernier, les employé de toute entreprise ayant adhéré à ce service ont accès facilement, rapidement et en toute confidentialité, à une personne de confiance désignée par la CNCI.

En outre, lors d'un 5 à 7, le 20 juin 2023, nous organiserons une conférence sur la gestion des conflits en entreprise. Nous rappellerons les exigences légales applicables, nous reviendrons sur la définition des risques psychosociaux et décrirons notamment le rôle et les tâches d’une personne de confiance. Les différentes formes de dispositifs possibles seront passés en revue et la mise en œuvre de la médiation en entreprise et ses avantages seront présentés.

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Programme de la conférence du 22 juin consacrée à la gestion interne des conflits, cliquer ici

Une charte pour alléger et améliorer les contrôles de l'Etat dans les établissements publics

GastroNeuchâtel, Hôtellerie Suisse Neuchâtel-Jura et le Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) ont signé une charte de bonnes pratiques pour améliorer leurs collaborations.

"La différence entre la théorie et la pratique, c'est la pratique" a déclaré Karen Allemann, Directrice de GastroNeuchâtel. C'est cette orientation vers la pratique qui a réuni les deux associations et le SCAV autour d'une même table pour améliorer les contrôles de ce dernier dans les établissements publics.

Selon Pierre-François Gobat, Chef de service et vétérinaire cantonal, cette démarche inhabituelle aboutira à une solution WIN-WIN: de la concurrence loyale chez les membres des associations de l'hôtellerie-gastronomie et des contrôles allégés. 13 engagements concrets des trois partenaires sont formulés sur la charte (voir photo ci-dessous) qui sera envoyée aux membres de GastroNeuchâtel. Ce travail est le fruit de plusieurs itérations. Des rencontres régulières permettront aux signataires de la charte d'échanger sur les expériences engrangées et d'améliorer le dispositif. 

Damien Cottier, Président de l'UNAM, a salué le bon état d'esprit qui a débouché sur une solution pleine de bon sens. Il a souligné que d'autres associations professionnelles pouvaient être intéressées par une telle démarche pour clarifier les rapports entre leurs membres et les fonctionnaires du SCAV. 

Au terme de la conférence de presse, Karen Allemann a rappelé que la lutte contre la surcharge administrative était une priorité de GastroNeuchâtel.

Une charte pour alléger et améliorer les contrôles de l'Etat dans les établissements publics

GastroNeuchâtel, Hôtellerie Suisse Neuchâtel-Jura et le Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) ont signé une charte de bonnes pratiques pour améliorer leurs collaborations.

"La différence entre la théorie et la pratique, c'est la pratique" a déclaré Karen Allemann, Directrice de GastroNeuchâtel. C'est cette orientation vers la pratique qui a réuni les deux associations et le SCAV autour d'une même table pour améliorer les contrôles de ce dernier dans les établissements publics.

Selon Pierre-François Gobat, Chef de service et vétérinaire cantonal, cette démarche inhabituelle aboutira à une solution WIN-WIN: de la concurrence loyale chez les membres des associations de l'hôtellerie-gastronomie et des contrôles allégés. 13 engagements concrets des trois partenaires sont formulés sur la charte (voir photo ci-dessous) qui sera envoyée aux membres de GastroNeuchâtel. Ce travail est le fruit de plusieurs itérations. Des rencontres régulières permettront aux signataires de la charte d'échanger sur les expériences engrangées et d'améliorer le dispositif. 

Damien Cottier, Président de l'UNAM, a salué le bon état d'esprit qui a débouché sur une solution pleine de bon sens. Il a souligné que d'autres associations professionnelles pouvaient être intéressées par une telle démarche pour clarifier les rapports entre leurs membres et les fonctionnaires du SCAV. 

Au terme de la conférence de presse, Karen Allemann a rappelé que la lutte contre la surcharge administrative était une priorité de GastroNeuchâtel.

Cautionnement Neuchâtel répond présent au moment de la création d'une entreprise, de son développement et de sa transmission

L’assemblée générale de Cautionnement Neuchâtel a eu lieu à la Fleur de Lis au Locle, mardi 6 juin passé. Au cours de l’Assemblée générale, les messages suivants ont été passés.

  • Les prestations de Cautionnement Neuchâtel sont intéressantes pour des entreprises débutant leurs activités, n’ayant pas la possibilité de bénéficier de crédits bancaires en blanc avant de pouvoir démontrer une activité rentable de quelques années.
  • Les prestations s’étendent également aux financements d’investissement, d'agrandissement et de développement d’entreprises. Cautionnement Neuchâtel est également très actif dans le financement de la transmission d’entreprises.
  • En 2022, 20 dossiers ont été présentés pour approbation contre 18 en 2021. Ces 20 dossiers approuvés ont permis à 115 emplois d’être créés ou maintenus.
  • Au 31 décembre 2022, Neuchâtel compte 118 dossiers en cours pour un montant total de CHF 22 millions de crédits cautionnés. 3’600 emplois ont été créés ou maintenus dans le Canton de Neuchâtel depuis la création de Cautionnement romand en 2007.
  • Le directeur est chargé de l’analyse des dossiers, dont les rapports sont soumis au Conseil d’administration pour préavis, avant de les soumettre au Conseil d’administration de Cautionnement romand.
  • Le Conseil d’administration de Cautionnement Neuchâtel se réunit une fois par mois. Il est composé de Sandra Menoud (Présidente), Sophie Haerri Affolter (Représentante du Canton de Neuchâtel) et Philippe Magne (Vice-Président). Le Directeur de Cautionnement Neuchâtel est Yves Agustoni.

La CNCI est membre de la société coopérative Cautionnement Neuchâtel.

Informations supplémentaires, cliquer ici