Droits de douane américains

Dossier actualisé, le 25.10.2025

Les droits de douane américains pour les produits suisses sont entrés en vigueur le 7 août. Le Canton de Neuchâtel est durement touché, car 37% de ses exportations sont destinées aux USA (CHF 5.4 milliards en 2024), contre 18% pour la moyenne suisse.

Le Canton de Neuchâtel est le deuxième canton le plus exportateur de Suisse vers les États-Unis, après Bâle-Ville. Les secteurs industriel, horloger et pharmaceutique sont tout particulièrement concernés par cette décision qui menace l'économie d'exportation et l'emploi. Elle renchérit les produits suisses aux USA, et fait perdre de la compétitivité à notre pays par rapport aux pays avec des droits de douane américains plus bas (p.e. Europe: 15%, Royaume-Uni: 10%).

Pour les entreprises touchées par la situation des droits de douane américains, il est recommandé de contacter le Service de l’emploi pour ouvrir un dossier en vue de bénéficier d’indemnités pour du chômage partiel (RHT). A certaines conditions, il est en effet possible de percevoir des indemnités de RHT au motif de droits de douane pénalisants.

Le 23 octobre, Le Conseil d'Etat a présenté un plan d'action en faveur de l'économie neuchâteloise et de l'emploi.

Pour toute demande particulière ou pour tout besoin en lien avec la situation aux USA, prière de contacter charles.constantin@cnci.ch au 032 727 24 30.

Cette page qui se focalise principalement sur les nouvelles dans le Canton de Neuchâtel est actualisée en fonction des diverses annonces.

Questions - réponses sur l'export aux USA: lien sur le webinaire du 14 août organisé par la CNCI et les autres CCI latines

Evénements et éclairages

2 octobre 2025: Comment une PME neuchâteloise peut-elle identifier les meilleurs marchés d'expansion via l'anthropologie digitale et d'autres méthodes numériques ?

6 novembre 2025 Libre commerce et souveraineté nationale : ou pourquoi Trump n’a pas tout faux?

Pétition de SwissMem (jusqu'au 31.10.2025)

Marteau douanier américain imposé à la Suisse : sauvegardons les emplois et aidons les PME maintenant !

Communications officielles

Autres sources d'informations

Divers soutiens aux entreprises concernées

 

Reportages et réactions

24.10.2025

23.10.2025

22.10.2025

18.10.2025

Metalor à l'interview- ArcInfo (réservé aux abonnés)

12.9.2025

22.8.2025

17.8.2025

14.8.2025

13.8.2025

11.8.2025

9.8.2025

8.8.2025

7.8.2025

Avant 7.8.2025

Nous aimerions accueillir un million de visiteurs.

En 2023, La Chaux-de-Fonds a été retenue pour réaliser la première édition de Capitale Culturelle Suisse. Une équipe élargie se mobilise pour dessiner les contours de la manifestation, préparer une riche programmation et nouer des contacts avec différents acteurs associatifs, culturels, politiques. Au mois de juin passé, des représentants d'associations économiques neuchâteloises ont rencontré l'équipe de La Chaux-de-Fonds Capitale culturelle 2027 (lcdf27). Jean Studer, président de lcdf27, Jean-Kley Tullii, vice-président, Olivier Schinz, directeur exécutif et Anna Golisciano, responsable des partenariats ont répondu aux interrogations de la CNCI et d'autres associations économiques.

Depuis quand existe le concept de Capitale culturelle ? Quelles ont été les motivations de villes européennes à devenir Capitales culturelles derrière chaque édition ? 
Le concept est né en 1985 à Athènes, sous l’impulsion de Melina Mercouri, alors ministre grecque de la Culture. Elle propose à son homologue français, Jack Lang, de créer un projet mettant la culture au cœur de l’identité européenne. L’idée : valoriser des villes souvent en marge des grands centres touristiques, en révélant leur richesse culturelle et en favorisant les échanges.

Devenu depuis un programme européen à succès, il a servi de levier pour le développement et la transformation de nombreuses villes. Lille 2004  a durablement renouvelé son image. Marseille-Provence 2013 a révélé une nouvelle dynamique culturelle et permis l’émergence d’équipements structurants comme le MUCEM. Le modèle a inspiré la création d’une version suisse, adaptée à nos réalités territoriales et linguistiques, avec une forte dimension participative et fédératrice.

La Chaux-de-Fonds est la première Capitale culturelle suisse ? Pourquoi a-t-elle été choisie ?
Oui, La Chaux-de-Fonds est la toute première ville à porter ce titre. Elle a été choisie pour la richesse de son histoire industrielle et culturelle, sa vie associative dynamique, son architecture inscrite à l’UNESCO et sa capacité à mobiliser des forces vives locales autour d’un projet ambitieux. C’est une ville créative, atypique, à taille humaine, avec une vraie volonté de se projeter vers l’avenir.

Après 2027, quand aura lieu la prochaine édition de Capitale culturelle suisse ? Comment se fera la sélection de ladite Capitale ?
L’appel à candidature pour la Capitale culturelle suisse 2030 a été lancé. Le choix se fera sur dossier par l'association Capitale Culturelle Suisse, avec des critères liés à la vision artistique, à l’impact territorial, à la durabilité et à la capacité de mise en œuvre. Les éditions se tiendront à tour de rôle dans les différentes régions linguistiques de Suisse.

Revenons à La Chaux-de-Fonds Capitale culturelles suisse 2027 (lcdf27) ? Quelles en seront les grandes lignes ? Quelles surprises attendent les Neuchâtelois ?
lcdf27, c’est une année entière de vie culturelle en effervescence, portée par une programmation rythmée, inclusive et audacieuse. On peut l’imaginer comme une tresse à trois brins : le premier rassemble l’existant – tout ce qui se passe déjà à La Chaux-de-Fonds et qui sera mis en lumière sous le label lcdf27 ; le deuxième est constitué de coproductions conçues avec les institutions, les artistes, les associations et les citoyen·ne.s de la région ; le troisième brin apporte une touche d’ailleurs, avec une programmation nationale et internationale résolument contemporaine. Parmi les surprises pour les Neuchâtelois·es : des événements dans l’espace public et des lieux insolites, mais aussi les cartes blanches mensuelles aux anciens abattoirs, qui verront ce site emblématique se transformer au fil des mois en véritable laboratoire artistique.

Quelles sont les valeurs que transporte lcdf27 ?
lcdf27 repose sur cinq piliers : la créativité, la participation, l’ancrage local, la durabilité et l’ouverture. Elle valorise les identités multiples, les croisements entre disciplines, et s’attache à rendre la culture accessible à toutes et tous.

La durabilité est un terme omniprésent. Comment lcdf27 l'intégrera-t-elle ?
La durabilité est centrale, à la fois dans les pratiques (mobilité douce, production locale, recyclage, mutualisation) et dans les contenus. lcdf27 soutient des projets qui interrogent nos modèles actuels, encourage des approches respectueuses de l’environnement et travaille avec des partenaires engagés sur ces questions. 

Culturellement, qu’est-ce qui sera différent à La Chaux-de-Fonds en 2027 ?
2027 ne sera pas une simple année culturelle : ce sera une année d’effervescence collective. Tous les événements qui auront lieu à La Chaux-de-Fonds en 2027 feront partie intégrante de la manifestation, comme expliqué plus haut. Certaines manifestations régulières prendront la forme d’éditions spéciales, par exemples dans un format plus long ou en mettant en œuvre de nouvelles collaborations. L’enjeu n’est pas de remplacer, mais de renforcer, amplifier et connecter les énergies existantes.

Au juste, comment se gère un tel projet en termes de ressources humaines ?
Le projet est porté par une équipe dédiée, avec une direction artistique et exécutive soutenue par plusieurs secteurs qui gèrent les différents aspects de cette manifestation d’envergure. Le modèle est souple, collaboratif, avec de nombreux partenariats locaux et une implication active des habitant.e.s, bénévoles et associations.

Parlons chiffres. Quel est le budget de la manifestation ? Quelles en seront les sources de financement ? Et sur quelles retombées comptez-vous ?
Le budget prévisionnel tourne autour de 18,5 millions de francs. Il est financé par des contributions publiques (Ville, Canton, Confédération) et parapubliques (Loterie romande), des soutiens privés et des partenariats. Les retombées économiques attendues concernent l’hébergement, la restauration, le tourisme culturel, mais aussi l’image et l’attractivité du territoire sur le long terme.

A 18 mois de la manifestation, quelles sont vos projections en matière de fréquentation ?
L’objectif est de toucher largement les habitants de La Chaux-de-Fonds et du canton, mais aussi d’attirer des publics suisses et étrangers. Grâce aux médias partenaires et à la circulation de certains projets, lcdf27 espère rayonner bien au-delà de la région et doubler son nombre de visites... si nous réussissons notre pari, nous aimerions accueillir un million de visiteurs.

"Industrie & culture" et "Entrepreneuriat & culture", quels sont les liens et les collaborations possibles ?
La culture et l’économie ne sont pas deux mondes séparés, au contraire, ils peuvent s’enrichir mutuellement. Avec lcdf27, nous voulons encourager des collaborations créatives entre les acteurs culturels et les entreprises : design et savoir-faire horloger, innovation sociale, production artistique inspirée des métiers industriels, mécénat de compétences ou encore résidences d’artistes en entreprise.
L’histoire de La Chaux-de-Fonds est celle d’un dialogue fécond entre art et industrie. Nous voulons prolonger ces liens historiques dans un contexte contemporain.

Soyons concrets ! Que peuvent attendre les entreprises neuchâteloises de lcdf27 ?
lcdf27 offre aux entreprises un espace d’opportunités pour atteindre certains de leurs objectifs tout en relevant les défis actuels. En s’associant à cet événement, elles peuvent gagner en visibilité à travers le soutien à des projets culturels, mais aussi contribuer à l’attractivité de la région et à sa capacité à séduire de nouveaux talents. C’est également une façon concrète d’affirmer leur responsabilité sociétale, en prenant part à une initiative qui valorise l’humain, la créativité et la participation. Enfin, lcdf27 offre l’occasion de mettre en lumière leurs métiers, de créer des passerelles entre culture et innovation, et de développer des compétences transversales à travers des collaborations artistiques ou des ateliers partagés.

Vous avez réuni des associations économiques à La Chaux-de-Fonds pour leur présenter le concept de lcdf27 ? Par rapport à lcdf27, que peuvent-elles faire ? Et leurs membres ?
Nous avons souhaité initier ces échanges avec les associations économiques, car nous sommes convaincus qu’une édition réussie de La Chaux-de-Fonds Capitale culturelle suisse 2027 ne peut se concevoir sans l’implication active des milieux économiques. Non seulement parce que l’art et l’industrie partagent ici une histoire étroitement liée, mais surtout parce que lcdf27 est avant tout une manifestation participative, son succès repose sur l’engagement de toutes les forces vives du territoire. 

Les associations économiques ont un rôle clé à jouer. Elles peuvent contribuer à faire connaître lcdf27 dans leurs réseaux, mettre en lumière les opportunités qu’une telle manifestation représente pour les entreprises, et stimuler le dialogue entre art, industrie et innovation. Quant aux entreprises membres, elles peuvent s’engager concrètement en ouvrant leurs portes à la culture, par exemple en accueillant des artistes en résidence ou des interventions culturelles dans leurs locaux. Elles peuvent aussi mettre en place des initiatives pour rapprocher leurs collaboratrices et collaborateurs à la culture et à la programmation de lcdf27, en les incitant à participer activement à cette aventure collective. Enfin, elles peuvent soutenir la manifestation financièrement, par le biais du sponsoring ou du mécénat, ou encore en mettant à disposition des savoir-faire, des matériaux ou des ressources techniques. Plus qu’un simple appui, il s’agit de bâtir ensemble un projet qui reflète l’âme, la richesse et l’ambition de notre région.

D’ici janvier 2027, quelles sont les grandes étapes  de lcdf27 ?
Parmi les jalons importants : la mise en œuvre des projets issus de l’appel à participation, le développement de la programmation officielle, la communication nationale, les recrutements, la montée en puissance de la mobilisation citoyenne, et l’accueil des villes candidates pour 2030, prévu en mai 2026.

Dernière question ! Projetons-nous en 2037 ! Que souhaiteriez-vous qu’on dise de lcdf27, 10 après la tenue de cette première édition de Capitale culturelle suisse ?
Que lcdf27 a marqué un tournant, qu’elle a renforcé le lien au territoire, qu’elle a permis de faire émerger de nouvelles dynamiques culturelles et humaines. Et surtout, qu’elle a laissé des traces durables dans les cœurs et les imaginaires.

 

 

Vous avez une idée ou un projet à réaliser dans le cadre de lcdf27? Une question à poser sur un partenariat avec lcdf27 ?

N'hésitez pas à contacter Anna Golisciano, Responsable partenariats lcdf27, anna.golisciano@lcdf.ch , +41 78 752 14 00

Autres liens

 

Nous aimerions accueillir un million de visiteurs.

En 2023, La Chaux-de-Fonds a été retenue pour réaliser la première édition de Capitale Culturelle Suisse. Une équipe élargie se mobilise pour dessiner les contours de la manifestation, préparer une riche programmation et nouer des contacts avec différents acteurs associatifs, culturels, politiques. Au mois de juin passé, des représentants d'associations économiques neuchâteloises ont rencontré l'équipe de La Chaux-de-Fonds Capitale culturelle 2027 (lcdf27). Jean Studer, président de lcdf27, Jean-Kley Tullii, vice-président, Olivier Schinz, directeur exécutif et Anna Golisciano, responsable des partenariats ont répondu aux interrogations de la CNCI et d'autres associations économiques.

Depuis quand existe le concept de Capitale culturelle ? Quelles ont été les motivations de villes européennes à devenir Capitales culturelles derrière chaque édition ? 
Le concept est né en 1985 à Athènes, sous l’impulsion de Melina Mercouri, alors ministre grecque de la Culture. Elle propose à son homologue français, Jack Lang, de créer un projet mettant la culture au cœur de l’identité européenne. L’idée : valoriser des villes souvent en marge des grands centres touristiques, en révélant leur richesse culturelle et en favorisant les échanges.

Devenu depuis un programme européen à succès, il a servi de levier pour le développement et la transformation de nombreuses villes. Lille 2004  a durablement renouvelé son image. Marseille-Provence 2013 a révélé une nouvelle dynamique culturelle et permis l’émergence d’équipements structurants comme le MUCEM. Le modèle a inspiré la création d’une version suisse, adaptée à nos réalités territoriales et linguistiques, avec une forte dimension participative et fédératrice.

La Chaux-de-Fonds est la première Capitale culturelle suisse ? Pourquoi a-t-elle été choisie ?
Oui, La Chaux-de-Fonds est la toute première ville à porter ce titre. Elle a été choisie pour la richesse de son histoire industrielle et culturelle, sa vie associative dynamique, son architecture inscrite à l’UNESCO et sa capacité à mobiliser des forces vives locales autour d’un projet ambitieux. C’est une ville créative, atypique, à taille humaine, avec une vraie volonté de se projeter vers l’avenir.

Après 2027, quand aura lieu la prochaine édition de Capitale culturelle suisse ? Comment se fera la sélection de ladite Capitale ?
L’appel à candidature pour la Capitale culturelle suisse 2030 a été lancé. Le choix se fera sur dossier par l'association Capitale Culturelle Suisse, avec des critères liés à la vision artistique, à l’impact territorial, à la durabilité et à la capacité de mise en œuvre. Les éditions se tiendront à tour de rôle dans les différentes régions linguistiques de Suisse.

Revenons à La Chaux-de-Fonds Capitale culturelles suisse 2027 (lcdf27) ? Quelles en seront les grandes lignes ? Quelles surprises attendent les Neuchâtelois ?
lcdf27, c’est une année entière de vie culturelle en effervescence, portée par une programmation rythmée, inclusive et audacieuse. On peut l’imaginer comme une tresse à trois brins : le premier rassemble l’existant – tout ce qui se passe déjà à La Chaux-de-Fonds et qui sera mis en lumière sous le label lcdf27 ; le deuxième est constitué de coproductions conçues avec les institutions, les artistes, les associations et les citoyen·ne.s de la région ; le troisième brin apporte une touche d’ailleurs, avec une programmation nationale et internationale résolument contemporaine. Parmi les surprises pour les Neuchâtelois·es : des événements dans l’espace public et des lieux insolites, mais aussi les cartes blanches mensuelles aux anciens abattoirs, qui verront ce site emblématique se transformer au fil des mois en véritable laboratoire artistique.

Quelles sont les valeurs que transporte lcdf27 ?
lcdf27 repose sur cinq piliers : la créativité, la participation, l’ancrage local, la durabilité et l’ouverture. Elle valorise les identités multiples, les croisements entre disciplines, et s’attache à rendre la culture accessible à toutes et tous.

La durabilité est un terme omniprésent. Comment lcdf27 l'intégrera-t-elle ?
La durabilité est centrale, à la fois dans les pratiques (mobilité douce, production locale, recyclage, mutualisation) et dans les contenus. lcdf27 soutient des projets qui interrogent nos modèles actuels, encourage des approches respectueuses de l’environnement et travaille avec des partenaires engagés sur ces questions. 

Culturellement, qu’est-ce qui sera différent à La Chaux-de-Fonds en 2027 ?
2027 ne sera pas une simple année culturelle : ce sera une année d’effervescence collective. Tous les événements qui auront lieu à La Chaux-de-Fonds en 2027 feront partie intégrante de la manifestation, comme expliqué plus haut. Certaines manifestations régulières prendront la forme d’éditions spéciales, par exemples dans un format plus long ou en mettant en œuvre de nouvelles collaborations. L’enjeu n’est pas de remplacer, mais de renforcer, amplifier et connecter les énergies existantes.

Au juste, comment se gère un tel projet en termes de ressources humaines ?
Le projet est porté par une équipe dédiée, avec une direction artistique et exécutive soutenue par plusieurs secteurs qui gèrent les différents aspects de cette manifestation d’envergure. Le modèle est souple, collaboratif, avec de nombreux partenariats locaux et une implication active des habitant.e.s, bénévoles et associations.

Parlons chiffres. Quel est le budget de la manifestation ? Quelles en seront les sources de financement ? Et sur quelles retombées comptez-vous ?
Le budget prévisionnel tourne autour de 18,5 millions de francs. Il est financé par des contributions publiques (Ville, Canton, Confédération) et parapubliques (Loterie romande), des soutiens privés et des partenariats. Les retombées économiques attendues concernent l’hébergement, la restauration, le tourisme culturel, mais aussi l’image et l’attractivité du territoire sur le long terme.

A 18 mois de la manifestation, quelles sont vos projections en matière de fréquentation ?
L’objectif est de toucher largement les habitants de La Chaux-de-Fonds et du canton, mais aussi d’attirer des publics suisses et étrangers. Grâce aux médias partenaires et à la circulation de certains projets, lcdf27 espère rayonner bien au-delà de la région et doubler son nombre de visites... si nous réussissons notre pari, nous aimerions accueillir un million de visiteurs.

"Industrie & culture" et "Entrepreneuriat & culture", quels sont les liens et les collaborations possibles ?
La culture et l’économie ne sont pas deux mondes séparés, au contraire, ils peuvent s’enrichir mutuellement. Avec lcdf27, nous voulons encourager des collaborations créatives entre les acteurs culturels et les entreprises : design et savoir-faire horloger, innovation sociale, production artistique inspirée des métiers industriels, mécénat de compétences ou encore résidences d’artistes en entreprise.
L’histoire de La Chaux-de-Fonds est celle d’un dialogue fécond entre art et industrie. Nous voulons prolonger ces liens historiques dans un contexte contemporain.

Soyons concrets ! Que peuvent attendre les entreprises neuchâteloises de lcdf27 ?
lcdf27 offre aux entreprises un espace d’opportunités pour atteindre certains de leurs objectifs tout en relevant les défis actuels. En s’associant à cet événement, elles peuvent gagner en visibilité à travers le soutien à des projets culturels, mais aussi contribuer à l’attractivité de la région et à sa capacité à séduire de nouveaux talents. C’est également une façon concrète d’affirmer leur responsabilité sociétale, en prenant part à une initiative qui valorise l’humain, la créativité et la participation. Enfin, lcdf27 offre l’occasion de mettre en lumière leurs métiers, de créer des passerelles entre culture et innovation, et de développer des compétences transversales à travers des collaborations artistiques ou des ateliers partagés.

Vous avez réuni des associations économiques à La Chaux-de-Fonds pour leur présenter le concept de lcdf27 ? Par rapport à lcdf27, que peuvent-elles faire ? Et leurs membres ?
Nous avons souhaité initier ces échanges avec les associations économiques, car nous sommes convaincus qu’une édition réussie de La Chaux-de-Fonds Capitale culturelle suisse 2027 ne peut se concevoir sans l’implication active des milieux économiques. Non seulement parce que l’art et l’industrie partagent ici une histoire étroitement liée, mais surtout parce que lcdf27 est avant tout une manifestation participative, son succès repose sur l’engagement de toutes les forces vives du territoire. 

Les associations économiques ont un rôle clé à jouer. Elles peuvent contribuer à faire connaître lcdf27 dans leurs réseaux, mettre en lumière les opportunités qu’une telle manifestation représente pour les entreprises, et stimuler le dialogue entre art, industrie et innovation. Quant aux entreprises membres, elles peuvent s’engager concrètement en ouvrant leurs portes à la culture, par exemple en accueillant des artistes en résidence ou des interventions culturelles dans leurs locaux. Elles peuvent aussi mettre en place des initiatives pour rapprocher leurs collaboratrices et collaborateurs à la culture et à la programmation de lcdf27, en les incitant à participer activement à cette aventure collective. Enfin, elles peuvent soutenir la manifestation financièrement, par le biais du sponsoring ou du mécénat, ou encore en mettant à disposition des savoir-faire, des matériaux ou des ressources techniques. Plus qu’un simple appui, il s’agit de bâtir ensemble un projet qui reflète l’âme, la richesse et l’ambition de notre région.

D’ici janvier 2027, quelles sont les grandes étapes  de lcdf27 ?
Parmi les jalons importants : la mise en œuvre des projets issus de l’appel à participation, le développement de la programmation officielle, la communication nationale, les recrutements, la montée en puissance de la mobilisation citoyenne, et l’accueil des villes candidates pour 2030, prévu en mai 2026.

Dernière question ! Projetons-nous en 2037 ! Que souhaiteriez-vous qu’on dise de lcdf27, 10 après la tenue de cette première édition de Capitale culturelle suisse ?
Que lcdf27 a marqué un tournant, qu’elle a renforcé le lien au territoire, qu’elle a permis de faire émerger de nouvelles dynamiques culturelles et humaines. Et surtout, qu’elle a laissé des traces durables dans les cœurs et les imaginaires.

 

 

Vous avez une idée ou un projet à réaliser dans le cadre de lcdf27? Une question à poser sur un partenariat avec lcdf27 ?

N'hésitez pas à contacter Anna Golisciano, Responsable partenariats lcdf27, anna.golisciano@lcdf.ch , +41 78 752 14 00

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"La CNCI poursuit des objectifs proches du HCC : attractivité, ancrage local, soutien à la formation et compétitivité."

La CNCI est partenaire du HCC pour la saison 2025-2026. Le HCC est un membre CNCI. A la fin juin,  Marc Aubert, Directeur commercial et marketing du HCC, a rencontré Florian Németi, Directeur de la CNCI.  A l'aube de la nouvelle saison, Marc Aubert a répondu à nos questions et a présenté les grandes lignes de ce partenariat. Un événement avec Louis Matte, entraîneur du HCC, est organisé le 27 août à la Business Loge de la Patinoire des Mélèzes.

Quelles sont les ambitions du HCC pour la saison 2024-2025 ?
Sur le plan sportif, terminer parmi les 4 premiers du championnat régulier et décrocher une qualification pour la demi-finale des play-offs. D’un point de vue extra-sportif, dépasser à nouveau les 3000 abonnés et poursuivre notre développement structurel.

Quel est l’impact économique du HCC pour le rayonnement de la Ville de La Chaux-de-Fonds ?
Le HCC permet de faire parler de La Chaux-de-Fonds chaque semaine dans les médias régionaux et nationaux, positivement la plupart du temps. Pour obtenir la même visibilité avec des achats d’espaces, il faudrait engager des moyens marketing très conséquents. Le club est une figure de proue qui entretien la notoriété sportive de la ville. Sur le plan purement économique, c’est aussi une PME de 45 employés qui dépense localement la grande majorité de son budget de plus de CHF 7 millions en englobant l’Academy. Nos fournisseurs proviennent de la région et profitent ainsi directement de l’engouement autour du club.

Quel est l’impact économique du HCC pour le rayonnement du Canton de Neuchâtel ?
Les employés du club habitent quasiment tous dans le Canton de Neuchâtel. Ce sont donc des contribuables qui paient des impôts ici et dépensent leurs salaires auprès des commerçants de la région. Sans oublier le facteur émotionnel positif véhiculé par de bons résultats qui peuvent influer sur le moral de la population et booster la motivation. On ne le répétera jamais assez, le HCC est le club de tout un canton !

Où en est le projet de la nouvelle patinoire ? S’il se concrétise quel sera son rôle pour l’évolution du HCC ?
Le projet a été validé politiquement. Une grande étape a été franchie en début d’année. Ce n’est désormais plus qu’une question de temps pour démarrer les travaux. Il s’agit d’un enjeu vital pour le club. La patinoire actuelle ne répond plus aux normes et aux standards en vigueur. Nous avons besoin d’un outil qui permet d’accueillir les spectateurs et partenaires dans de meilleures conditions. Ceci afin de développer, notamment, les recettes en matière de catering. Il s’agit d’une source de revenus importante pour les organisations sportives professionnelles, à l’image du sponsoring et de la billetterie. Une nouvelle enceinte est un moteur exceptionnel dans une perspective de développement économique.

Les entreprises profitent-elle de la plateforme qu’offre le HCC ? Qu’est-ce qui pourrait être encore amélioré ?
Oui, les entreprises sont nombreuses à se retrouver autour du HCC. Il s’agit d’un excellent moyen de réseautage. On parle de quelque 400 sociétés qui soutiennent le club à l’heure actuelle. J’en profite pour les remercier sincèrement, sans elles rien de serait possible. Nous savons également qu’il y a encore du potentiel à exploiter dans le tissu économique régional et national, mais nous avons justement besoin d’un outil de travail moderne, offrant davantage de confort et possédant plus de places assises. Elles sont toutes vendues depuis 2 ans maintenant et une liste d’attente s’est même constituée.

Quelles sont les différences entre les affaires qui peuvent être générées via le hockey par rapport à d’autres sports comme le basket, le volley ou le football ?
Le hockey est un sport très suivi en Suisse et donc médiatisé. Les retombées en termes de visibilité sont intéressantes et peuvent donc être mieux monétisées. De plus, il s’agit d’un sport d’action où il se passe toujours quelque chose, ça ne nécessite pas une grande connaissance des règles pour apprécier le spectacle. Des non-initiés peuvent ainsi se prendre rapidement au jeu. L’ambiance dans les patinoires suisses est unique et donnent plus facilement envie d’associer une marque aux émotions transmises. Sans oublier que nous privilégions toujours les relations commerciales avec les partenaires du club en priorité.

Qu’est-ce qui vous a incité à vous approcher de la CNCI pour un partenariat. En quoi consistera ce dernier?
Les mondes économiques et sportifs ont toujours été intimement liés. Grâce à notre partenaire C’mon Sports, qui a contribué activement à la mise en place de ce partenariat avec la CNCI, ce projet s’inscrit pleinement dans notre volonté de renforcer le tissu économique neuchâtelois à travers le sport, et plus particulièrement de créer des synergies de business concrètes entre les acteurs du territoire. De plus, la CNCI poursuit des objectifs proches d’un club comme le HCC : attractivité, ancrage local, soutien à la formation, compétitivité, etc. L’idée est donc d’unir nos forces pour permettre au club de poursuivre son développement tout en mettant à disposition des entreprises du Canton sa « machine à émotions » et la plateforme de réseautage qu’elle offre. Cela se matérialisera par des places réservées aux membres de la CNCI dans notre « Business Loge » et des événements organisés en marge des matchs. L’idée est aussi de donner la possibilité aux nouvelles entreprises du Canton de Neuchâtel de pouvoir accélérer leur intégration et celle de leurs collaborateurs.

Qu’attendez-vous de ce partenariat ?
Que de nouvelles personnes découvrent le hockey sur glace, y prennent du plaisir et finalement y voient un intérêt à engager leur entreprise pour soutenir une organisation sportive importante dans notre région.

Deux événements auront lieu en marge de ce partenariat. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Le premier aura lieu le mercredi 27 août à l’occasion d’un déjeuner avec notre entraîneur Louis Matte qui évoquera la notion du leadership. Le deuxième événement se tiendra le vendredi 16 janvier 2026 autour d’un lunch et aura pour thème « l’importance d’un club comme le HCC pour l’attractivité d’une région ». Ça se présentera sous la forme d’une table ronde qui regroupera des représentants des mondes économique, sportif et médiatique. Ces deux événements se dérouleront à la Business Loge de la patinoire des Mélèzes et seront accessibles sur inscription. Nous nous réjouissons beaucoup de ces échanges !

Plus d'infos

Evénement du 27.8.2025 avec Louis Matte

www.hccnet.ch

"La CNCI poursuit des objectifs proches du HCC : attractivité, ancrage local, soutien à la formation et compétitivité."

La CNCI est partenaire du HCC pour la saison 2025-2026. Le HCC est un membre CNCI. A la fin juin,  Marc Aubert, Directeur commercial et marketing du HCC, a rencontré Florian Németi, Directeur de la CNCI.  A l'aube de la nouvelle saison, Marc Aubert a répondu à nos questions et a présenté les grandes lignes de ce partenariat. Un événement avec Louis Matte, entraîneur du HCC, est organisé le 27 août à la Business Loge de la Patinoire des Mélèzes.

Quelles sont les ambitions du HCC pour la saison 2024-2025 ?
Sur le plan sportif, terminer parmi les 4 premiers du championnat régulier et décrocher une qualification pour la demi-finale des play-offs. D’un point de vue extra-sportif, dépasser à nouveau les 3000 abonnés et poursuivre notre développement structurel.

Quel est l’impact économique du HCC pour le rayonnement de la Ville de La Chaux-de-Fonds ?
Le HCC permet de faire parler de La Chaux-de-Fonds chaque semaine dans les médias régionaux et nationaux, positivement la plupart du temps. Pour obtenir la même visibilité avec des achats d’espaces, il faudrait engager des moyens marketing très conséquents. Le club est une figure de proue qui entretien la notoriété sportive de la ville. Sur le plan purement économique, c’est aussi une PME de 45 employés qui dépense localement la grande majorité de son budget de plus de CHF 7 millions en englobant l’Academy. Nos fournisseurs proviennent de la région et profitent ainsi directement de l’engouement autour du club.

Quel est l’impact économique du HCC pour le rayonnement du Canton de Neuchâtel ?
Les employés du club habitent quasiment tous dans le Canton de Neuchâtel. Ce sont donc des contribuables qui paient des impôts ici et dépensent leurs salaires auprès des commerçants de la région. Sans oublier le facteur émotionnel positif véhiculé par de bons résultats qui peuvent influer sur le moral de la population et booster la motivation. On ne le répétera jamais assez, le HCC est le club de tout un canton !

Où en est le projet de la nouvelle patinoire ? S’il se concrétise quel sera son rôle pour l’évolution du HCC ?
Le projet a été validé politiquement. Une grande étape a été franchie en début d’année. Ce n’est désormais plus qu’une question de temps pour démarrer les travaux. Il s’agit d’un enjeu vital pour le club. La patinoire actuelle ne répond plus aux normes et aux standards en vigueur. Nous avons besoin d’un outil qui permet d’accueillir les spectateurs et partenaires dans de meilleures conditions. Ceci afin de développer, notamment, les recettes en matière de catering. Il s’agit d’une source de revenus importante pour les organisations sportives professionnelles, à l’image du sponsoring et de la billetterie. Une nouvelle enceinte est un moteur exceptionnel dans une perspective de développement économique.

Les entreprises profitent-elle de la plateforme qu’offre le HCC ? Qu’est-ce qui pourrait être encore amélioré ?
Oui, les entreprises sont nombreuses à se retrouver autour du HCC. Il s’agit d’un excellent moyen de réseautage. On parle de quelque 400 sociétés qui soutiennent le club à l’heure actuelle. J’en profite pour les remercier sincèrement, sans elles rien de serait possible. Nous savons également qu’il y a encore du potentiel à exploiter dans le tissu économique régional et national, mais nous avons justement besoin d’un outil de travail moderne, offrant davantage de confort et possédant plus de places assises. Elles sont toutes vendues depuis 2 ans maintenant et une liste d’attente s’est même constituée.

Quelles sont les différences entre les affaires qui peuvent être générées via le hockey par rapport à d’autres sports comme le basket, le volley ou le football ?
Le hockey est un sport très suivi en Suisse et donc médiatisé. Les retombées en termes de visibilité sont intéressantes et peuvent donc être mieux monétisées. De plus, il s’agit d’un sport d’action où il se passe toujours quelque chose, ça ne nécessite pas une grande connaissance des règles pour apprécier le spectacle. Des non-initiés peuvent ainsi se prendre rapidement au jeu. L’ambiance dans les patinoires suisses est unique et donnent plus facilement envie d’associer une marque aux émotions transmises. Sans oublier que nous privilégions toujours les relations commerciales avec les partenaires du club en priorité.

Qu’est-ce qui vous a incité à vous approcher de la CNCI pour un partenariat. En quoi consistera ce dernier?
Les mondes économiques et sportifs ont toujours été intimement liés. Grâce à notre partenaire C’mon Sports, qui a contribué activement à la mise en place de ce partenariat avec la CNCI, ce projet s’inscrit pleinement dans notre volonté de renforcer le tissu économique neuchâtelois à travers le sport, et plus particulièrement de créer des synergies de business concrètes entre les acteurs du territoire. De plus, la CNCI poursuit des objectifs proches d’un club comme le HCC : attractivité, ancrage local, soutien à la formation, compétitivité, etc. L’idée est donc d’unir nos forces pour permettre au club de poursuivre son développement tout en mettant à disposition des entreprises du Canton sa « machine à émotions » et la plateforme de réseautage qu’elle offre. Cela se matérialisera par des places réservées aux membres de la CNCI dans notre « Business Loge » et des événements organisés en marge des matchs. L’idée est aussi de donner la possibilité aux nouvelles entreprises du Canton de Neuchâtel de pouvoir accélérer leur intégration et celle de leurs collaborateurs.

Qu’attendez-vous de ce partenariat ?
Que de nouvelles personnes découvrent le hockey sur glace, y prennent du plaisir et finalement y voient un intérêt à engager leur entreprise pour soutenir une organisation sportive importante dans notre région.

Deux événements auront lieu en marge de ce partenariat. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Le premier aura lieu le mercredi 27 août à l’occasion d’un déjeuner avec notre entraîneur Louis Matte qui évoquera la notion du leadership. Le deuxième événement se tiendra le vendredi 16 janvier 2026 autour d’un lunch et aura pour thème « l’importance d’un club comme le HCC pour l’attractivité d’une région ». Ça se présentera sous la forme d’une table ronde qui regroupera des représentants des mondes économique, sportif et médiatique. Ces deux événements se dérouleront à la Business Loge de la patinoire des Mélèzes et seront accessibles sur inscription. Nous nous réjouissons beaucoup de ces échanges !

Plus d'infos

Evénement du 27.8.2025 avec Louis Matte

www.hccnet.ch