Les représentants des entreprises formatrices rassurés par le rejet du Conseil d’Etat de l’initiative « Plus de protection des apprenti.e.s ».

Neuf associations économiques neuchâteloises (AIP, apiah, Chambre immobilière, CNCI, Convention patronale, FER Neuchâtel, FNE, FNSO et UNAM) saluent avec force la décision du Conseil d’Etat de rejeter l’initiative « Plus de protection pour les apprenti.e.s ». Pour elles, le refus de ladite initiative représente une marque de confiance pour le travail assidu de 1350 entreprises formatrices neuchâteloises. L’initiative, déposée par le POP, le Parti socialiste, le SSP, Unia, l’USCN, les Verts et la Grève pour l’Avenir, discrédite les formateurs et met en péril la formation professionnelle dans notre canton.

L’intitulé « Plus de protection des apprenti.e.s » induit que les entreprises formatrices ne se soucient aucunement du bien-être de leurs apprentis. Mais « qui ne soucie pas de la protection des apprenti.e.s ? » si ce n’est justement les entreprises dans lesquelles ils et elles sont formé.e.s ? A ce titre, les milieux économiques se réjouissent que le Conseil d’Etat fasse confiance aux entreprises formatrices et qu’il ne veuille pas rajouter une couche supplémentaire au mille-feuilles administratif de l’apprentissage, déjà bien épais en regard des autres cantons. Les associations abondent dans le sens du gouvernement lorsque ce dernier affirme que «  l’initiative jette le discrédit sur le travail des formatrices et des formateurs en entreprise et met en danger le « contrat-formation » et plus largement le système de formation duale au détriment des jeunes. »

Alors que la formation professionnelle et la dualisation des métiers sont des objectifs stratégiques pour notre canton, les initiants jouent avec le feu et risquent de mettre en danger les outils et les mécanismes mis en place depuis plusieurs années. Pire, il s’agit là d’un signe de défiance qui décourage les entreprises à former des jeunes. Cette initiative ébranle le partenariat social dans notre canton.

Ne pas jeter la suspicion sur les entreprises formatrices

Jean-Claude Baudoin, Secrétaire général de la FNE, farouche défenseur de l’apprentissage en entreprise, réagit à chaud à cette décision : « En 2018, après de longues réflexions et discussions, les milieux économiques ont accepté le principe du contrat-formation (une taxe sur la masse salariale) pour augmenter la part de l’apprentissage en mode dual. Les associations professionnelles ont ensuite pris leur bâton de pélerin pour encourager leurs membres à former des apprenti.e.s. La démarche a porté ces fruits : le taux de dualisation a augmenté. Il s’agit de continuer à encourager cette dynamique, non pas en jetant la suspicion (contrôle non annoncés dans les entreprises formatrices) sur les conditions de travail dans les entreprises formatrices, mais plutôt à mettre en avant leur rôle social en donnant des perspectives aux jeunes et leur volonté à faire face à la pénurie de main-d’œuvre. »

Un dispositif qui fonctionne déjà et qui n’a pas besoin de doublons

Séverine Favre, Secrétaire générale de l’apiah, rappelle que les entreprises formatrices font déjà l’objet de nombreux contrôles : « Un dispositif existe déjà au niveau de l’Etat et des associations professionnelles pour surveiller les entreprises formatrices. L’Office des apprentissage est notamment en contact avec toutes les entreprises formatrices et intervient lorsque ces dernières manquent à leurs devoirs (elle peut notamment retirer l’autorisation de former). En outre, l’Office des apprentissages suit les 4200 apprentis neuchâtelois et a donc l’opportunité constante de transmettre des feedbacks à leurs employeurs. ». Séverine Favre rajoute encore : « D’autres contrôles se font au niveau du Service de l’emploi (SEMP), l'Office des relations et des conditions de travail (ORCT), du SCAV (Service de consommation des affaires vétérinaires), mais également des commissions paritaires des CCT étendues. Laissons tout ce dispositif continuer à remplir ses missions, évitons les doublons, épargnons-nous des coûts supplémentaires et surtout laissons les entreprises former les apprenti.e.s. ».

David Guenin, Président de la CNCI, s’exprime au sujet du harcèlement, des violences physiques et psychologiques dont la formation obligatoire aux formateurs et formatrices aurait dû être supervisée par une commission tripartite demandée par l’initiative. Il rappelle que les entreprises y sont sensibilisées en amont notamment par les associations professionnelles et économiques via différents canaux. Il souligne : « Non seulement ces questions sont traitées pour les apprentis, mais aussi pour toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs des entreprises. Enrayer ces phénomènes passe par de la prévention et de la sensibilisation, mais en tout cas pas par des contrôles supplémentaires et par une densification de la réglementation. »

La balle maintenant dans le camp du Grand Conseil

Faisant écho à la conférence de presse du Conseil d’Etat, les neuf associations économiques espèrent que le Grand Conseil « ira dans le même sens » que le Conseil d’Etat et qu’il fera donc aussi confiance aux 1350 entreprises formatrices neuchâteloises et au dispositif de contrôles déjà existants.

Autres liens

Informations données par le Conseil d'Etat

Compte-rendu RTN

Compte-rendu ArcInfo

Compte-rendu Canal Alpha

Les représentants des entreprises formatrices rassurés par le rejet du Conseil d’Etat de l’initiative « Plus de protection des apprenti.e.s ».

Neuf associations économiques neuchâteloises (AIP, apiah, Chambre immobilière, CNCI, Convention patronale, FER Neuchâtel, FNE, FNSO et UNAM) saluent avec force la décision du Conseil d’Etat de rejeter l’initiative « Plus de protection pour les apprenti.e.s ». Pour elles, le refus de ladite initiative représente une marque de confiance pour le travail assidu de 1350 entreprises formatrices neuchâteloises. L’initiative, déposée par le POP, le Parti socialiste, le SSP, Unia, l’USCN, les Verts et la Grève pour l’Avenir, discrédite les formateurs et met en péril la formation professionnelle dans notre canton.

L’intitulé « Plus de protection des apprenti.e.s » induit que les entreprises formatrices ne se soucient aucunement du bien-être de leurs apprentis. Mais « qui ne soucie pas de la protection des apprenti.e.s ? » si ce n’est justement les entreprises dans lesquelles ils et elles sont formé.e.s ? A ce titre, les milieux économiques se réjouissent que le Conseil d’Etat fasse confiance aux entreprises formatrices et qu’il ne veuille pas rajouter une couche supplémentaire au mille-feuilles administratif de l’apprentissage, déjà bien épais en regard des autres cantons. Les associations abondent dans le sens du gouvernement lorsque ce dernier affirme que «  l’initiative jette le discrédit sur le travail des formatrices et des formateurs en entreprise et met en danger le « contrat-formation » et plus largement le système de formation duale au détriment des jeunes. »

Alors que la formation professionnelle et la dualisation des métiers sont des objectifs stratégiques pour notre canton, les initiants jouent avec le feu et risquent de mettre en danger les outils et les mécanismes mis en place depuis plusieurs années. Pire, il s’agit là d’un signe de défiance qui décourage les entreprises à former des jeunes. Cette initiative ébranle le partenariat social dans notre canton.

Ne pas jeter la suspicion sur les entreprises formatrices

Jean-Claude Baudoin, Secrétaire général de la FNE, farouche défenseur de l’apprentissage en entreprise, réagit à chaud à cette décision : « En 2018, après de longues réflexions et discussions, les milieux économiques ont accepté le principe du contrat-formation (une taxe sur la masse salariale) pour augmenter la part de l’apprentissage en mode dual. Les associations professionnelles ont ensuite pris leur bâton de pélerin pour encourager leurs membres à former des apprenti.e.s. La démarche a porté ces fruits : le taux de dualisation a augmenté. Il s’agit de continuer à encourager cette dynamique, non pas en jetant la suspicion (contrôle non annoncés dans les entreprises formatrices) sur les conditions de travail dans les entreprises formatrices, mais plutôt à mettre en avant leur rôle social en donnant des perspectives aux jeunes et leur volonté à faire face à la pénurie de main-d’œuvre. »

Un dispositif qui fonctionne déjà et qui n’a pas besoin de doublons

Séverine Favre, Secrétaire générale de l’apiah, rappelle que les entreprises formatrices font déjà l’objet de nombreux contrôles : « Un dispositif existe déjà au niveau de l’Etat et des associations professionnelles pour surveiller les entreprises formatrices. L’Office des apprentissage est notamment en contact avec toutes les entreprises formatrices et intervient lorsque ces dernières manquent à leurs devoirs (elle peut notamment retirer l’autorisation de former). En outre, l’Office des apprentissages suit les 4200 apprentis neuchâtelois et a donc l’opportunité constante de transmettre des feedbacks à leurs employeurs. ». Séverine Favre rajoute encore : « D’autres contrôles se font au niveau du Service de l’emploi (SEMP), l'Office des relations et des conditions de travail (ORCT), du SCAV (Service de consommation des affaires vétérinaires), mais également des commissions paritaires des CCT étendues. Laissons tout ce dispositif continuer à remplir ses missions, évitons les doublons, épargnons-nous des coûts supplémentaires et surtout laissons les entreprises former les apprenti.e.s. ».

David Guenin, Président de la CNCI, s’exprime au sujet du harcèlement, des violences physiques et psychologiques dont la formation obligatoire aux formateurs et formatrices aurait dû être supervisée par une commission tripartite demandée par l’initiative. Il rappelle que les entreprises y sont sensibilisées en amont notamment par les associations professionnelles et économiques via différents canaux. Il souligne : « Non seulement ces questions sont traitées pour les apprentis, mais aussi pour toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs des entreprises. Enrayer ces phénomènes passe par de la prévention et de la sensibilisation, mais en tout cas pas par des contrôles supplémentaires et par une densification de la réglementation. »

La balle maintenant dans le camp du Grand Conseil

Faisant écho à la conférence de presse du Conseil d’Etat, les neuf associations économiques espèrent que le Grand Conseil « ira dans le même sens » que le Conseil d’Etat et qu’il fera donc aussi confiance aux 1350 entreprises formatrices neuchâteloises et au dispositif de contrôles déjà existants.

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Compte-rendu RTN

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Compte-rendu Canal Alpha

Les représentants des entreprises formatrices rassurés par le rejet du Conseil d’Etat de l’initiative « Plus de protection des apprenti.e.s ».

Neuf associations économiques neuchâteloises (AIP, apiah, Chambre immobilière, CNCI, Convention patronale, FER Neuchâtel, FNE, FNSO et UNAM) saluent avec force la décision du Conseil d’Etat de rejeter l’initiative « Plus de protection pour les apprenti.e.s ». Pour elles, le refus de ladite initiative représente une marque de confiance pour le travail assidu de 1350 entreprises formatrices neuchâteloises. L’initiative, déposée par le POP, le Parti socialiste, le SSP, Unia, l’USCN, les Verts et la Grève pour l’Avenir, discrédite les formateurs et met en péril la formation professionnelle dans notre canton.

L’intitulé « Plus de protection des apprenti.e.s » induit que les entreprises formatrices ne se soucient aucunement du bien-être de leurs apprentis. Mais « qui ne soucie pas de la protection des apprenti.e.s ? » si ce n’est justement les entreprises dans lesquelles ils et elles sont formé.e.s ? A ce titre, les milieux économiques se réjouissent que le Conseil d’Etat fasse confiance aux entreprises formatrices et qu’il ne veuille pas rajouter une couche supplémentaire au mille-feuilles administratif de l’apprentissage, déjà bien épais en regard des autres cantons. Les associations abondent dans le sens du gouvernement lorsque ce dernier affirme que «  l’initiative jette le discrédit sur le travail des formatrices et des formateurs en entreprise et met en danger le « contrat-formation » et plus largement le système de formation duale au détriment des jeunes. »

Alors que la formation professionnelle et la dualisation des métiers sont des objectifs stratégiques pour notre canton, les initiants jouent avec le feu et risquent de mettre en danger les outils et les mécanismes mis en place depuis plusieurs années. Pire, il s’agit là d’un signe de défiance qui décourage les entreprises à former des jeunes. Cette initiative ébranle le partenariat social dans notre canton.

Ne pas jeter la suspicion sur les entreprises formatrices

Jean-Claude Baudoin, Secrétaire général de la FNE, farouche défenseur de l’apprentissage en entreprise, réagit à chaud à cette décision : « En 2018, après de longues réflexions et discussions, les milieux économiques ont accepté le principe du contrat-formation (une taxe sur la masse salariale) pour augmenter la part de l’apprentissage en mode dual. Les associations professionnelles ont ensuite pris leur bâton de pélerin pour encourager leurs membres à former des apprenti.e.s. La démarche a porté ces fruits : le taux de dualisation a augmenté. Il s’agit de continuer à encourager cette dynamique, non pas en jetant la suspicion (contrôle non annoncés dans les entreprises formatrices) sur les conditions de travail dans les entreprises formatrices, mais plutôt à mettre en avant leur rôle social en donnant des perspectives aux jeunes et leur volonté à faire face à la pénurie de main-d’œuvre. »

Un dispositif qui fonctionne déjà et qui n’a pas besoin de doublons

Séverine Favre, Secrétaire générale de l’apiah, rappelle que les entreprises formatrices font déjà l’objet de nombreux contrôles : « Un dispositif existe déjà au niveau de l’Etat et des associations professionnelles pour surveiller les entreprises formatrices. L’Office des apprentissage est notamment en contact avec toutes les entreprises formatrices et intervient lorsque ces dernières manquent à leurs devoirs (elle peut notamment retirer l’autorisation de former). En outre, l’Office des apprentissages suit les 4200 apprentis neuchâtelois et a donc l’opportunité constante de transmettre des feedbacks à leurs employeurs. ». Séverine Favre rajoute encore : « D’autres contrôles se font au niveau du Service de l’emploi (SEMP), l'Office des relations et des conditions de travail (ORCT), du SCAV (Service de consommation des affaires vétérinaires), mais également des commissions paritaires des CCT étendues. Laissons tout ce dispositif continuer à remplir ses missions, évitons les doublons, épargnons-nous des coûts supplémentaires et surtout laissons les entreprises former les apprenti.e.s. ».

David Guenin, Président de la CNCI, s’exprime au sujet du harcèlement, des violences physiques et psychologiques dont la formation obligatoire aux formateurs et formatrices aurait dû être supervisée par une commission tripartite demandée par l’initiative. Il rappelle que les entreprises y sont sensibilisées en amont notamment par les associations professionnelles et économiques via différents canaux. Il souligne : « Non seulement ces questions sont traitées pour les apprentis, mais aussi pour toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs des entreprises. Enrayer ces phénomènes passe par de la prévention et de la sensibilisation, mais en tout cas pas par des contrôles supplémentaires et par une densification de la réglementation. »

La balle maintenant dans le camp du Grand Conseil

Faisant écho à la conférence de presse du Conseil d’Etat, les neuf associations économiques espèrent que le Grand Conseil « ira dans le même sens » que le Conseil d’Etat et qu’il fera donc aussi confiance aux 1350 entreprises formatrices neuchâteloises et au dispositif de contrôles déjà existants.

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Compte-rendu Canal Alpha

Comment obtenir un brevet fédéral en gestion de PME par la validation des acquis d’expérience ?

Comment obtenir un brevet fédéral en gestion de PME par la validation des acquis d’expérience ? Pascale Leutwiler, Vice-Présidente de l'UNAM, répond à cette question. La Déléguée cantonale de Femmes PME Suisse romande explique que cette formation se déroulera aussi sur sol neuchâtelois et qu’elle concerne notamment les femmes qui assument des tâches de direction dans des PME familiales. Cette formation, dispensée par Helvartis et Femmes PME Suisse romande, propose un parcours d’accompagnement pensé pour les autodidactes de la direction d’entreprise.

En quelques mots, la validation des acquis d’expérience (VAE), c’est quoi ?
La VAE, c’est une passerelle entre l’expérience de terrain et la reconnaissance officielle. C’est un outil puissant qui permet à toute personne, notamment aux femmes entrepreneures, indépendantes ou dirigeantes PME, de faire reconnaître officiellement les compétences qu’elles ont développées au fil des années, sans forcément passer par un cursus traditionnel. En bref, c’est donner de la valeur à ce qu’on sait déjà faire et ça, c’est une vraie révolution pour de nombreuses femmes !

Pourquoi les Femmes PME se sont engagées dans le brevet fédéral de Spécialiste en gestion de PME ? Quels ont été les succès en Suisse romande et dans le Canton de Neuchâtel ?
Les Femmes PME se sont engagées dans ce projet avec une conviction forte : les femmes qui gèrent ou participent activement à la gestion de petites entreprises sont souvent des piliers invisibles de notre économie. Leur offrir l’opportunité d’obtenir un brevet fédéral, c’est leur donner une reconnaissance méritée, mais aussi un tremplin vers plus d’autonomie, de crédibilité, et de leadership. En Suisse romande, plusieurs femmes ont déjà franchi le cap avec succès. Dans le canton de Neuchâtel, même si le parcours VAE est encore peu connu, nous avons vu de très belles réussites individuelles, des femmes qui ont enfin pu mettre des mots sur leur compétences et ont acquis une reconnaissance officielle. 

Combien de femmes pourraient être intéressées par l’obtention de ce brevet ? Quel est leur profil ? Et que leur garantit l’obtention de ce titre ?
Des centaines de femmes en Suisse romande pourraient être concernées ! Ce sont souvent des femmes entrepreneures, dirigeantes de PME, indépendantes ou mères de famille qui ont mis leur énergie dans un projet ou une entreprise sans jamais valoriser officiellement leur savoir-faire. Leur profil est très diversifié. Mais ces femmes ont en commun une grande capacité d’adaptation, une volonté de progresser et un vécu professionnel riche.

Obtenir ce brevet leur garantit une reconnaissance nationale, une meilleure employabilité, une légitimité accrue dans leur fonction et souvent, un vrai boost de confiance en soi. C’est aussi une manière de sécuriser leur avenir professionnel et de contribuer à la pérennité de l’entreprise dans un marché de plus en plus compétitif.

Comment vont se dérouler les cours dans le Canton de Neuchâtel ? Quelles sont les modalités de participation ?
Les cours seront organisés de manière flexible, 5 journées réparties sur 8 mois et un dossier à préparer. Les cours se dérouleront notamment dans les locaux de GastroNeuchâtel en journée à Saint-Blaise les 30 & 31 octobre 2025, les 19 & 20 février 2026 ainsi que le 5 juin 2026.

Une grande partie de l’accompagnement est personnalisé : chaque candidate bénéficie d’un suivi individuel pour la préparation de son dossier VAE et de modules adaptés pour renforcer ses compétences là où c’est nécessaire.

Les cheffes d’entreprises qui ont un CFC et qui justifient de 5 ans d’activité, dont au moins 2 ans dans le domaine commercial. Et celles qui n’en ont pas (CFC bien entendu) et qui peuvent justifier de 8 ans d’expérience dans une fonction de direction ou de pilotage d’équipe. 

Les modalités sont simples : il faut avoir de l’expérience significative dans la gestion d’une PME , être motivée à valoriser ses acquis et prête à s’engager dans un processus de quelques mois. L’inscription se fait via Helvartis en collaboration avec Femmes PME Suisse romande.

Pour quelles raisons vous êtes-vous engagée pour rallumer la flamme dans le Canton de Neuchâtel ?
Parce que je crois profondément en la richesse humaine de notre région, et en particulier dans le potentiel de toutes ces femmes qui font vivre nos PME au quotidien. Neuchâtel a une tradition entrepreneuriale forte, mais encore trop peu de femmes osent se faire reconnaître officiellement. Parce que chaque parcours est unique et mérite d’être valorisé. La VAE, c’est la passerelle entre l’expérience et la légitimité, entre le terrain et la reconnaissance officielle. C’est aussi une manière de construire l’avenir, de renforcer le tissu économique local et d’inspirer les jeunes générations.  Quand une femme se lève, c’est souvent tout un réseau qui se met en mouvement !

Infos complémentaires

Helvartis et Femmes PME Suisse romande organisent le 2 juillet à 17h une séance en visio-conférence pour tout vous expliquer. Cette séance est gratuite et ne vous engage à rien !

Inscription sur: www.helvartis.ch/fr/accompagnement-vae

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Femmes PME Suisse romande

Union neuchâteloise des arts & métiers

Comment obtenir un brevet fédéral en gestion de PME par la validation des acquis d’expérience ?

Comment obtenir un brevet fédéral en gestion de PME par la validation des acquis d’expérience ? Pascale Leutwiler, Vice-Présidente de l'UNAM, répond à cette question. La Déléguée cantonale de Femmes PME Suisse romande explique que cette formation se déroulera aussi sur sol neuchâtelois et qu’elle concerne notamment les femmes qui assument des tâches de direction dans des PME familiales. Cette formation, dispensée par Helvartis et Femmes PME Suisse romande, propose un parcours d’accompagnement pensé pour les autodidactes de la direction d’entreprise.

En quelques mots, la validation des acquis d’expérience (VAE), c’est quoi ?
La VAE, c’est une passerelle entre l’expérience de terrain et la reconnaissance officielle. C’est un outil puissant qui permet à toute personne, notamment aux femmes entrepreneures, indépendantes ou dirigeantes PME, de faire reconnaître officiellement les compétences qu’elles ont développées au fil des années, sans forcément passer par un cursus traditionnel. En bref, c’est donner de la valeur à ce qu’on sait déjà faire et ça, c’est une vraie révolution pour de nombreuses femmes !

Pourquoi les Femmes PME se sont engagées dans le brevet fédéral de Spécialiste en gestion de PME ? Quels ont été les succès en Suisse romande et dans le Canton de Neuchâtel ?
Les Femmes PME se sont engagées dans ce projet avec une conviction forte : les femmes qui gèrent ou participent activement à la gestion de petites entreprises sont souvent des piliers invisibles de notre économie. Leur offrir l’opportunité d’obtenir un brevet fédéral, c’est leur donner une reconnaissance méritée, mais aussi un tremplin vers plus d’autonomie, de crédibilité, et de leadership. En Suisse romande, plusieurs femmes ont déjà franchi le cap avec succès. Dans le canton de Neuchâtel, même si le parcours VAE est encore peu connu, nous avons vu de très belles réussites individuelles, des femmes qui ont enfin pu mettre des mots sur leur compétences et ont acquis une reconnaissance officielle. 

Combien de femmes pourraient être intéressées par l’obtention de ce brevet ? Quel est leur profil ? Et que leur garantit l’obtention de ce titre ?
Des centaines de femmes en Suisse romande pourraient être concernées ! Ce sont souvent des femmes entrepreneures, dirigeantes de PME, indépendantes ou mères de famille qui ont mis leur énergie dans un projet ou une entreprise sans jamais valoriser officiellement leur savoir-faire. Leur profil est très diversifié. Mais ces femmes ont en commun une grande capacité d’adaptation, une volonté de progresser et un vécu professionnel riche.

Obtenir ce brevet leur garantit une reconnaissance nationale, une meilleure employabilité, une légitimité accrue dans leur fonction et souvent, un vrai boost de confiance en soi. C’est aussi une manière de sécuriser leur avenir professionnel et de contribuer à la pérennité de l’entreprise dans un marché de plus en plus compétitif.

Comment vont se dérouler les cours dans le Canton de Neuchâtel ? Quelles sont les modalités de participation ?
Les cours seront organisés de manière flexible, 5 journées réparties sur 8 mois et un dossier à préparer. Les cours se dérouleront notamment dans les locaux de GastroNeuchâtel en journée à Saint-Blaise les 30 & 31 octobre 2025, les 19 & 20 février 2026 ainsi que le 5 juin 2026.

Une grande partie de l’accompagnement est personnalisé : chaque candidate bénéficie d’un suivi individuel pour la préparation de son dossier VAE et de modules adaptés pour renforcer ses compétences là où c’est nécessaire.

Les cheffes d’entreprises qui ont un CFC et qui justifient de 5 ans d’activité, dont au moins 2 ans dans le domaine commercial. Et celles qui n’en ont pas (CFC bien entendu) et qui peuvent justifier de 8 ans d’expérience dans une fonction de direction ou de pilotage d’équipe. 

Les modalités sont simples : il faut avoir de l’expérience significative dans la gestion d’une PME , être motivée à valoriser ses acquis et prête à s’engager dans un processus de quelques mois. L’inscription se fait via Helvartis en collaboration avec Femmes PME Suisse romande.

Pour quelles raisons vous êtes-vous engagée pour rallumer la flamme dans le Canton de Neuchâtel ?
Parce que je crois profondément en la richesse humaine de notre région, et en particulier dans le potentiel de toutes ces femmes qui font vivre nos PME au quotidien. Neuchâtel a une tradition entrepreneuriale forte, mais encore trop peu de femmes osent se faire reconnaître officiellement. Parce que chaque parcours est unique et mérite d’être valorisé. La VAE, c’est la passerelle entre l’expérience et la légitimité, entre le terrain et la reconnaissance officielle. C’est aussi une manière de construire l’avenir, de renforcer le tissu économique local et d’inspirer les jeunes générations.  Quand une femme se lève, c’est souvent tout un réseau qui se met en mouvement !

Infos complémentaires

Helvartis et Femmes PME Suisse romande organisent le 2 juillet à 17h une séance en visio-conférence pour tout vous expliquer. Cette séance est gratuite et ne vous engage à rien !

Inscription sur: www.helvartis.ch/fr/accompagnement-vae

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Femmes PME Suisse romande

Union neuchâteloise des arts & métiers