Regards croisés sur la conjoncture - CNCI et Service de l'économie

Quel est le moral des entreprises neuchâteloises ? Quelles sont les perspectives économiques pour le Canton de Neuchâtel ? Quels défis sont à relever par les entreprises industrielles par rapport à la conjoncture incertaine? Quelles stratégies pourraient-elles suivre ? Des réponses à ces questions ont été données au cours de l’événement "Regards croisés sur la conjoncture neuchâteloise", organisé par la Chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrie (CNCI) et le Service de l'Économie du canton de Neuchâtel (NECO).

Alain Ribaux, Conseiller d’État, Chef du département de l’économie, de la sécurité et de la culture, et Sandra Menoud, Vice-Présidente de la CNCI, ont ouvert la manifestation. Florian Németi, Directeur de la CNCI, et Matthieu Aubert, Chef du service de l’économie du Canton de Neuchâtel, ont livré leurs analyses sur le climat conjoncturel.

Alexandre Hirter, CEO d’Etel SA, Marc Schuler, Managing Director de DIXI Polytool SA, Nabil Francis, CEO de Felco SA et Alain Sponem, CFO de Sowind Group SA, ont participé à la table ronde « Défis et stratégies industriels face à la conjoncture - Stimuler la croissance économique ». Cette table ronde était animée par Adrien Juvet, Rédacteur en chef RTN.

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Regards croisés sur la conjoncture - CNCI et Service de l'économie

Quel est le moral des entreprises neuchâteloises ? Quelles sont les perspectives économiques pour le Canton de Neuchâtel ? Quels défis sont à relever par les entreprises industrielles par rapport à la conjoncture incertaine? Quelles stratégies pourraient-elles suivre ? Des réponses à ces questions ont été données au cours de l’événement "Regards croisés sur la conjoncture neuchâteloise", organisé par la Chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrie (CNCI) et le Service de l'Économie du canton de Neuchâtel (NECO).

Alain Ribaux, Conseiller d’État, Chef du département de l’économie, de la sécurité et de la culture, et Sandra Menoud, Vice-Présidente de la CNCI, ont ouvert la manifestation. Florian Németi, Directeur de la CNCI, et Matthieu Aubert, Chef du service de l’économie du Canton de Neuchâtel, ont livré leurs analyses sur le climat conjoncturel.

Alexandre Hirter, CEO d’Etel SA, Marc Schuler, Managing Director de DIXI Polytool SA, Nabil Francis, CEO de Felco SA et Alain Sponem, CFO de Sowind Group SA, ont participé à la table ronde « Défis et stratégies industriels face à la conjoncture - Stimuler la croissance économique ». Cette table ronde était animée par Adrien Juvet, Rédacteur en chef RTN.

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Les entreprises neuchâteloises affichent encore une bonne forme, mais sont sur leurs gardes pour 2024

Les entreprises affichent encore une bonne forme en 2023, malgré une incertitude ambiante due à à une situation géopolitique tendue et à des augmentations de prix en tous genres. 237 entreprises neuchâteloises membres de la CNCI l’ont communiqué dans un sondage effectué du 11 septembre au 29 octobre 2023. La marche des affaires en 2023 a embrayé sur la très bonne année 2022. Les entreprises anticipent une fin d’année 2023 un premier trimestre 2024 positifs. Au-delà de ces échéances, les entreprises paraissent beaucoup plus prudentes.  Au niveau des effectifs du personnel, les entreprises visent une grande stabilité pour 2024. Selon les entreprises sondées, les salaires devraient augmenter en moyenne de 2.1% en 2024. 43% des entreprises sondées pensent investir en 2024.

49% des entreprises sondées considèrent la marche actuelle des affaires comme « bonne à excellente », contre 10%, « mauvaise à médiocre ». D’ici la fin du premier trimestre 2024,  l’optimisme prévaut encore : 39% estiment que la marche des affaires sera « bonne à excellente ». A partir du deuxième trimestre 2024, il n’y a plus que 26% à anticiper une marche des affaires comme « bonne à excellente » ; 27 % des entreprises sont pessimistes par rapport à leurs affaires.  73% des entreprises visent une stabilité des effectifs en 2024, alors que 22% des entreprises sondées pensent les augmenter  et 5% les réduire. Selon les entreprises sondées, les salaires devraient augmenter en moyenne de 2.1% en 2024 (2.3% pour l’industrie et 1.9 % pour les services). 43% des entreprises sondées envisagent des investissements en 2024, ce qui représente le pourcentage le plus élevé depuis 2017. Dans le Canton de Neuchâtel, un montant total de CHF 144 millions pourrait être investi par les entreprises sondées (une vingtaine d’entreprises d’une certaine taille représentant un pourcentage élevé  de cette somme).

Une enquête représentative

L'enquête a été menée par la CNCI du 11 septembre au 29 octobre 2023. Près de 25.5 % de ses membres sollicités y ont répondu, ce qui correspond à 237 réponses (77 entreprises industrielles et 160 sociétés de services). L'ensemble des entreprises ayant répondu occupe 9’702 collaborateurs dans le canton. Dans le cadre de l’enquête, les entreprises ont aussi répondu à des questions en lien avec leur satisfaction des prestations de l’Etat. Ces résultats seront communiqués en début d’année 2024.

Accéder aux résultats de l'enquête

Les entreprises neuchâteloises affichent encore une bonne forme, mais sont sur leurs gardes pour 2024

Les entreprises affichent encore une bonne forme en 2023, malgré une incertitude ambiante due à à une situation géopolitique tendue et à des augmentations de prix en tous genres. 237 entreprises neuchâteloises membres de la CNCI l’ont communiqué dans un sondage effectué du 11 septembre au 29 octobre 2023. La marche des affaires en 2023 a embrayé sur la très bonne année 2022. Les entreprises anticipent une fin d’année 2023 un premier trimestre 2024 positifs. Au-delà de ces échéances, les entreprises paraissent beaucoup plus prudentes.  Au niveau des effectifs du personnel, les entreprises visent une grande stabilité pour 2024. Selon les entreprises sondées, les salaires devraient augmenter en moyenne de 2.1% en 2024. 43% des entreprises sondées pensent investir en 2024.

49% des entreprises sondées considèrent la marche actuelle des affaires comme « bonne à excellente », contre 10%, « mauvaise à médiocre ». D’ici la fin du premier trimestre 2024,  l’optimisme prévaut encore : 39% estiment que la marche des affaires sera « bonne à excellente ». A partir du deuxième trimestre 2024, il n’y a plus que 26% à anticiper une marche des affaires comme « bonne à excellente » ; 27 % des entreprises sont pessimistes par rapport à leurs affaires.  73% des entreprises visent une stabilité des effectifs en 2024, alors que 22% des entreprises sondées pensent les augmenter  et 5% les réduire. Selon les entreprises sondées, les salaires devraient augmenter en moyenne de 2.1% en 2024 (2.3% pour l’industrie et 1.9 % pour les services). 43% des entreprises sondées envisagent des investissements en 2024, ce qui représente le pourcentage le plus élevé depuis 2017. Dans le Canton de Neuchâtel, un montant total de CHF 144 millions pourrait être investi par les entreprises sondées (une vingtaine d’entreprises d’une certaine taille représentant un pourcentage élevé  de cette somme).

Une enquête représentative

L'enquête a été menée par la CNCI du 11 septembre au 29 octobre 2023. Près de 25.5 % de ses membres sollicités y ont répondu, ce qui correspond à 237 réponses (77 entreprises industrielles et 160 sociétés de services). L'ensemble des entreprises ayant répondu occupe 9’702 collaborateurs dans le canton. Dans le cadre de l’enquête, les entreprises ont aussi répondu à des questions en lien avec leur satisfaction des prestations de l’Etat. Ces résultats seront communiqués en début d’année 2024.

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Le télétravail des frontaliers – où en est-on ?

(article du 17.10.23 mis à jour)


Que ce soit en matière fiscale ou en matière d’assurances sociales, la Suisse et ses pays voisins ont conclu des accords afin de permettre aux employés frontaliers de continuer à télétravailler sans changement en matière d’impôt et d’assujettissement aux assurances sociales.


Accord multilatéral en matière d’assurances sociales

La Suisse et plusieurs pays de l’Union européenne (notamment la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Autriche, la Belgique, le Luxembourg, le Liechtenstein, l’Espagne et le Portugal) ont conclu un accord multilatéral afin de régler la question de l’assujettissement aux assurances sociales en cas de télétravail. Selon cet accord entré en vigueur à partir du 1er juillet 2023, les frontaliers peuvent effectuer de 25 à 49.9% de leur temps de travail en télétravail sans que cela n’implique d’assujettissement dans le pays de résidence.
Pour que cet accord s’applique, l’Etat du siège de l’employeur et celui où se trouve la résidence de l’employé doivent tous les deux avoir signé l’accord. Il ne s’applique qu’aux personnes ayant la nationalité suisse ou celle d’un pays de l’UE ou de l’AELE. La France pose comme condition supplémentaire que la décision d’effectuer du télétravail résulte d’un accord entre les parties au contrat de travail attesté par un avenant, un accord collectif ou une charte (à ce propos nous vous renvoyons au modèle de convention de télétravail établi par les organisations économiques romande). Cet accord ne s’applique pas aux employés qui effectuent d’autres activités dans l’Etat de résidence en plus du télétravail (p.ex. des visites chez des clients ou une activité annexe indépendante) ou d’autres activités dans d’autres Etats de l’UE/AELE.
Pour bénéficier de cet accord, l’employeur doit faire une demande auprès de sa caisse de compensation ou directement sur la plateforme ALPS afin d’obtenir une attestation A1 spécifique au télétravail transfrontalier d’une durée maximum de 3 ans, prolongeable. Les demandes effectuées jusqu’à fin juin 2024 bénéficient d’un effet rétroactif au 1er juillet 2023. Si la demande est déposée à partir du 1er juillet 2024, l’effet rétroactif ne sera que de 3 mois.
Lorsque le télétravail est inférieur à 25% dans l’Etat de résidence, l’accord multilatéral ne s’applique pas et ce sont les règles usuelles de détermination de la législation applicables qui s’appliquent. Dans un tel cas, il s’agit pour l’employeur suisse ou l’employé de demander auprès du service Mobilité Internationale de l’URSSAF de déterminer la législation applicable (DLA). Si l’URSSAF considère que l’employé est assujetti en Suisse c’est ensuite la caisse de compensation de l’employeur qui établira une attestation A1. 


Accord fiscal franco-suisse

Selon l’accord conclu entre la France et la Suisse concernant l’exercice du télétravail dans le cadre de l’accord du 11 avril 1983 (concernant notamment le canton de Neuchâtel), à partir du 1er janvier 2023, les frontaliers français sont en droit de télétravailler jusqu’à 40% de leur temps de travail par année civile sans que cela n’impacte leur statut fiscal. Le télétravail effectué dans cette limite est considéré comme étant effectué en Suisse. Le taux de 40% doit être calculé proportionnellement en cas d’emploi à temps partiel.
L’accord précise que le taux de 40% inclut les missions temporaires (voyages d’affaires) exercées par le salarié pour le compte de son employeur dans l’Etat de résidence ou dans un Etat tiers, pour autant que leur durée cumulée n’excède pas 10 jours par année. Il s’agit donc de respecter deux limites, d’une part la limite de 40% de télétravail et d’autre part la limite de 10 jours de voyages d’affaires.
Ainsi, les frontaliers français effectuant du télétravail dans les limites précitées restent soumis à l’accord franco-suisse de 1983. Selon cet accord, le frontalier, c’est-à-dire la personne qui passe la frontière tous les jours, est exonéré de l’impôt à la source pour autant qu’il fournisse chaque année et à chacun de ses employeurs, l’attestation de résidence fiscale française (formulaire 2041).


Conclusions

Étant donné que les différents accords prévoient des seuils de tolérance différents, la plupart des associations économiques romandes recommandent d’appliquer le plus petit taux prévu, soit du télétravail ne dépassant pas 40%, c’est-à-dire deux jours par semaine pour un plein temps. Toutefois, si l’employé est amené à effectuer des voyages d’affaires dans son Etat de résidence, la totalité du temps de travail dans cet Etat (télétravail et voyages d’affaires) devra rester inférieur à 25%.

Télécharger la convention de télétravail et guide télétravail transfrontalier