Les entreprises neuchâteloises, en particulier les sociétés industrielles, tirent la langue.

Les entreprises neuchâteloises tirent la langue, en particulier les sociétés industrielles. Depuis 2023, la marche des affaires des entreprises neuchâteloises s’érode et le pourcentage d’entreprises ayant l’intention d’investir continue à baisser. Sur le front de l’emploi, les perspectives sont sombres dans le secteur industriel. L’instabilité géopolitique touche 53% des entreprises de services et 86% des entreprises industrielles  Des impacts comme la hausse des coûts des importations, les baisses des commandes, les difficultés à exporter et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement se font plus sentir dans les entreprises industrielles que dans celles des services. Cette instabilité pousse les entreprises industrielles à prendre les devants pour s’adapter à la situation. L’enquête met en lumière des types de réglementations qui engendrent de la surcharge administrative, beaucoup plus ressentie par les petites entreprises que par les grandes. 

Pour les services,  la marche actuelle des affaires est encore bonne :  37% des sondé l’estiment comme  «bonne à excellente», contre 17% «mauvaise à médiocre». Les perspectives commencent à se détériorer dans un horizon de 6 mois. Elles deviennent mauvaises au-delà de six mois : elles ne sont plus que 22% à anticiper une marche des affaires « bonne à excellente » contre 30 % « mauvaise à médiocre ». Nous assistons donc à une inversion de tendance.

Pour les entreprises industrielles, la situation actuelle est compliquée : 48% considèrent la marche des affaires comme « médiocre à mauvaise » contre 18% comme « bonne à excellente ». La dégradation se poursuit dans l’horizon de six mois. Au-delà de six mois, les prévisions sont très préoccupantes : l’étude souligne qu’il y a 7 fois plus d’entreprises industrielles pessimistes (61%) qu’optimistes (9%). Dans le domaine industriel, nous assistons à un clair renforcement de la tendance baissière de la marche des affaires.
En ce qui concerne les effectifs 2026, 18% des entreprises industrielle envisagent de réduire leurs effectifs contre 11% qui envisagent de les augmenter. Pour les services, la tendance est inverse (15% augmentation et 8% diminution). Par rapport à 2025, pour le moment, c’est encore la stabilité des effectifs qui prévaut dans les deux secteurs d’activités.

L’augmentation moyenne des salaires en 2025 s’est montée à 1.7%. Elle devrait s’élever à 1.0% en 2026 : secteur  secondaire (0.8%) et secteur tertiaire (1.1%). En observant la répartition de l’évolution des salaires pour 2026, 46% des entreprises de services ne devraient pas augmenter leurs salaires contre 39% dans l’industrie.

Pour ce qui est des investissements,  depuis 2020, nous assistons au plus bas taux (33%) des entreprises ayant l’intention d’investir dans les six prochains mois. 46% des entreprises industrielles et 26% envisagent de le faire en 2026. Dans le Canton de Neuchâtel, un montant total de CHF 186 millions est annoncé par les entreprises sondées (plus du 80% de ce montant est réparti sur six entreprises sondées). 

Résilience face à l’instabilité géopolitique
L’instabilité géopolitique (conflits, guerre commerciale et tarifs douaniers) touche 53% des entreprises de services et 86% des entreprises industrielles  Pour les entreprises industrielles, les impacts se font fortement ressentir : hausse des coûts des importations (81%), baisses des commandes (32%), difficultés à exporter (27%) et perturbations de la chaîne d’approvisionnement (26%). Pour faire face à l’instabilité géopolitique, les entreprises industrielles sont plus promptes à entreprendre des mesures : diversification produits (27%), restructuration (25%), diversification de marchés (12%).

Surcharge administrative en raison des réglementations étatiques 
Dans ce sondage, les entreprises se sont exprimées sur l’importance de la charge administrative générée par les réglementations étatiques. Les premiers domaines relevés par les sondés sont les assurances sociales (58%), les taxes- dont TVA (48%), les impôts (47%), les dispositions spécifiques au secteur d’activité (47%), les normes environnementales (42%) et le droit du travail / conditions de travail (40%). Selon les entreprises sondées, les charges administratives ayant subi le plus d’augmentation depuis 10 ans sont les normes environnementales (61%), les assurances sociales (58%) et les dispositions spécifiques au secteur d’activité (57%). D’après le sondage, pour venir à bout de la surcharge administrative générée par les réglementations étatiques, les petites entreprises doivent consacrer 5 fois plus de temps par collaborateur (127 minutes par mois) que les plus grandes entreprises (24 minutes par mois).

Réactions de Florian Németi
Les résultats de notre enquête ne constituent pas une surprise, tant ils font écho aux feedbacks que nous recevons lors de contacts avec nos membres. La situation des droits de douane amplifie une tendance baissière que nous observons depuis 2023. Cette dégradation continue de la marche des affaires pour les entreprises industrielles met en péril la place industrielle suisse et neuchâteloise en particulier. Note positive : les services s’en sortent relativement bien, car ils sont principalement axés sur le marchés intérieur… mais ils risquent de subir les conséquences à moyen terme d’un affaissement du secteur industriel. La force du franc pénalise les entreprises exportatrices, qui, selon notre enquête, prennent les devants pour faire face à la situation. Notre enquête relève aussi l’importance de la surcharge administrative générée par les réglementations étatiques. Les plus petites entreprises en font particulièrement les frais. Dans une période économique très difficile, une simplification et un allègement réglementaires sont vivement souhaitables.

Une enquête représentative
L'enquête a été menée par la CNCI du 10 septembre au 28 octobre 2025. 26.3 % de ses membres sollicités y ont répondu, ce qui correspond à 258 réponses (87 entreprises industrielles et 171 sociétés de services). L'ensemble des entreprises ayant répondu au questionnaire occupe 10’879 collaborateurs dans le canton. LA CNCI REMERCIE CHALEUREUSEMENT LES ENTREPRISES AYANT PARTICIPÉ À CETTE ENQUÊTE.

Présentation graphique des résultats

Retour médias

RTN (interview Florian Németi)

ArcInfo (article réservé aux Abonnés)

 

Autre liens

Retours sur l'événement "Regards croisés sur la conjoncture neuchâteloise"

Plan d'action du Conseil d'Etat en faveur de l'économie et de l'emploi

 

Les entreprises neuchâteloises, en particulier les sociétés industrielles, tirent la langue.

Les entreprises neuchâteloises tirent la langue, en particulier les sociétés industrielles. Depuis 2023, la marche des affaires des entreprises neuchâteloises s’érode et le pourcentage d’entreprises ayant l’intention d’investir continue à baisser. Sur le front de l’emploi, les perspectives sont sombres dans le secteur industriel. L’instabilité géopolitique touche 53% des entreprises de services et 86% des entreprises industrielles  Des impacts comme la hausse des coûts des importations, les baisses des commandes, les difficultés à exporter et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement se font plus sentir dans les entreprises industrielles que dans celles des services. Cette instabilité pousse les entreprises industrielles à prendre les devants pour s’adapter à la situation. L’enquête met en lumière des types de réglementations qui engendrent de la surcharge administrative, beaucoup plus ressentie par les petites entreprises que par les grandes. 

Pour les services,  la marche actuelle des affaires est encore bonne :  37% des sondé l’estiment comme  «bonne à excellente», contre 17% «mauvaise à médiocre». Les perspectives commencent à se détériorer dans un horizon de 6 mois. Elles deviennent mauvaises au-delà de six mois : elles ne sont plus que 22% à anticiper une marche des affaires « bonne à excellente » contre 30 % « mauvaise à médiocre ». Nous assistons donc à une inversion de tendance.

Pour les entreprises industrielles, la situation actuelle est compliquée : 48% considèrent la marche des affaires comme « médiocre à mauvaise » contre 18% comme « bonne à excellente ». La dégradation se poursuit dans l’horizon de six mois. Au-delà de six mois, les prévisions sont très préoccupantes : l’étude souligne qu’il y a 7 fois plus d’entreprises industrielles pessimistes (61%) qu’optimistes (9%). Dans le domaine industriel, nous assistons à un clair renforcement de la tendance baissière de la marche des affaires.
En ce qui concerne les effectifs 2026, 18% des entreprises industrielle envisagent de réduire leurs effectifs contre 11% qui envisagent de les augmenter. Pour les services, la tendance est inverse (15% augmentation et 8% diminution). Par rapport à 2025, pour le moment, c’est encore la stabilité des effectifs qui prévaut dans les deux secteurs d’activités.

L’augmentation moyenne des salaires en 2025 s’est montée à 1.7%. Elle devrait s’élever à 1.0% en 2026 : secteur  secondaire (0.8%) et secteur tertiaire (1.1%). En observant la répartition de l’évolution des salaires pour 2026, 46% des entreprises de services ne devraient pas augmenter leurs salaires contre 39% dans l’industrie.

Pour ce qui est des investissements,  depuis 2020, nous assistons au plus bas taux (33%) des entreprises ayant l’intention d’investir dans les six prochains mois. 46% des entreprises industrielles et 26% envisagent de le faire en 2026. Dans le Canton de Neuchâtel, un montant total de CHF 186 millions est annoncé par les entreprises sondées (plus du 80% de ce montant est réparti sur six entreprises sondées). 

Résilience face à l’instabilité géopolitique
L’instabilité géopolitique (conflits, guerre commerciale et tarifs douaniers) touche 53% des entreprises de services et 86% des entreprises industrielles  Pour les entreprises industrielles, les impacts se font fortement ressentir : hausse des coûts des importations (81%), baisses des commandes (32%), difficultés à exporter (27%) et perturbations de la chaîne d’approvisionnement (26%). Pour faire face à l’instabilité géopolitique, les entreprises industrielles sont plus promptes à entreprendre des mesures : diversification produits (27%), restructuration (25%), diversification de marchés (12%).

Surcharge administrative en raison des réglementations étatiques 
Dans ce sondage, les entreprises se sont exprimées sur l’importance de la charge administrative générée par les réglementations étatiques. Les premiers domaines relevés par les sondés sont les assurances sociales (58%), les taxes- dont TVA (48%), les impôts (47%), les dispositions spécifiques au secteur d’activité (47%), les normes environnementales (42%) et le droit du travail / conditions de travail (40%). Selon les entreprises sondées, les charges administratives ayant subi le plus d’augmentation depuis 10 ans sont les normes environnementales (61%), les assurances sociales (58%) et les dispositions spécifiques au secteur d’activité (57%). D’après le sondage, pour venir à bout de la surcharge administrative générée par les réglementations étatiques, les petites entreprises doivent consacrer 5 fois plus de temps par collaborateur (127 minutes par mois) que les plus grandes entreprises (24 minutes par mois).

Réactions de Florian Németi
Les résultats de notre enquête ne constituent pas une surprise, tant ils font écho aux feedbacks que nous recevons lors de contacts avec nos membres. La situation des droits de douane amplifie une tendance baissière que nous observons depuis 2023. Cette dégradation continue de la marche des affaires pour les entreprises industrielles met en péril la place industrielle suisse et neuchâteloise en particulier. Note positive : les services s’en sortent relativement bien, car ils sont principalement axés sur le marchés intérieur… mais ils risquent de subir les conséquences à moyen terme d’un affaissement du secteur industriel. La force du franc pénalise les entreprises exportatrices, qui, selon notre enquête, prennent les devants pour faire face à la situation. Notre enquête relève aussi l’importance de la surcharge administrative générée par les réglementations étatiques. Les plus petites entreprises en font particulièrement les frais. Dans une période économique très difficile, une simplification et un allègement réglementaires sont vivement souhaitables.

Une enquête représentative
L'enquête a été menée par la CNCI du 10 septembre au 28 octobre 2025. 26.3 % de ses membres sollicités y ont répondu, ce qui correspond à 258 réponses (87 entreprises industrielles et 171 sociétés de services). L'ensemble des entreprises ayant répondu au questionnaire occupe 10’879 collaborateurs dans le canton. LA CNCI REMERCIE CHALEUREUSEMENT LES ENTREPRISES AYANT PARTICIPÉ À CETTE ENQUÊTE.

Présentation graphique des résultats

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Retours sur l'événement "Regards croisés sur la conjoncture neuchâteloise"

Plan d'action du Conseil d'Etat en faveur de l'économie et de l'emploi

 

Mesures de politique économique et de politique de l'emploi dans le Canton de Neuchâtel

Le Conseil d'État a présenté aujourd'hui son rapport consacré aux mesures cantonales visant à soutenir les entreprises et les travailleurs-euses affecté-es par la situation conjoncturelle et l'augmentation des droits de douane états-uniens annoncée le 1er août 2025. À travers ce train de mesures, il entend limiter les conséquences de cette hausse sur l'économie et l'emploi dans le canton. Pour son déploiement, il sollicite 7,9 millions de francs par le biais d'un amendement au budget 2026. Le gouvernement inscrit ce plan d'action avec la volonté d'un moratoire visant à préserver tant le partenariat social que la stabilité des conditions-cadre cantonales.

Activation de la task-force économie-emploi

  • Organe opérationnel réunissant les services concernés et les associations faitières de l’économie et des syndicats.
  • Missions : récolter de l’information | procéder à des analyses | identifier des solutions de manière concertée | représenter les intérêts neuchâtelois auprès des autorités fédérales

Création d’un point de contact unique avec hotline et diagnostics rapides

  • Gérée par le NECO
  • Identification et accompagnement des entreprises les plus exposées en particulier les PME
  • Orientation vers les sources d’information existantes
  • Horaires étendus
  • Activable avant la fin de l’année 2025

Coaching et accompagnement des entreprises pour aider au diagnostic de chaque situation

  • Première identification des lignes de produits affectés, de la part du chiffre d’affaires menacée et de l’analyse de la dépendance au marché américain
  • Accompagnement pour l’adaptation des modèles d’affaires, pour l’adaptation des stratégies commerciales et industrielles et encourager la diversification proactive des débouchés

Soutiens à l’innovation et à la diversification des marchés

  • Poursuite des projets de R&D internes aux entreprises faisant partie des DAS afin d’éviter de mettre le personnel du département R&D en RHT ou de procéder à des licenciements, par une aide à fonds perdu (financement de salaires d’ingénieure-s sur une période de 3 à 6 mois; mesure expérimentée pendant le Covid)
  • Aide à fonds perdu pour des projets de transfert de technologie via Microcity (selon l’expérience du projet Next Impulse mis en place suite au COVID) • Partenariat via mandats avec S-GE (agence officielle suisse favorisant l’exportation) pour la prospection de nouveaux marchés

Renforcement des aides LADE

Outil déployé dans le cadre de la politique économique ordinaire du canton, renforcé au travers du plan d’action cantonal

  • Projets d’innovation
  • Aide à la croissance
  • Industrialisation
  • Certification

Positionnement du Conseil d’Etat envers une politique économique contracyclique

Aides au recrutement et/ou formation conditionnées au soutien à l’innovation et à la diversification

  • Mesures complémentaires à celles du NECO en matière de diversification ou d’innovation
  • Venir en appui à l’augmentation et au développement de compétences des travailleurs-euses
  • Ou soutenir des recrutements spécifiques 

Développement des compétences durant la période de RHT

  • Montée en compétence de la main-d’œuvre pour renforcer la compétitivité
  • Financement de formations continues ou spécifiques, pendant la période de RHT, en particulier dans les filières industrielles et activités stratégiques

Le budget pour la réalisation de ces mesures se monte à CHF 7’930’300. Un amendement du Conseil d’État sera déposé pour le budget 2026.

 

Présentation du plan d'action en détails

https://www.ne.ch/medias/Pages/251023-droits-de-douane-plan-action-cantonal.aspx

Réactions par rapport au plan d'action

Mesures de politique économique et de politique de l'emploi dans le Canton de Neuchâtel

Le Conseil d'État a présenté aujourd'hui son rapport consacré aux mesures cantonales visant à soutenir les entreprises et les travailleurs-euses affecté-es par la situation conjoncturelle et l'augmentation des droits de douane états-uniens annoncée le 1er août 2025. À travers ce train de mesures, il entend limiter les conséquences de cette hausse sur l'économie et l'emploi dans le canton. Pour son déploiement, il sollicite 7,9 millions de francs par le biais d'un amendement au budget 2026. Le gouvernement inscrit ce plan d'action avec la volonté d'un moratoire visant à préserver tant le partenariat social que la stabilité des conditions-cadre cantonales.

Activation de la task-force économie-emploi

  • Organe opérationnel réunissant les services concernés et les associations faitières de l’économie et des syndicats.
  • Missions : récolter de l’information | procéder à des analyses | identifier des solutions de manière concertée | représenter les intérêts neuchâtelois auprès des autorités fédérales

Création d’un point de contact unique avec hotline et diagnostics rapides

  • Gérée par le NECO
  • Identification et accompagnement des entreprises les plus exposées en particulier les PME
  • Orientation vers les sources d’information existantes
  • Horaires étendus
  • Activable avant la fin de l’année 2025

Coaching et accompagnement des entreprises pour aider au diagnostic de chaque situation

  • Première identification des lignes de produits affectés, de la part du chiffre d’affaires menacée et de l’analyse de la dépendance au marché américain
  • Accompagnement pour l’adaptation des modèles d’affaires, pour l’adaptation des stratégies commerciales et industrielles et encourager la diversification proactive des débouchés

Soutiens à l’innovation et à la diversification des marchés

  • Poursuite des projets de R&D internes aux entreprises faisant partie des DAS afin d’éviter de mettre le personnel du département R&D en RHT ou de procéder à des licenciements, par une aide à fonds perdu (financement de salaires d’ingénieure-s sur une période de 3 à 6 mois; mesure expérimentée pendant le Covid)
  • Aide à fonds perdu pour des projets de transfert de technologie via Microcity (selon l’expérience du projet Next Impulse mis en place suite au COVID) • Partenariat via mandats avec S-GE (agence officielle suisse favorisant l’exportation) pour la prospection de nouveaux marchés

Renforcement des aides LADE

Outil déployé dans le cadre de la politique économique ordinaire du canton, renforcé au travers du plan d’action cantonal

  • Projets d’innovation
  • Aide à la croissance
  • Industrialisation
  • Certification

Positionnement du Conseil d’Etat envers une politique économique contracyclique

Aides au recrutement et/ou formation conditionnées au soutien à l’innovation et à la diversification

  • Mesures complémentaires à celles du NECO en matière de diversification ou d’innovation
  • Venir en appui à l’augmentation et au développement de compétences des travailleurs-euses
  • Ou soutenir des recrutements spécifiques 

Développement des compétences durant la période de RHT

  • Montée en compétence de la main-d’œuvre pour renforcer la compétitivité
  • Financement de formations continues ou spécifiques, pendant la période de RHT, en particulier dans les filières industrielles et activités stratégiques

Le budget pour la réalisation de ces mesures se monte à CHF 7’930’300. Un amendement du Conseil d’État sera déposé pour le budget 2026.

 

Présentation du plan d'action en détails

https://www.ne.ch/medias/Pages/251023-droits-de-douane-plan-action-cantonal.aspx

Réactions par rapport au plan d'action

Mesures de politique économique et de politique de l'emploi dans le Canton de Neuchâtel

Le Conseil d'État a présenté aujourd'hui son rapport consacré aux mesures cantonales visant à soutenir les entreprises et les travailleurs-euses affecté-es par la situation conjoncturelle et l'augmentation des droits de douane états-uniens annoncée le 1er août 2025. À travers ce train de mesures, il entend limiter les conséquences de cette hausse sur l'économie et l'emploi dans le canton. Pour son déploiement, il sollicite 7,9 millions de francs par le biais d'un amendement au budget 2026. Le gouvernement inscrit ce plan d'action avec la volonté d'un moratoire visant à préserver tant le partenariat social que la stabilité des conditions-cadre cantonales.

Activation de la task-force économie-emploi

  • Organe opérationnel réunissant les services concernés et les associations faitières de l’économie et des syndicats.
  • Missions : récolter de l’information | procéder à des analyses | identifier des solutions de manière concertée | représenter les intérêts neuchâtelois auprès des autorités fédérales

Création d’un point de contact unique avec hotline et diagnostics rapides

  • Gérée par le NECO
  • Identification et accompagnement des entreprises les plus exposées en particulier les PME
  • Orientation vers les sources d’information existantes
  • Horaires étendus
  • Activable avant la fin de l’année 2025

Coaching et accompagnement des entreprises pour aider au diagnostic de chaque situation

  • Première identification des lignes de produits affectés, de la part du chiffre d’affaires menacée et de l’analyse de la dépendance au marché américain
  • Accompagnement pour l’adaptation des modèles d’affaires, pour l’adaptation des stratégies commerciales et industrielles et encourager la diversification proactive des débouchés

Soutiens à l’innovation et à la diversification des marchés

  • Poursuite des projets de R&D internes aux entreprises faisant partie des DAS afin d’éviter de mettre le personnel du département R&D en RHT ou de procéder à des licenciements, par une aide à fonds perdu (financement de salaires d’ingénieure-s sur une période de 3 à 6 mois; mesure expérimentée pendant le Covid)
  • Aide à fonds perdu pour des projets de transfert de technologie via Microcity (selon l’expérience du projet Next Impulse mis en place suite au COVID) • Partenariat via mandats avec S-GE (agence officielle suisse favorisant l’exportation) pour la prospection de nouveaux marchés

Renforcement des aides LADE

Outil déployé dans le cadre de la politique économique ordinaire du canton, renforcé au travers du plan d’action cantonal

  • Projets d’innovation
  • Aide à la croissance
  • Industrialisation
  • Certification

Positionnement du Conseil d’Etat envers une politique économique contracyclique

Aides au recrutement et/ou formation conditionnées au soutien à l’innovation et à la diversification

  • Mesures complémentaires à celles du NECO en matière de diversification ou d’innovation
  • Venir en appui à l’augmentation et au développement de compétences des travailleurs-euses
  • Ou soutenir des recrutements spécifiques 

Développement des compétences durant la période de RHT

  • Montée en compétence de la main-d’œuvre pour renforcer la compétitivité
  • Financement de formations continues ou spécifiques, pendant la période de RHT, en particulier dans les filières industrielles et activités stratégiques

Le budget pour la réalisation de ces mesures se monte à CHF 7’930’300. Un amendement du Conseil d’État sera déposé pour le budget 2026.

 

Présentation du plan d'action en détails

https://www.ne.ch/medias/Pages/251023-droits-de-douane-plan-action-cantonal.aspx

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