Enquête conjoncturelle : le délai pour y participer est prolongé jusqu’au 27 octobre.

L’enquête conjoncturelle court jusqu’au 27 octobre prochain. Emmanuel Raffner est interrogé en tant que Président de la CNCI et Patron d’une PME au sujet de l’importance de cette dernière.

Quelle est l’importance des études et sondages pour la CNCI ?

Pour la CNCI, les résultats des enquêtes et des sondages revêtent une grande importance. Les informations données permettent de mieux connaître la situation économique du moment pour les entreprises : marche des affaires actuelle et perspectives à 6 mois, évolution des effectifs de main d’œuvre, niveau d’investissement. C’est en quelque sorte le pouls de l’économie que nous prenons ! Dans notre rôle, il est indispensable d’avoir cette « photo conjoncturelle » du tissu économique, à la fois pour appuyer les entreprises, mais aussi pour informer le grand public via les médias et pour dialoguer avec les autorités. Et dans ce rôle, nous devons pouvoir nous baser sur des éléments factuels, en provenance directe du terrain neuchâtelois, et non pas sur des constats plus généraux de l’économie suisse ou sur des hypothèses !

L’enquête conjoncturelle a évolué. Son focus a gagné en importance. Comment choisissez-vous les thèmes à traiter ?

Ce sont des choix discutés entre l’équipe de la CNCI et le Comité. Les enjeux fixés par la CNCI fournissent un cadre. Cela explique par exemple le choix de la thématique « Pénurie de main d’œuvre » traitée au printemps dernier.

Les résultats de l’enquête conjoncturelle de cet automne sont particulièrement attendus. Pourquoi ?

Cette enquête va nous permettre de mettre des pourcentages sur des commentaires que nous entendons çà et là. Quel impact a l’inflation et l’insécurité ambiante  sur la marche des affaires des entreprises ? Au travers des résultats de cette étude, nous devrions pouvoir percevoir les tendances que nous présenterons lors de l’événement « Regards croisés sur la conjoncture » organisés par la CNCI et le Service de l’économie (NECO). Enfin, les réponses aux questions relatives aux prestations de l’Etat et à l’attractivité de notre canton seront directement traitées avec le Conseil d’Etat. Elles feront ensuite l’objet de communications à la rentrée 2024.

Que retire un membre de la CNCI de la réalisation d’une enquête conjoncturelle ?

Les patrons d’entreprises sont directement intéressés aux résultats de l’enquête. Par exemple, l’enquête « donne » l’augmentation des salaires pour l’industrie et les services. C’est une information importante pour tout employeur. Plus les entreprises répondent, meilleure est la représentativité des résultats. En outre, les résultats publiés permettent aussi à toute entreprise de situer par rapport aux autres en fonction de la catégorie (services | industrie) et de la taille (jusqu’à 30 collaborateurs | entre 30 et 100 collaborateurs | plus de 100 collaborateurs). Enfin, les résultats des enquêtes permettent à la CNCI de défendre ses membres en reposant sur des chiffres.

En texte clair, il importe que les membres de la CNCI répondent au questionnaire ?

Poser la question, c’est y répondre. Alors merci de l’avoir posée. Et merci aux membres CNCI de participer à l’enquête !

Informations

Vous pouvez participer à l’enquête jusqu’’au vendredi 27 octobre. Merci de votre soutien. Y participer permet de livrer des chiffres représentatifs.

Plus d'informations: charles.constantin@cnci.ch au 032 727 24 30

 

L'impôt sur les successions en ligne directe va à l'encontre de l'attractivité du canton

Sandra Menoud, Vice-Présidente de la CNCI, s’engage en faveur de l’abolition de l’impôt sur les successions en ligne directe. Entretien avec la députée originaire de Val-de-Travers, propriétaire d’une fiduciaire et membre du Comité d'initiative.

Pourquoi avez-vous lancé l’initiative sur la suppression de l’impôt sur les successions en ligne directe  ?

23 cantons sur 26 ne pratiquent pas l’impôt sur les successions et les donations en ligne directe ! Le canton de Neuchâtel est l'un des trois derniers cantons à le faire. A partir d’un héritage de 50'000 francs, 3% sont perçus sur la masse successorale en ligne directe (enfants et petits-enfants). Un impôt qui touche pour la troisième fois le même franc (après l'impôt sur le revenu et après l'impôt sur la fortune). Qu'on le veuille ou non, l'impôt sur les successions en ligne directe va à l'encontre de l'attractivité du Canton de Neuchâtel. Cet impôt est la goutte d’eau qui peut faire déborder le vase de certains contribuables.

Dans mon quotidien de fiscaliste et lors de mes contacts avec mes pairs, je réalise très concrètement le problème pour les contribuables concernés.

Les donations ne permettent-elles pas déjà de contourner cette problématique ?

Certes ! Toute donation inférieure à 10'000 francs par année n’est pas taxée. Pour soutenir leurs enfants au-delà de ce montant, les parents utilisent alors la voie du prêt. Cela n’incite guère à régler sa succession. Soyons pragmatiques ! Supprimons cet impôt en ligne directe.

Pour une personne qui remet sa PME à ses enfants, quels sont les dommages qu’entraine l’impôt sur les successions en ligne directe?

Pour payer l’impôt sur les successions, une PME familiale perd de la substance. Les héritiers se voient confisquer de l’argent bienvenu pour des investissements dans des machines, des bâtiments et des véhicules nécessaires au bon fonctionnement de ces PME. C’est regrettable !

On entend souvent que la suppression de cet impôt serait un cadeau aux plus aisés, qu’en dites-vous ?

Je trouve fondamentalement anormal que ceux qui ont économisé toute une vie ne puissent pas remettre 100% de leurs économies à leurs descendants directs. Cet argent minutieusement épargné doit pouvoir leur être versé dans son intégralité. Et contrairement à ce que les détracteurs pensent, cet impôt est souvent plus douloureux encore pour la classe moyenne qui ne dispose pas nécessairement des liquidités au moment où il faut s’acquitter de cet impôt, par exemple lorsque les enfants héritent de l’appartement de leurs parents.

Que coûterait à l'Etat la suppression de l’impôt des successions en ligne directe ?

Entre 6 et 7 millions par année. Le Canton de Neuchâtel peut absorber cette perte de revenus qui ne représente finalement qu’une infime partie  du budget (0.3%). Les recettes fiscales cumulées sur plusieurs années que Neuchâtel perd suite aux départs des personnes concernées dans d'autres cantons sont certainement supérieures au manque à « taxer » de l’impôt sur les successions en ligne directe.

Comment doit procéder une personne qui souhaite soutenir cette initiative ?

La récolte de signatures prend fin prochainement. Les formulaires sont à remplir par les citoyens ayant le droit de vote cantonal. Ces formulaires sont à remplir et à signer (un formulaire par commune). Ils sont ensuite à envoyer à l'adresse suivante : Comité d’initiative, par Mme Sandra Menoud, Le Gicle 1, 2105 Travers d'ici le 20  octobre au plus tard.

Feuille de signatures à télécharger

www.initiative-succession-neuchatel.ch

L'impôt sur les successions en ligne directe va à l'encontre de l'attractivité du canton

Sandra Menoud, Vice-Présidente de la CNCI, s’engage en faveur de l’abolition de l’impôt sur les successions en ligne directe. Entretien avec la députée originaire de Val-de-Travers, propriétaire d’une fiduciaire et membre du Comité d'initiative.

Pourquoi avez-vous lancé l’initiative sur la suppression de l’impôt sur les successions en ligne directe  ?

23 cantons sur 26 ne pratiquent pas l’impôt sur les successions et les donations en ligne directe ! Le canton de Neuchâtel est l'un des trois derniers cantons à le faire. A partir d’un héritage de 50'000 francs, 3% sont perçus sur la masse successorale en ligne directe (enfants et petits-enfants). Un impôt qui touche pour la troisième fois le même franc (après l'impôt sur le revenu et après l'impôt sur la fortune). Qu'on le veuille ou non, l'impôt sur les successions en ligne directe va à l'encontre de l'attractivité du Canton de Neuchâtel. Cet impôt est la goutte d’eau qui peut faire déborder le vase de certains contribuables.

Dans mon quotidien de fiscaliste et lors de mes contacts avec mes pairs, je réalise très concrètement le problème pour les contribuables concernés.

Les donations ne permettent-elles pas déjà de contourner cette problématique ?

Certes ! Toute donation inférieure à 10'000 francs par année n’est pas taxée. Pour soutenir leurs enfants au-delà de ce montant, les parents utilisent alors la voie du prêt. Cela n’incite guère à régler sa succession. Soyons pragmatiques ! Supprimons cet impôt en ligne directe.

Pour une personne qui remet sa PME à ses enfants, quels sont les dommages qu’entraine l’impôt sur les successions en ligne directe?

Pour payer l’impôt sur les successions, une PME familiale perd de la substance. Les héritiers se voient confisquer de l’argent bienvenu pour des investissements dans des machines, des bâtiments et des véhicules nécessaires au bon fonctionnement de ces PME. C’est regrettable !

On entend souvent que la suppression de cet impôt serait un cadeau aux plus aisés, qu’en dites-vous ?

Je trouve fondamentalement anormal que ceux qui ont économisé toute une vie ne puissent pas remettre 100% de leurs économies à leurs descendants directs. Cet argent minutieusement épargné doit pouvoir leur être versé dans son intégralité. Et contrairement à ce que les détracteurs pensent, cet impôt est souvent plus douloureux encore pour la classe moyenne qui ne dispose pas nécessairement des liquidités au moment où il faut s’acquitter de cet impôt, par exemple lorsque les enfants héritent de l’appartement de leurs parents.

Que coûterait à l'Etat la suppression de l’impôt des successions en ligne directe ?

Entre 6 et 7 millions par année. Le Canton de Neuchâtel peut absorber cette perte de revenus qui ne représente finalement qu’une infime partie  du budget (0.3%). Les recettes fiscales cumulées sur plusieurs années que Neuchâtel perd suite aux départs des personnes concernées dans d'autres cantons sont certainement supérieures au manque à « taxer » de l’impôt sur les successions en ligne directe.

Comment doit procéder une personne qui souhaite soutenir cette initiative ?

La récolte de signatures prend fin prochainement. Les formulaires sont à remplir par les citoyens ayant le droit de vote cantonal. Ces formulaires sont à remplir et à signer (un formulaire par commune). Ils sont ensuite à envoyer à l'adresse suivante : Comité d’initiative, par Mme Sandra Menoud, Le Gicle 1, 2105 Travers d'ici le 20  octobre au plus tard.

Feuille de signatures à télécharger

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L'impôt sur les successions en ligne directe va à l'encontre de l'attractivité du canton

Sandra Menoud, Vice-Présidente de la CNCI, s’engage en faveur de l’abolition de l’impôt sur les successions en ligne directe. Entretien avec la députée originaire de Val-de-Travers, propriétaire d’une fiduciaire et membre du Comité d'initiative.

Pourquoi avez-vous lancé l’initiative sur la suppression de l’impôt sur les successions en ligne directe  ?

23 cantons sur 26 ne pratiquent pas l’impôt sur les successions et les donations en ligne directe ! Le canton de Neuchâtel est l'un des trois derniers cantons à le faire. A partir d’un héritage de 50'000 francs, 3% sont perçus sur la masse successorale en ligne directe (enfants et petits-enfants). Un impôt qui touche pour la troisième fois le même franc (après l'impôt sur le revenu et après l'impôt sur la fortune). Qu'on le veuille ou non, l'impôt sur les successions en ligne directe va à l'encontre de l'attractivité du Canton de Neuchâtel. Cet impôt est la goutte d’eau qui peut faire déborder le vase de certains contribuables.

Dans mon quotidien de fiscaliste et lors de mes contacts avec mes pairs, je réalise très concrètement le problème pour les contribuables concernés.

Les donations ne permettent-elles pas déjà de contourner cette problématique ?

Certes ! Toute donation inférieure à 10'000 francs par année n’est pas taxée. Pour soutenir leurs enfants au-delà de ce montant, les parents utilisent alors la voie du prêt. Cela n’incite guère à régler sa succession. Soyons pragmatiques ! Supprimons cet impôt en ligne directe.

Pour une personne qui remet sa PME à ses enfants, quels sont les dommages qu’entraine l’impôt sur les successions en ligne directe?

Pour payer l’impôt sur les successions, une PME familiale perd de la substance. Les héritiers se voient confisquer de l’argent bienvenu pour des investissements dans des machines, des bâtiments et des véhicules nécessaires au bon fonctionnement de ces PME. C’est regrettable !

On entend souvent que la suppression de cet impôt serait un cadeau aux plus aisés, qu’en dites-vous ?

Je trouve fondamentalement anormal que ceux qui ont économisé toute une vie ne puissent pas remettre 100% de leurs économies à leurs descendants directs. Cet argent minutieusement épargné doit pouvoir leur être versé dans son intégralité. Et contrairement à ce que les détracteurs pensent, cet impôt est souvent plus douloureux encore pour la classe moyenne qui ne dispose pas nécessairement des liquidités au moment où il faut s’acquitter de cet impôt, par exemple lorsque les enfants héritent de l’appartement de leurs parents.

Que coûterait à l'Etat la suppression de l’impôt des successions en ligne directe ?

Entre 6 et 7 millions par année. Le Canton de Neuchâtel peut absorber cette perte de revenus qui ne représente finalement qu’une infime partie  du budget (0.3%). Les recettes fiscales cumulées sur plusieurs années que Neuchâtel perd suite aux départs des personnes concernées dans d'autres cantons sont certainement supérieures au manque à « taxer » de l’impôt sur les successions en ligne directe.

Comment doit procéder une personne qui souhaite soutenir cette initiative ?

La récolte de signatures prend fin prochainement. Les formulaires sont à remplir par les citoyens ayant le droit de vote cantonal. Ces formulaires sont à remplir et à signer (un formulaire par commune). Ils sont ensuite à envoyer à l'adresse suivante : Comité d’initiative, par Mme Sandra Menoud, Le Gicle 1, 2105 Travers d'ici le 20  octobre au plus tard.

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L'impôt sur les successions en ligne directe va à l'encontre de l'attractivité du canton

Sandra Menoud, Vice-Présidente de la CNCI, s’engage en faveur de l’abolition de l’impôt sur les successions en ligne directe. Entretien avec la députée originaire de Val-de-Travers, propriétaire d’une fiduciaire et membre du Comité d'initiative.

Pourquoi avez-vous lancé l’initiative sur la suppression de l’impôt sur les successions en ligne directe  ?

23 cantons sur 26 ne pratiquent pas l’impôt sur les successions et les donations en ligne directe ! Le canton de Neuchâtel est l'un des trois derniers cantons à le faire. A partir d’un héritage de 50'000 francs, 3% sont perçus sur la masse successorale en ligne directe (enfants et petits-enfants). Un impôt qui touche pour la troisième fois le même franc (après l'impôt sur le revenu et après l'impôt sur la fortune). Qu'on le veuille ou non, l'impôt sur les successions en ligne directe va à l'encontre de l'attractivité du Canton de Neuchâtel. Cet impôt est la goutte d’eau qui peut faire déborder le vase de certains contribuables.

Dans mon quotidien de fiscaliste et lors de mes contacts avec mes pairs, je réalise très concrètement le problème pour les contribuables concernés.

Les donations ne permettent-elles pas déjà de contourner cette problématique ?

Certes ! Toute donation inférieure à 10'000 francs par année n’est pas taxée. Pour soutenir leurs enfants au-delà de ce montant, les parents utilisent alors la voie du prêt. Cela n’incite guère à régler sa succession. Soyons pragmatiques ! Supprimons cet impôt en ligne directe.

Pour une personne qui remet sa PME à ses enfants, quels sont les dommages qu’entraine l’impôt sur les successions en ligne directe?

Pour payer l’impôt sur les successions, une PME familiale perd de la substance. Les héritiers se voient confisquer de l’argent bienvenu pour des investissements dans des machines, des bâtiments et des véhicules nécessaires au bon fonctionnement de ces PME. C’est regrettable !

On entend souvent que la suppression de cet impôt serait un cadeau aux plus aisés, qu’en dites-vous ?

Je trouve fondamentalement anormal que ceux qui ont économisé toute une vie ne puissent pas remettre 100% de leurs économies à leurs descendants directs. Cet argent minutieusement épargné doit pouvoir leur être versé dans son intégralité. Et contrairement à ce que les détracteurs pensent, cet impôt est souvent plus douloureux encore pour la classe moyenne qui ne dispose pas nécessairement des liquidités au moment où il faut s’acquitter de cet impôt, par exemple lorsque les enfants héritent de l’appartement de leurs parents.

Que coûterait à l'Etat la suppression de l’impôt des successions en ligne directe ?

Entre 6 et 7 millions par année. Le Canton de Neuchâtel peut absorber cette perte de revenus qui ne représente finalement qu’une infime partie  du budget (0.3%). Les recettes fiscales cumulées sur plusieurs années que Neuchâtel perd suite aux départs des personnes concernées dans d'autres cantons sont certainement supérieures au manque à « taxer » de l’impôt sur les successions en ligne directe.

Comment doit procéder une personne qui souhaite soutenir cette initiative ?

La récolte de signatures prend fin prochainement. Les formulaires sont à remplir par les citoyens ayant le droit de vote cantonal. Ces formulaires sont à remplir et à signer (un formulaire par commune). Ils sont ensuite à envoyer à l'adresse suivante : Comité d’initiative, par Mme Sandra Menoud, Le Gicle 1, 2105 Travers d'ici le 20  octobre au plus tard.

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