Selon une enquête d’envergure de l’Université de St-Gall, 99,3% des entreprises analysées respectent scrupuleusement la loi sur l’égalité

Une enquête de l’Université de St-Gall commandée par l’Union patronale suisse (UPS) démontre que 99,3% des entreprises analysées respectent la loi sur l’égalité. Il faut néanmoins persévérer dans les efforts visant à réduire les différences de salaire entre femmes et hommes.

Avec la loi fédérale révisée sur l’égalité entre femmes et hommes, les employeurs dont l’effectif est de 100 collaboratrices et collaborateurs ou davantage ont eu l’obligation de procéder tous les quatre ans à une analyse de l’égalité salariale. Les résultats de cette analyse doivent être vérifiés par un organisme indépendant et communiqués au personnel et aux actionnaires avant fin juin 2023 au plus tard.

La plus grande  collection de données à ce jour sur les analyses de l’égalité salariale dans les entreprises suisses apporte désormais des réponses à de nombreuses questions en suspens. 615 entreprises ont été analysées.

L’UPS souhaite que ces chiffres positifs de la réalité des entreprises soient eux aussi pris en compte dans le débat politique. «Les entreprises ont fait de gros efforts pour combattre la discrimination salariale en raison du sexe», explique Valentin Vogt, président de l’UPS.

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Selon une enquête d’envergure de l’Université de St-Gall, 99,3% des entreprises analysées respectent scrupuleusement la loi sur l’égalité

Une enquête de l’Université de St-Gall commandée par l’Union patronale suisse (UPS) démontre que 99,3% des entreprises analysées respectent la loi sur l’égalité. Il faut néanmoins persévérer dans les efforts visant à réduire les différences de salaire entre femmes et hommes.

Avec la loi fédérale révisée sur l’égalité entre femmes et hommes, les employeurs dont l’effectif est de 100 collaboratrices et collaborateurs ou davantage ont eu l’obligation de procéder tous les quatre ans à une analyse de l’égalité salariale. Les résultats de cette analyse doivent être vérifiés par un organisme indépendant et communiqués au personnel et aux actionnaires avant fin juin 2023 au plus tard.

La plus grande  collection de données à ce jour sur les analyses de l’égalité salariale dans les entreprises suisses apporte désormais des réponses à de nombreuses questions en suspens. 615 entreprises ont été analysées.

L’UPS souhaite que ces chiffres positifs de la réalité des entreprises soient eux aussi pris en compte dans le débat politique. «Les entreprises ont fait de gros efforts pour combattre la discrimination salariale en raison du sexe», explique Valentin Vogt, président de l’UPS.

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Selon une enquête d’envergure de l’Université de St-Gall, 99,3% des entreprises analysées respectent scrupuleusement la loi sur l’égalité

Une enquête de l’Université de St-Gall commandée par l’Union patronale suisse (UPS) démontre que 99,3% des entreprises analysées respectent la loi sur l’égalité. Il faut néanmoins persévérer dans les efforts visant à réduire les différences de salaire entre femmes et hommes.

Avec la loi fédérale révisée sur l’égalité entre femmes et hommes, les employeurs dont l’effectif est de 100 collaboratrices et collaborateurs ou davantage ont eu l’obligation de procéder tous les quatre ans à une analyse de l’égalité salariale. Les résultats de cette analyse doivent être vérifiés par un organisme indépendant et communiqués au personnel et aux actionnaires avant fin juin 2023 au plus tard.

La plus grande  collection de données à ce jour sur les analyses de l’égalité salariale dans les entreprises suisses apporte désormais des réponses à de nombreuses questions en suspens. 615 entreprises ont été analysées.

L’UPS souhaite que ces chiffres positifs de la réalité des entreprises soient eux aussi pris en compte dans le débat politique. «Les entreprises ont fait de gros efforts pour combattre la discrimination salariale en raison du sexe», explique Valentin Vogt, président de l’UPS.

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Régine de Bosset: "Dans une entreprise, une personne de confiance doit être proposée dans des cas de gestion interne des conflits."

Tout employeur doit mettre à disposition de ses employés une personne de confiance auprès de qui ils peuvent obtenir des conseils et un soutien en cas de conflit interne. Revenant sur la dernière enquête conjoncturelle de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrie (CNCI) et en marge de la conférence du 22 juin consacrée sur le sujet, Régine de Bosset, Responsable du Service Juridique de la CNCI, répond à nos questions.

La gestion des conflits en entreprise, est-ce vraiment un sujet dans les entreprises ?

Oui ! Lors de la dernière enquête conjoncturelle de la CNCI, nous avons posé des questions à nos membres au sujet des conflits en entreprise.  Il  est ressorti que 70% des entreprises sondées connaissaient différentes situations de conflits : problèmes  relationnels, problèmes de communication, problèmes organisationnels (p.e. liés à l’absences de collègues ou changement).

Ces conflits ont un impact indéniable sur la santé des employés. En effet, ils seraient la cause de plus de la moitié des arrêts de travail selon une étude de 2022. Ces arrêts sont généralement de longue durée (sept mois en moyenne) et dans presque la moitié des cas, les personnes touchées finissent par perdre leur emploi. De plus, les conflits entraînent des répercussions dommageables sur le fonctionnement de l’organisation.

Comment les entreprises résolvent-elles ces situations ?

Selon notre enquête, 32% des entreprises ont mis sur place un dispositif de gestion des conflits. Dans les entreprises qui n’ont de dispositif ad hoc, les situations de conflits internes sont réglées dans 82% des cas par la Direction et dans 27% des cas par le Service des ressources humaines. Mais, cela ne les libère pas de leurs obligations légales en la matière.

Que prévoit la loi en matière de gestion des conflits ?

L’employeur a l’obligation de protéger la santé de ses employés et de prendre les mesures nécessaires pour gérer les risques psychosociaux selon l’art. 6 de la loi fédérale sur le travail (LTr) et l’art. 2 OLT 3. Ces mesures ont pour objectif de garantir un bon climat de travail, notamment en donnant la possibilité aux employés concernés de trouver conseil et soutien auprès d’une personne de confiance. Cette personne ne doit pas se trouver dans la hiérarchie de l’entreprise, elle doit être spécialement formée en la matière et respecter la confidentialité.

Que propose la CNCI par rapport à la gestion des conflits internes en entreprise?

La CNCI propose un service de gestion des conflits. Grâce à ce dernier, les employé de toute entreprise ayant adhéré à ce service ont accès facilement, rapidement et en toute confidentialité, à une personne de confiance désignée par la CNCI.

En outre, lors d'un 5 à 7, le 20 juin 2023, nous organiserons une conférence sur la gestion des conflits en entreprise. Nous rappellerons les exigences légales applicables, nous reviendrons sur la définition des risques psychosociaux et décrirons notamment le rôle et les tâches d’une personne de confiance. Les différentes formes de dispositifs possibles seront passés en revue et la mise en œuvre de la médiation en entreprise et ses avantages seront présentés.

AUTRE LIEN

Programme de la conférence du 22 juin consacrée à la gestion interne des conflits, cliquer ici

Régine de Bosset: "Dans une entreprise, une personne de confiance doit être proposée dans des cas de gestion interne des conflits."

Tout employeur doit mettre à disposition de ses employés une personne de confiance auprès de qui ils peuvent obtenir des conseils et un soutien en cas de conflit interne. Revenant sur la dernière enquête conjoncturelle de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrie (CNCI) et en marge de la conférence du 22 juin consacrée sur le sujet, Régine de Bosset, Responsable du Service Juridique de la CNCI, répond à nos questions.

La gestion des conflits en entreprise, est-ce vraiment un sujet dans les entreprises ?

Oui ! Lors de la dernière enquête conjoncturelle de la CNCI, nous avons posé des questions à nos membres au sujet des conflits en entreprise.  Il  est ressorti que 70% des entreprises sondées connaissaient différentes situations de conflits : problèmes  relationnels, problèmes de communication, problèmes organisationnels (p.e. liés à l’absences de collègues ou changement).

Ces conflits ont un impact indéniable sur la santé des employés. En effet, ils seraient la cause de plus de la moitié des arrêts de travail selon une étude de 2022. Ces arrêts sont généralement de longue durée (sept mois en moyenne) et dans presque la moitié des cas, les personnes touchées finissent par perdre leur emploi. De plus, les conflits entraînent des répercussions dommageables sur le fonctionnement de l’organisation.

Comment les entreprises résolvent-elles ces situations ?

Selon notre enquête, 32% des entreprises ont mis sur place un dispositif de gestion des conflits. Dans les entreprises qui n’ont de dispositif ad hoc, les situations de conflits internes sont réglées dans 82% des cas par la Direction et dans 27% des cas par le Service des ressources humaines. Mais, cela ne les libère pas de leurs obligations légales en la matière.

Que prévoit la loi en matière de gestion des conflits ?

L’employeur a l’obligation de protéger la santé de ses employés et de prendre les mesures nécessaires pour gérer les risques psychosociaux selon l’art. 6 de la loi fédérale sur le travail (LTr) et l’art. 2 OLT 3. Ces mesures ont pour objectif de garantir un bon climat de travail, notamment en donnant la possibilité aux employés concernés de trouver conseil et soutien auprès d’une personne de confiance. Cette personne ne doit pas se trouver dans la hiérarchie de l’entreprise, elle doit être spécialement formée en la matière et respecter la confidentialité.

Que propose la CNCI par rapport à la gestion des conflits internes en entreprise?

La CNCI propose un service de gestion des conflits. Grâce à ce dernier, les employé de toute entreprise ayant adhéré à ce service ont accès facilement, rapidement et en toute confidentialité, à une personne de confiance désignée par la CNCI.

En outre, lors d'un 5 à 7, le 20 juin 2023, nous organiserons une conférence sur la gestion des conflits en entreprise. Nous rappellerons les exigences légales applicables, nous reviendrons sur la définition des risques psychosociaux et décrirons notamment le rôle et les tâches d’une personne de confiance. Les différentes formes de dispositifs possibles seront passés en revue et la mise en œuvre de la médiation en entreprise et ses avantages seront présentés.

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Programme de la conférence du 22 juin consacrée à la gestion interne des conflits, cliquer ici