Nuit de l’Industrie

La Nuit de l’industrie : une première édition prometteuse

Le 8 mai dernier, la CNCI a organisé la toute première Nuit de l’industrie dans le Canton de Neuchâtel. L’événement a rencontré un franc succès, réunissant 540 visiteurs en soirée et 200 étudiants en après-midi.

Il a permis à 22 entreprises industrielles d’ouvrir exceptionnellement leurs portes au public, pour faire découvrir des savoir-faire souvent méconnus mais essentiels à notre économie. Il n’est pas toujours facile d’entrer dans ces entreprises, souvent protégées pour des raisons de confidentialité ou de sécurité. Grâce à cette initiative, les participants ont pu découvrir des produits parfois mondialement connus, conçus et fabriqués ici même, dans notre canton.

Cette ouverture exceptionnelle s’avère d’autant plus importante que le secteur industriel fait face à un enjeu majeur : une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, exacerbée par l’évolution démographique. Chaque année, environ 20’000 jeunes choisissent de se former dans ce secteur, mais il reste nécessaire de rendre ces carrières plus accessibles et séduisantes, en particulier pour les jeunes en fin de scolarité, les adultes en reconversion professionnelle, ainsi que pour les femmes, encore sous-représentées dans ce domaine. Le Canton de Neuchâtel illustre bien cette problématique, avec un marché de l’emploi dynamique et des salaires compétitifs, mais où il reste des efforts à faire pour attirer davantage de talents diversifiés.

L’après-midi a été dédié à des visites réservées aux étudiants, notamment ceux du CPNE, une classe du Lycée Jean-Piaget, ainsi que les jeunes du programme Mod’Emploi | Semestre de motivation neuchâtelois. Une occasion unique pour eux de découvrir, de l’intérieur, des entreprises auxquelles ils n’auraient pas accès en temps normal, de mieux comprendre les métiers techniques et de se projeter dans des filières industrielles qui offrent des carrières attractives, dont des activités technologiques, innovantes et en lien avec l’international.

Fait réjouissant : plusieurs femmes se sont montrées très intéressées, malgré l’image encore masculine que peut véhiculer le secteur. Cela souligne l’importance d’initiatives comme la Nuit de l’industrie pour ouvrir les perspectives à toutes et tous.

Un grand merci aux entreprises partenaires qui ont accepté de relever ce défi pour cette première édition :

  • Atela SA
  • Ceramaret SA
  • CIPOSA SA
  • Cloos Electronic SA
  • Dixi Polytool SA
  • Emile Egger & Cie SA
  • ESCO SA
  • FELCO SA
  • Flückiger Electricité SA
  • Groupe E SA
  • Jabil Switzerland Manufacturing GmbH
  • Manufacture Cartier Horlogerie
  • Marksa SA
  • Micro-Cameras & Space Exploration SA
  • Mikron Switzerland AG, Boudry
  • Nexans Suisse SA
  • PBMC SA
  • Philip Morris Products SA
  • Rollomatic SA
  • Vadec SA
  • Viteos SA
  • VNV SA / High DC

Cette première édition a montré l’intérêt du public et des jeunes pour la découverte du monde industriel et de ses métiers. Elle a aussi mis en exergue l’engagement de ces 22 entreprises pour mieux faire connaître l’industrie neuchâteloise, susciter des vocations et valoriser nos savoir-faire. Une belle dynamique est en marche pour l’avenir !

Une prochaine édition est d’ores et déjà envisagée. La date n’est pas encore fixée, mais l’enthousiasme généré par cette première édition laisse présager une suite tout aussi prometteuse !

 

 

 

 

 

La CNCI remercie chaleureusement ses deux partenaires médias pour leur soutien à la Nuit de l’industrie : ArcInfo et RTN.

 

Job ou top sharing: une solution gagnante pour les entreprises et les employés

Irenka Krone-Germann, Co-fondatrice et directrice de l’Association PTO, association dont l’objectif est de promouvoir le job et le top sharing en Suisse et Co-directrice de la plateforme We Jobshare qui permet aux employé.es suisses de trouver des partenaires en job sharing répond à nos questions.

Quelle est la différence entre le job et le top sharing ?

Le terme job sharing se réfère à deux ou plusieurs personnes partageant un poste à plein temps avec des tâches interdépendantes et une responsabilité commune. Le terme top sharing désigne le job sharing dans des positions à haute responsabilité, incluant la gestion de collaborateurs.

Quels sont les avantages de ces formes de travail ?

Pour les employés, le fait de pouvoir accéder à des postes à responsabilités ou tout simplement plus stimulants, car il s’agit de se partager un poste à plein temps. On peut également citer le partage des décisions et des responsabilités liées au poste entre deux personnes et le top sharing permet quant à lui aussi d’éviter la « solitude du ou de la chef.fe ». Du côté des employeurs, le job/top sharing permet plus de productivité et moins d’absence, une présence continue que ce soit sur la semaine de travail ou durant l’année avec un remplacement possible durant les vacances, la rétention des talents en offrant la possibilité de réduire le taux d’activité tout en continuant d’exercer un poste à responsabilité.

Est-ce que ces formes de travail sont beaucoup pratiquées en Suisse ?

Selon la seconde enquête menée en 2023-24 par la FHNW en collaboration avec l’association PTO auprès de 1064 organisations suisses, près de 28 % des organisations indiquent employer des personnes travaillant en job/top sharing. Cette pratique concerne un cinquième des organisations dans la région francophone. On constate que l’implantation du job/top sharing ne varie pas de manière significative d’une région linguistique à l’autre. L’enquête a démontré que le job et top sharing ont augmenté en Suisse depuis 10 ans et qu’il y a de moins en moins de réticence de la part des employeurs. En revanche, les services internes RH manquent souvent encore de connaissance pour la mise en œuvre effective du job et top sharing au sein des entreprises (ex. recrutement, accompagnement).

Y a-t-il un profil-type d’entreprise ?

Le job/top sharing peut être pratiqué dans tous les secteurs sans exception. Il ressort toutefois de l’enquête précitée que le job/top sharing est davantage pratiqué dans les grandes organisations (44%) que les moyennes (25%) ou petites (28%) et dans les organisations à but lucratif (34%) plutôt que dans les entreprises privées (26%) ou publiques (30%).

Quel prérequis pour les candidats-es à un poste en job/top sharing ?

On peut citer les soft skills, l’ouverture, la confiance, l’esprit critique et collaboratif. Une plus grande flexibilité que dans un temps partiel normal est attendue. En effet, en job sharing, il peut être nécessaire de répondre au/à la collègue pendant ses congés. Il faut également avoir une aisance virtuelle pour gérer un poste et des contacts à distance. Quant aux duos, il n’y a pas de profil type, ils peuvent avoir des compétences complémentaires ou similaires, les deux types de profils fonctionnent.

Quels conseils pouvez-vous donner aux entreprises qui souhaitent proposer du job ou top sharing ?

Il est recommandé de se faire accompagner surtout au départ. Je conseille de développer une charte ou directive interne, cela permet d’ancrer un positionnement « politique » au sein de l’entreprise et facilite la communication tant à l’interne qu’à l’externe afin de promouvoir les postulations en job/top sharing. Ensuite, des séances de coaching pour les duos peuvent être proposées, même si cela n’est pas nécessaire dans tous les cas. Notre association PTO offre par exemple des services d’accompagnement, de recrutement de duos et d’évaluation des compétences. Sur notre plateforme wejobshare, on peut y trouver un partenaire de job sharing, des simulations d’interview et des exemples de lettres de postulation.

Pour plus d’information sur le sujet, nous vous invitons à consulter les sites suivants :

Job ou top sharing: une solution gagnante pour les entreprises et les employés

Irenka Krone-Germann, Co-fondatrice et directrice de l’Association PTO, association dont l’objectif est de promouvoir le job et le top sharing en Suisse et Co-directrice de la plateforme We Jobshare qui permet aux employé.es suisses de trouver des partenaires en job sharing répond à nos questions.

Quelle est la différence entre le job et le top sharing ?

Le terme job sharing se réfère à deux ou plusieurs personnes partageant un poste à plein temps avec des tâches interdépendantes et une responsabilité commune. Le terme top sharing désigne le job sharing dans des positions à haute responsabilité, incluant la gestion de collaborateurs.

Quels sont les avantages de ces formes de travail ?

Pour les employés, le fait de pouvoir accéder à des postes à responsabilités ou tout simplement plus stimulants, car il s’agit de se partager un poste à plein temps. On peut également citer le partage des décisions et des responsabilités liées au poste entre deux personnes et le top sharing permet quant à lui aussi d’éviter la « solitude du ou de la chef.fe ». Du côté des employeurs, le job/top sharing permet plus de productivité et moins d’absence, une présence continue que ce soit sur la semaine de travail ou durant l’année avec un remplacement possible durant les vacances, la rétention des talents en offrant la possibilité de réduire le taux d’activité tout en continuant d’exercer un poste à responsabilité.

Est-ce que ces formes de travail sont beaucoup pratiquées en Suisse ?

Selon la seconde enquête menée en 2023-24 par la FHNW en collaboration avec l’association PTO auprès de 1064 organisations suisses, près de 28 % des organisations indiquent employer des personnes travaillant en job/top sharing. Cette pratique concerne un cinquième des organisations dans la région francophone. On constate que l’implantation du job/top sharing ne varie pas de manière significative d’une région linguistique à l’autre. L’enquête a démontré que le job et top sharing ont augmenté en Suisse depuis 10 ans et qu’il y a de moins en moins de réticence de la part des employeurs. En revanche, les services internes RH manquent souvent encore de connaissance pour la mise en œuvre effective du job et top sharing au sein des entreprises (ex. recrutement, accompagnement).

Y a-t-il un profil-type d’entreprise ?

Le job/top sharing peut être pratiqué dans tous les secteurs sans exception. Il ressort toutefois de l’enquête précitée que le job/top sharing est davantage pratiqué dans les grandes organisations (44%) que les moyennes (25%) ou petites (28%) et dans les organisations à but lucratif (34%) plutôt que dans les entreprises privées (26%) ou publiques (30%).

Quel prérequis pour les candidats-es à un poste en job/top sharing ?

On peut citer les soft skills, l’ouverture, la confiance, l’esprit critique et collaboratif. Une plus grande flexibilité que dans un temps partiel normal est attendue. En effet, en job sharing, il peut être nécessaire de répondre au/à la collègue pendant ses congés. Il faut également avoir une aisance virtuelle pour gérer un poste et des contacts à distance. Quant aux duos, il n’y a pas de profil type, ils peuvent avoir des compétences complémentaires ou similaires, les deux types de profils fonctionnent.

Quels conseils pouvez-vous donner aux entreprises qui souhaitent proposer du job ou top sharing ?

Il est recommandé de se faire accompagner surtout au départ. Je conseille de développer une charte ou directive interne, cela permet d’ancrer un positionnement « politique » au sein de l’entreprise et facilite la communication tant à l’interne qu’à l’externe afin de promouvoir les postulations en job/top sharing. Ensuite, des séances de coaching pour les duos peuvent être proposées, même si cela n’est pas nécessaire dans tous les cas. Notre association PTO offre par exemple des services d’accompagnement, de recrutement de duos et d’évaluation des compétences. Sur notre plateforme wejobshare, on peut y trouver un partenaire de job sharing, des simulations d’interview et des exemples de lettres de postulation.

Pour plus d’information sur le sujet, nous vous invitons à consulter les sites suivants :

Job ou top sharing: une solution gagnante pour les entreprises et les employés

Irenka Krone-Germann, Co-fondatrice et directrice de l’Association PTO, association dont l’objectif est de promouvoir le job et le top sharing en Suisse et Co-directrice de la plateforme We Jobshare qui permet aux employé.es suisses de trouver des partenaires en job sharing répond à nos questions.

Quelle est la différence entre le job et le top sharing ?

Le terme job sharing se réfère à deux ou plusieurs personnes partageant un poste à plein temps avec des tâches interdépendantes et une responsabilité commune. Le terme top sharing désigne le job sharing dans des positions à haute responsabilité, incluant la gestion de collaborateurs.

Quels sont les avantages de ces formes de travail ?

Pour les employés, le fait de pouvoir accéder à des postes à responsabilités ou tout simplement plus stimulants, car il s’agit de se partager un poste à plein temps. On peut également citer le partage des décisions et des responsabilités liées au poste entre deux personnes et le top sharing permet quant à lui aussi d’éviter la « solitude du ou de la chef.fe ». Du côté des employeurs, le job/top sharing permet plus de productivité et moins d’absence, une présence continue que ce soit sur la semaine de travail ou durant l’année avec un remplacement possible durant les vacances, la rétention des talents en offrant la possibilité de réduire le taux d’activité tout en continuant d’exercer un poste à responsabilité.

Est-ce que ces formes de travail sont beaucoup pratiquées en Suisse ?

Selon la seconde enquête menée en 2023-24 par la FHNW en collaboration avec l’association PTO auprès de 1064 organisations suisses, près de 28 % des organisations indiquent employer des personnes travaillant en job/top sharing. Cette pratique concerne un cinquième des organisations dans la région francophone. On constate que l’implantation du job/top sharing ne varie pas de manière significative d’une région linguistique à l’autre. L’enquête a démontré que le job et top sharing ont augmenté en Suisse depuis 10 ans et qu’il y a de moins en moins de réticence de la part des employeurs. En revanche, les services internes RH manquent souvent encore de connaissance pour la mise en œuvre effective du job et top sharing au sein des entreprises (ex. recrutement, accompagnement).

Y a-t-il un profil-type d’entreprise ?

Le job/top sharing peut être pratiqué dans tous les secteurs sans exception. Il ressort toutefois de l’enquête précitée que le job/top sharing est davantage pratiqué dans les grandes organisations (44%) que les moyennes (25%) ou petites (28%) et dans les organisations à but lucratif (34%) plutôt que dans les entreprises privées (26%) ou publiques (30%).

Quel prérequis pour les candidats-es à un poste en job/top sharing ?

On peut citer les soft skills, l’ouverture, la confiance, l’esprit critique et collaboratif. Une plus grande flexibilité que dans un temps partiel normal est attendue. En effet, en job sharing, il peut être nécessaire de répondre au/à la collègue pendant ses congés. Il faut également avoir une aisance virtuelle pour gérer un poste et des contacts à distance. Quant aux duos, il n’y a pas de profil type, ils peuvent avoir des compétences complémentaires ou similaires, les deux types de profils fonctionnent.

Quels conseils pouvez-vous donner aux entreprises qui souhaitent proposer du job ou top sharing ?

Il est recommandé de se faire accompagner surtout au départ. Je conseille de développer une charte ou directive interne, cela permet d’ancrer un positionnement « politique » au sein de l’entreprise et facilite la communication tant à l’interne qu’à l’externe afin de promouvoir les postulations en job/top sharing. Ensuite, des séances de coaching pour les duos peuvent être proposées, même si cela n’est pas nécessaire dans tous les cas. Notre association PTO offre par exemple des services d’accompagnement, de recrutement de duos et d’évaluation des compétences. Sur notre plateforme wejobshare, on peut y trouver un partenaire de job sharing, des simulations d’interview et des exemples de lettres de postulation.

Pour plus d’information sur le sujet, nous vous invitons à consulter les sites suivants :

Formation: Prévention du harcèlement et gestion des conflits à l'attention des cadres et managers

Les employeurs sont régulièrement confrontés à des situations conflictuelles et souvent démunis face à de telles situations. Lors de cette formation interactive, les obligations des cadres et managers en la matière ont été présentées et les notions de risques psychosociaux, mobbing et harcèlement sexuel ont été définies. Les prestations du service de prévention et gestion des conflits internes de la CNCI a également été présentées. Les participants ont ensuite eu l'occasion d'échanger sur des cas concrets et de partager leurs expériences.