Nouvelle prolongation de la durée maximale des RHT

Le 14 mai 2025, au vu des conditions économiques tendues, le Conseil fédéral a décidé de prolonger une nouvelle fois de douze à dix-huit mois la durée maximale de perception des indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT), afin de permettre aux entreprises de bénéficier d’une meilleure sécurité de planification. L’ordonnance modifiée entrera en vigueur le 1er août 2025 et s’appliquera jusqu’au 31 juillet 2026.

Retrouvez ici le communiqué de presse.

Nouvelle prolongation de la durée maximale des RHT

Le 14 mai 2025, au vu des conditions économiques tendues, le Conseil fédéral a décidé de prolonger une nouvelle fois de douze à dix-huit mois la durée maximale de perception des indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT), afin de permettre aux entreprises de bénéficier d’une meilleure sécurité de planification. L’ordonnance modifiée entrera en vigueur le 1er août 2025 et s’appliquera jusqu’au 31 juillet 2026.

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Les entreprises neuchâteloises anticipent un exercice 2025 compliqué 

Après une année 2024 en recul par rapport aux années 2021-2023, marquée par un fléchissement pour les entreprises industrielles, les entreprises neuchâteloises anticipent un exercice 2025 compliqué. Plus d’une entreprise sur deux s’attend à une année 2025 sans grand changement, alors que 29% imaginent une année 2025 difficile à très difficile, contre 23% bonne à très bonne. Les entreprises industrielles et les sociétés comptant plus de 30 collaborateurs sont plus pessimistes : dans ces catégories, le pourcentage d’entreprises anticipant un mauvais exercice est largement supérieur à celui prévoyant un bon exercice. Les signaux concernant les investissements sont guère réjouissants pour des entreprises neuchâteloises fortement préoccupées par la situation économique générale.

Une marche des affaire ralentie en 2025 
Dans l’enquête conjoncturelle de la CNCI, il ressort que 37% des entreprises sondées ont vu leurs chiffres d’affaires 2024 augmenter par rapport à celui de 2023, contre 32% (diminution). En ce qui concerne le chiffre d’affaires 2025, l’écart se resserre : 33% des entreprises sondées pensent qu’elles feront mieux qu’en 2024, contre 29% qui s’attendent à faire moins bien. Dans les entreprises industrielles et les grandes entreprises sondées, bien plus nombreuses sont celles qui anticipent une baisse du chiffre d’affaires qu’une augmentation. 

Réduction des investissements et peu de variation dans les effectifs 
31 % des entreprises investiront moins en 2025 qu'en 2024 ; cette intention de réduire les investissements est plus élevée pour les entreprise industrielles (45%), les moyennes (39%) et les grandes entreprises (38%). La situation au niveau des intentions des investissements se dégrade constamment depuis 2022 pour les entreprises neuchâteloises dans leur ensemble (elles n’étaient alors que 15%).  Pour l’année 2025, 70% des entreprises sondées prévoient de la stabilité dans leurs effectifs, 18% des entreprises sondées prévoient de réduire leurs effectifs alors que 12% pensent les augmenter. Dans les entreprises industrielles et les grandes entreprises, l’écart entre celles qui prévoient d’augmenter et celles qui envisagent de réduire les effectifs et de -15, ce qui peut laisser augurer une situation délicate au niveau de l’emploi. 


Préoccupations des entreprises
De loin, la première préoccupation des entreprise sondées est la situation économique générale (72%). En 2024, elle se situait à 62%. La deuxième préoccupation est la recherche de nouveaux clients (33%) ; cette préoccupation est particulièrement marquée dans les entreprises des services (38%). La difficulté de recruter représente la troisième préoccupation (27%), également plus marquée dans les services (30%). Le niveau du franc suisse (21%) est une des cinq plus fortes préoccupations relevées par les entreprises industrielles. Outre la situation économique générale, les grandes entreprises sont d’abord préoccupées par la difficulté de recruter (33%), la concurrence (30%) et l’excès de réglementation (30%).  Pour les moyennes entreprises, il s’agit de la difficulté de recruter (37%) et la recherche de nouveaux clients (26%).  Pour les plus petites, ce sont les mêmes préoccupations, mais dans un ordre inverse : recherche de nouveaux clients (36%) et difficulté à recruter (24%).


Réaction de Florian Németi, Directeur de la CNCI
L’économie suisse traverse des temps difficiles, celle du canton de Neuchâtel fortement exportatrice, encore plus. Dans notre enquête, nous observons que les entreprises industrielles sont particulièrement dans le dur, que ce soit au niveau de la marche des affaires, des effectifs et des investissements. Ce qui nous inquiète aussi est la proportion élevée des plus grandes entreprises ayant des prévisions pessimistes. La guerre des tarifs et les instabilités géo-politiques pèsent sur le moral des entreprises, sur les marchés d’exportation et sur l’économie de notre canton. Si les grandes entreprises orientées vers l’étrangers toussent, forcément la grippe menace ensuite leurs sous-traitants, ce qui risque enfin de déboucher sur un propagation du virus sur toute l’économie neuchâteloise.  Pour s’en sortir, l’économie doit poursuivre la diversification de ses activités et de ses marchés, tout en maintenant un haut niveau d’innovation. La compétitivité de notre économie passe aussi par une réduction des contraintes réglementaires et par des initiatives mettant le holà aux augmentations de taxes, notamment celles frappant la masse salariale.


Une enquête représentative
L'enquête a été menée par la CNCI du 12 mars au 29 avril 2025. 31.2 % des entreprises membres de la CNCI y ont répondu, ce qui correspond à 284 réponses (111 entreprises industrielles et 173 sociétés de services). L'ensemble des entreprises ayant répondu au questionnaire occupe 11’704 collaborateurs dans le canton (40% des emplois de la CNCI). Les petites entreprises (< 30 collaborateurs) représentent 74% de l’échantillon, les moyennes entreprises (entre 30 et 100), 16%,  et les grandes entreprises (> 100 collaborateurs),  10%. Ces pourcentages restent constants d’une enquête à une autre.

 

Présentation des résultats de l'étude conjoncturelles en 12 graphiques

Les entreprises neuchâteloises anticipent un exercice 2025 compliqué 

Après une année 2024 en recul par rapport aux années 2021-2023, marquée par un fléchissement pour les entreprises industrielles, les entreprises neuchâteloises anticipent un exercice 2025 compliqué. Plus d’une entreprise sur deux s’attend à une année 2025 sans grand changement, alors que 29% imaginent une année 2025 difficile à très difficile, contre 23% bonne à très bonne. Les entreprises industrielles et les sociétés comptant plus de 30 collaborateurs sont plus pessimistes : dans ces catégories, le pourcentage d’entreprises anticipant un mauvais exercice est largement supérieur à celui prévoyant un bon exercice. Les signaux concernant les investissements sont guère réjouissants pour des entreprises neuchâteloises fortement préoccupées par la situation économique générale.

Une marche des affaire ralentie en 2025 
Dans l’enquête conjoncturelle de la CNCI, il ressort que 37% des entreprises sondées ont vu leurs chiffres d’affaires 2024 augmenter par rapport à celui de 2023, contre 32% (diminution). En ce qui concerne le chiffre d’affaires 2025, l’écart se resserre : 33% des entreprises sondées pensent qu’elles feront mieux qu’en 2024, contre 29% qui s’attendent à faire moins bien. Dans les entreprises industrielles et les grandes entreprises sondées, bien plus nombreuses sont celles qui anticipent une baisse du chiffre d’affaires qu’une augmentation. 

Réduction des investissements et peu de variation dans les effectifs 
31 % des entreprises investiront moins en 2025 qu'en 2024 ; cette intention de réduire les investissements est plus élevée pour les entreprise industrielles (45%), les moyennes (39%) et les grandes entreprises (38%). La situation au niveau des intentions des investissements se dégrade constamment depuis 2022 pour les entreprises neuchâteloises dans leur ensemble (elles n’étaient alors que 15%).  Pour l’année 2025, 70% des entreprises sondées prévoient de la stabilité dans leurs effectifs, 18% des entreprises sondées prévoient de réduire leurs effectifs alors que 12% pensent les augmenter. Dans les entreprises industrielles et les grandes entreprises, l’écart entre celles qui prévoient d’augmenter et celles qui envisagent de réduire les effectifs et de -15, ce qui peut laisser augurer une situation délicate au niveau de l’emploi. 


Préoccupations des entreprises
De loin, la première préoccupation des entreprise sondées est la situation économique générale (72%). En 2024, elle se situait à 62%. La deuxième préoccupation est la recherche de nouveaux clients (33%) ; cette préoccupation est particulièrement marquée dans les entreprises des services (38%). La difficulté de recruter représente la troisième préoccupation (27%), également plus marquée dans les services (30%). Le niveau du franc suisse (21%) est une des cinq plus fortes préoccupations relevées par les entreprises industrielles. Outre la situation économique générale, les grandes entreprises sont d’abord préoccupées par la difficulté de recruter (33%), la concurrence (30%) et l’excès de réglementation (30%).  Pour les moyennes entreprises, il s’agit de la difficulté de recruter (37%) et la recherche de nouveaux clients (26%).  Pour les plus petites, ce sont les mêmes préoccupations, mais dans un ordre inverse : recherche de nouveaux clients (36%) et difficulté à recruter (24%).


Réaction de Florian Németi, Directeur de la CNCI
L’économie suisse traverse des temps difficiles, celle du canton de Neuchâtel fortement exportatrice, encore plus. Dans notre enquête, nous observons que les entreprises industrielles sont particulièrement dans le dur, que ce soit au niveau de la marche des affaires, des effectifs et des investissements. Ce qui nous inquiète aussi est la proportion élevée des plus grandes entreprises ayant des prévisions pessimistes. La guerre des tarifs et les instabilités géo-politiques pèsent sur le moral des entreprises, sur les marchés d’exportation et sur l’économie de notre canton. Si les grandes entreprises orientées vers l’étrangers toussent, forcément la grippe menace ensuite leurs sous-traitants, ce qui risque enfin de déboucher sur un propagation du virus sur toute l’économie neuchâteloise.  Pour s’en sortir, l’économie doit poursuivre la diversification de ses activités et de ses marchés, tout en maintenant un haut niveau d’innovation. La compétitivité de notre économie passe aussi par une réduction des contraintes réglementaires et par des initiatives mettant le holà aux augmentations de taxes, notamment celles frappant la masse salariale.


Une enquête représentative
L'enquête a été menée par la CNCI du 12 mars au 29 avril 2025. 31.2 % des entreprises membres de la CNCI y ont répondu, ce qui correspond à 284 réponses (111 entreprises industrielles et 173 sociétés de services). L'ensemble des entreprises ayant répondu au questionnaire occupe 11’704 collaborateurs dans le canton (40% des emplois de la CNCI). Les petites entreprises (< 30 collaborateurs) représentent 74% de l’échantillon, les moyennes entreprises (entre 30 et 100), 16%,  et les grandes entreprises (> 100 collaborateurs),  10%. Ces pourcentages restent constants d’une enquête à une autre.

 

Présentation des résultats de l'étude conjoncturelles en 12 graphiques

Formation export "Les Incoterms"

Le 10 avril 2025, cette formation organisée chaque année par la CNCI a pu avoir lieu et répondre aux besoins des participants. Les 11 abréviations Incoterms dans le commerce international, déterminent, dans le cadre d’un contrat de vente entre vendeur et acheteur, quelles sont leurs responsabilités respectives. Cette formation réunit des participants des domaines de la vente, des achats, de la logistique, de la comptabilité et bien entendu des départements export.

Le choix d’un Incoterms déterminera entre autre : le lieu de prise en charge de la marchandise, qui en est responsable  depuis quand et jusqu’à quelle destination, qui s'occupe des formalités douanières, à quel moment le transfert de risques a-t-il lieu et qui prend en charge quels frais. Les abréviations Incoterms sont dans la plupart des cas, suivies d’un lieu déterminé pour ainsi éviter toute interprétation biaisée.