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21.02.2020 - 09:00

L’économie au Grand Conseil

Formation horlogère

Session février 2020

Vieilles bobines et vieux établis, qu’en est-il de la formation horlogère ?

Une interpellation intéressante déposée par un député demandant quelques explications concernant les investissements que notre canton pouvait faire en termes de machines et d’outils dans la formation horlogère. Des images, diffusées lors du 19h30 sur RTS, démontraient un certain retard sur la France qui suggérait que les talents du domaines horlogers étaient mieux formés chez nos voisins qu’en terres neuchâteloises. L’occasion ici de mettre en lumière les efforts fournis par les entreprises et par le canton afin de garantir une formation de qualité sur notre territoire historiquement horloger. 

L’horlogerie est un domaine d’activité crucial pour le canton de Neuchâtel et incontournable dans le tissu économique. La formation doit se développer de concert avec l’ensemble des acteurs horlogers pour assurer leur pérennité. Le Conseil d’Etat insiste, c’est une quarantaine de formations dispensées à travers l’ensemble du canton ; Du CFC d’horloger à l’ingénieur ES, en passant par le technicien en conception horlogère, toutes contribuent largement à la prospérité du secteur. Les investissements consentis sont importants et il n’est nullement question de les réduire. Par exemple, des lignes de production 4.0 – pointe de la technologie – installées dans les centres de formation, laboratoire de la montre connectée à la HES ou encore de multiples recherches dans l’innovation, démontrent cette clair volonté de poursuivre vers l’excellence. 

Alors non, le canton n’est pas en retard. Il est même plutôt dans une position favorable et ambitieuse. Bien sûr, il est toujours possible de faire plus, et mieux, mais rappelons aussi que pour la formation professionnelle notamment c’est dans les entreprises elles-mêmes que beaucoup de ressources sont investies afin d’offrir aux futures génération les outils et les machines que notre canton mérite. Le monde évolue rapidement et les métiers se transforment ; là est tout le défi que les entreprises, avec le soutien du canton, doivent relever afin de répondre aux besoins du marché.


 

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