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19.06.2023 - 10:30

Imposition minimale de l'OCDE: un grand OUI de raison

Ce dimanche, le peuple suisse s’est rendu aux urnes. La Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI) et l’Union neuchâteloise des arts et métiers (UNAM) réagissent au résultat de l’imposition minimale de l’OCDE. La Suisse bénéficie désormais d’une situation claire et les entreprises ont plus de visibilité. En ayant réformé la fiscalité des personnes morales au 1er janvier 2023, le Canton de Neuchâtel a une longueur d’avance sur les autres cantons qui doivent maintenant mettre en œuvre la réforme OCDE.

La CNCI et l’UNAM se réjouissent de ce résultat positif. Avec ce grand OUI, la population démontre sa volonté de ne pas laisser échapper des recettes fiscales supplémentaires à d’autres pays. Le NON aurait engendré de l’incertitude pour les entreprises concernées. Ce résultat est gage de stabilité et de sécurité juridique.

Déclaration de Florian Németi, Directeur de la CNCI

Les Neuchâtelois ont accepté l’objet à 84.69%, un taux supérieur à la moyenne nationale de 78.45%. Cela s’explique aussi par le fait que le Canton de Neuchâtel, en lien avec l’imposition minimale OCDE, a adopté des mesures bénéficiant aux particuliers, mais aussi aux entreprises. Ces dernières voient, en effet, la contribution au contrat-formation passer de 0.58% à 0.45% en 2023, puis à 0.42% en 2024. Alors que les autres cantons vont devoir s’atteler sur la mise en œuvre de la réforme OCDE, Neuchâtel a déjà fait le travail et a donc une longueur d’avance.

Déclaration de Damien Cottier, Président de l’UNAM

Sur cet objet, la Suisse n’avait pas vraiment le choix. Les grandes sociétés multinationales de notre pays devront payer un impôt complémentaire. Certes, ça porte un coup à l’attractivité fiscale de notre pays. Mais ces recettes supplémentaires resteront en Suisse. Il importe que ces dernières soient affectées à des mesures de compensation visant à maintenir l'attractivité de la place économique suisse. A remarquer que la grande majorité des entreprises suisses (plus de 600'000) ne seront pas touchées par la réforme acceptée aujourd’hui.

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