La médiation commerciale : un réflexe bénéfique aux entreprises

En ce 18 juin, Journée de la médiation, l’occasion est donnée de mettre en lumière la médiation pour les entreprises et d’avoir un aperçu des avantages qu’elle offre au monde du travail et des affaires. A cette occasion, la CNCI s’entretient avec Raymonde Richter-Perruchoud, avocate au barreau, médiatrice FSM, FSA et CSMC, coach PCC-ICF et membre du conseil d’administration de la CNCI, qui répond à nos questions.

Dans quels domaines liés à l’entreprise la médiation peut-elle être utilisée ?

La médiation commerciale couvre différentes situations que les entreprises rencontrent au cours de leurs activités.

D’un côté, la médiation intra-entreprise, qui englobe toutes les relations de travail internes, est utile en cas de problèmes de communication, de tensions ou de conflits. Mais elle est aussi bénéfique à titre préventif, par exemple pour modérer des séances de travail délicates ou pour favoriser le retour au travail d’un.e collaborateur.trice après une longue absence liée à des problématiques interpersonnelles ou organisationnelles. La médiation peut également servir à dénouer des litiges entre actionnaires ou membres d’un conseil d’administration ou d’une fondation.  

De l’autre côté, la médiation inter-entreprise, qui s’applique aux relations commerciales externes (clients, fournisseurs, concurrents, …), peut être mise en œuvre dans tous les champs d’activité (biens et services, technologies, construction, etc.). La médiation permet de s’accorder sur des problématiques de paiement, livraison, défauts, propriété intellectuelle, concurrence, atteinte à la réputation pour ne citer que quelques exemples. La médiation peut également accompagner une transmission d’entreprise ou des projets multipartites.

Quels sont les principaux avantages que représente la médiation pour les entreprises ?

J’en vois principalement quatre.

L’autonomie. Les parties gardent le contrôle sur les thématiques discutées et les solutions négociées. Le-la médiateur-trice favorise le dialogue en étant garant du cadre et du processus.

La confidentialité. Les échanges et l’issue des discussions sont confidentiels. Les problèmes sont traités en toute discrétion et les secrets d’affaires sont préservés.

La flexibilité. Les possibilités d’accord et de satisfaction des parties sont plus larges que les solutions qu’apportent les tribunaux.

La rapidité et la maîtrise des coûts. La médiation peut être mise en place dès que les parties décident d’utiliser cette voie. Le processus peut être mené sur une courte période en fonction de l’urgence et de la disponibilité des parties. Le plus souvent quelques séances suffisent !

Quatre enjeux animent la CNCI. Avec lesquels la médiation est-elle le plus connectée ?

Spontanément, je dirais l’enjeu « Au cœur de l’économie ». La sensibilisation des entreprises à ce mode alternatif de résolution des conflits leur offre une ressource complémentaire efficiente qui est souvent plus appropriée au monde des affaires qu’une procédure judiciaire. La complexité et l’instabilité du contexte actuel demandent de s’adapter rapidement. L’appel à un.e médiateur-trice favorise le dialogue et la recherche de solutions créatives et innovantes avec toutes les parties concernées. L’expérience de la médiation amène des prises de conscience et des pistes d’évolution sur le plan interpersonnel, mais aussi organisationnel. C’est une opportunité de sortir de blocages et d’explorer de nouvelles formes de collaboration et de partenariat. La démarche est tournée vers l’avenir et permet de préserver les relations !

Quels conseils donnez-vous aux entreprises ?

En amont, je recommande d’insérer dans les contrats de travail et les contrats avec les partenaires commerciaux des clauses qui prévoient le recours préalable à la médiation. Cela démontre une certaine ouverture au dialogue à la conclusion d’un contrat déjà et si nécessaire de débuter rapidement une médiation. Les entreprises devraient envisager le recours à la médiation dès le moment où elles n’arrivent plus par elles-mêmes à mener un dialogue ou une négociation. Il est préférable de ne pas attendre que les parties s’enlisent dans leurs positions ; solliciter un-e médiateur-trice dès les premiers signes de crispation favorise un esprit constructif pour dénouer les tensions, désamorcer une aggravation et envisager sereinement la suite.

Est-ce que la médiation fonctionne ?

La réussite du processus de médiation se mesure aux solutions que les parties trouvent pour préserver, rétablir ou même développer leur relation de travail ou commerciale. Un autre indicateur de réussite réside dans le fait que les parties parviennent à clarifier leurs besoins respectifs. L’issue peut aussi être positive si les échanges permettent aux parties de se séparer en bons termes quand elles arrivent à la conclusion qu’elles sont au bout de leur collaboration professionnelle.

Comment un-e chef-fe d’entreprise doit-il procéder s’il-elle souhaite initier un processus de médiation ?

Les parties peuvent choisir librement leur médiatrice ou médiateur et la-le mandater directement. A défaut, elles peuvent contacter la CNCI qui les aidera à trouver le profil le plus adéquat par rapport à leur situation.

La CNCI se tient à disposition des entreprises pour les renseigner en matière de médiation.

Pour plus d’info sur la médiation.

La médiation commerciale : un réflexe bénéfique aux entreprises

En ce 18 juin, Journée de la médiation, l’occasion est donnée de mettre en lumière la médiation pour les entreprises et d’avoir un aperçu des avantages qu’elle offre au monde du travail et des affaires. A cette occasion, la CNCI s’entretient avec Raymonde Richter-Perruchoud, avocate au barreau, médiatrice FSM, FSA et CSMC, coach PCC-ICF et membre du conseil d’administration de la CNCI, qui répond à nos questions.

Dans quels domaines liés à l’entreprise la médiation peut-elle être utilisée ?

La médiation commerciale couvre différentes situations que les entreprises rencontrent au cours de leurs activités.

D’un côté, la médiation intra-entreprise, qui englobe toutes les relations de travail internes, est utile en cas de problèmes de communication, de tensions ou de conflits. Mais elle est aussi bénéfique à titre préventif, par exemple pour modérer des séances de travail délicates ou pour favoriser le retour au travail d’un.e collaborateur.trice après une longue absence liée à des problématiques interpersonnelles ou organisationnelles. La médiation peut également servir à dénouer des litiges entre actionnaires ou membres d’un conseil d’administration ou d’une fondation.  

De l’autre côté, la médiation inter-entreprise, qui s’applique aux relations commerciales externes (clients, fournisseurs, concurrents, …), peut être mise en œuvre dans tous les champs d’activité (biens et services, technologies, construction, etc.). La médiation permet de s’accorder sur des problématiques de paiement, livraison, défauts, propriété intellectuelle, concurrence, atteinte à la réputation pour ne citer que quelques exemples. La médiation peut également accompagner une transmission d’entreprise ou des projets multipartites.

Quels sont les principaux avantages que représente la médiation pour les entreprises ?

J’en vois principalement quatre.

L’autonomie. Les parties gardent le contrôle sur les thématiques discutées et les solutions négociées. Le-la médiateur-trice favorise le dialogue en étant garant du cadre et du processus.

La confidentialité. Les échanges et l’issue des discussions sont confidentiels. Les problèmes sont traités en toute discrétion et les secrets d’affaires sont préservés.

La flexibilité. Les possibilités d’accord et de satisfaction des parties sont plus larges que les solutions qu’apportent les tribunaux.

La rapidité et la maîtrise des coûts. La médiation peut être mise en place dès que les parties décident d’utiliser cette voie. Le processus peut être mené sur une courte période en fonction de l’urgence et de la disponibilité des parties. Le plus souvent quelques séances suffisent !

Quatre enjeux animent la CNCI. Avec lesquels la médiation est-elle le plus connectée ?

Spontanément, je dirais l’enjeu « Au cœur de l’économie ». La sensibilisation des entreprises à ce mode alternatif de résolution des conflits leur offre une ressource complémentaire efficiente qui est souvent plus appropriée au monde des affaires qu’une procédure judiciaire. La complexité et l’instabilité du contexte actuel demandent de s’adapter rapidement. L’appel à un.e médiateur-trice favorise le dialogue et la recherche de solutions créatives et innovantes avec toutes les parties concernées. L’expérience de la médiation amène des prises de conscience et des pistes d’évolution sur le plan interpersonnel, mais aussi organisationnel. C’est une opportunité de sortir de blocages et d’explorer de nouvelles formes de collaboration et de partenariat. La démarche est tournée vers l’avenir et permet de préserver les relations !

Quels conseils donnez-vous aux entreprises ?

En amont, je recommande d’insérer dans les contrats de travail et les contrats avec les partenaires commerciaux des clauses qui prévoient le recours préalable à la médiation. Cela démontre une certaine ouverture au dialogue à la conclusion d’un contrat déjà et si nécessaire de débuter rapidement une médiation. Les entreprises devraient envisager le recours à la médiation dès le moment où elles n’arrivent plus par elles-mêmes à mener un dialogue ou une négociation. Il est préférable de ne pas attendre que les parties s’enlisent dans leurs positions ; solliciter un-e médiateur-trice dès les premiers signes de crispation favorise un esprit constructif pour dénouer les tensions, désamorcer une aggravation et envisager sereinement la suite.

Est-ce que la médiation fonctionne ?

La réussite du processus de médiation se mesure aux solutions que les parties trouvent pour préserver, rétablir ou même développer leur relation de travail ou commerciale. Un autre indicateur de réussite réside dans le fait que les parties parviennent à clarifier leurs besoins respectifs. L’issue peut aussi être positive si les échanges permettent aux parties de se séparer en bons termes quand elles arrivent à la conclusion qu’elles sont au bout de leur collaboration professionnelle.

Comment un-e chef-fe d’entreprise doit-il procéder s’il-elle souhaite initier un processus de médiation ?

Les parties peuvent choisir librement leur médiatrice ou médiateur et la-le mandater directement. A défaut, elles peuvent contacter la CNCI qui les aidera à trouver le profil le plus adéquat par rapport à leur situation.

La CNCI se tient à disposition des entreprises pour les renseigner en matière de médiation.

Pour plus d’info sur la médiation.

Nouvelle plateforme SIMAP pour les marchés publics dès le 1er juillet 2024

Le 1er juillet 2024, la plateforme simap.ch pour les marchés publics connaîtra une mue très importante. En effet, une toute nouvelle plateforme, plus intuitive, sera mise en service. Sur cette dernière, toute entreprise soumissionnaire dans les marchés publics devra à nouveau s’inscrire et compléter son profil.  Séghira Egli, Directrice-adjointe de simap.ch, répond aux questions de la CNCI et de l’UNAM.

Quelle est l’importance des marchés publics ?
Les marchés publics représentent un volume d'achat supérieur à CHF 40 milliards par an, qui sont répartis entre 20% Confédération et 80% cantons / communes. En 2022, les marchés publics représentaient  6% du PIB.

En quelques-mots, pouvez-vous décrire simap.ch?
simap.ch est la plateforme électronique conjointe de la Confédération, des cantons et des communes dans le domaine des marchés publics, et est gérée par l’association du même nom (simap=système d’informations sur les marchés publics en suisse). Ladite plateforme offre aux entreprises soumissionnaires un accès aux appels d’offres soumis au droit des marchés publics suisse publiés dans tout le pays, dans les domaines des fournitures, des services et des travaux de construction. Les entreprises paraétatiques comme les CFF, La Poste, ou encore des institutions comme les EPF ou lesUniversités doivent aussi publier leurs appels d’offres en fonction des valeurs seuil. Chaque jour, des appels d’offre d’une valeur d’environ CHF 100 millions  sont publiés sur simap.ch. Environ 4000 adjudicateurs et 80'000 soumissionnaires s’y trouvent. L’association est financée par la Confédération (25%) et les Cantons (75%).

Pour le 1er juillet, de quels changements parle-t-on ?
Le 1er juillet 2024, les appels d’offres publics publiés à cette date se trouveront sur le nouveau site simap.ch. Pour en prendre connaissance ou faire des soumissions, les entreprises soumissionnaires devront à nouveau s’enregistrer sur www.simap.ch. L’ancien simap.ch fonctionnera pour les appels d’offres publiés jusqu’au 30 juin 2024. Ce fonctionnement parallèle cessera le 31 décembre 2024. Ce changement est donc majeur pour les adjudicateurs et les soumissionnaires !

Qu’est-ce qui justifie un changement aussi fondamental et brutal ?
www.simap.ch est en fin de vie. La réactualisation totale de la plateforme s’imposait. Il n’y aura pas de migration des données de l’ancienne à la nouvelle plateforme ! C’est pour cette raison qu’il faudra à nouveau enregistrer son profil sur simap.ch pour pouvoir concourir sur les marchés publics.

Comment seront informées les entreprises ?
Les entreprises enregistrées seront contactées par courriel à la fin juin 2024. Elles seront invitées à s’enregistrer sur la nouvelle plateforme. Des informations sur la nouvelle plateforme leur seront données.

Que se passera-t-il si elles ne s’inscrivent pas sur simap.ch ?
Elles ne seront pas informées des nouvelles offres des marchés publics valables dès le 1er juillet 2024 et elles ne pourront donc pas soumettre leurs offres.

Quels seront les changements sur la nouvelle plateforme SIMAP ?
La plateforme sera plus intuitive.  La plateforme permettra une gestion indépendante de lots individuels d’un achat. Le téléchargement direct des offres vers simap.ch sera possible. Des d’interfaces avec sa propre plateforme des achats seront mises à disposition. Le support clients sera amélioré. Des évaluations/statistiques seront accessibles et réalisables pour chaque utilisateur.

Peut-on déjà tester et se préparer à l’utilisation du nouveau SIMAP ?
On peut la tester sur https://educ.simap.ch . On peut s’y enregistrer pour la tester. Mais le 1er juillet, la nouvelle plateforme entrera en fonction et c’est sur celle-là qu’il faudra définitivement s’enregistrer.

L’adresse www.simap.ch restera-t-elle la même le 1er juillet 2024 ?
OUI. Le 1er juillet 2024, en saisissant www.simap.ch on accèdera à la toute nouvelle plateforme. Il faudra donc s’y inscrire. Il y aura un lien sur l’ancienne plateforme que l’on pourra encore consulter.

Quels conseils donnez-vous aux entreprises qui s'inscrivent sur simap.ch ?
Il s'agit d'abord de compléter au maximum son profil. Et surtout, il faut créer des abonnements d’informations pour être à l’affût des marchés.

simap.ch est-il seulement réservé aux très grandes entreprises ?
Aucunement ! www.simap.ch permet à de plus petites entreprises ou à des sous-traitants d’avoir accès à des marchés publics. De plus l’inscription à www.simap.ch est gratuite. Si les entreprises en exploitent le potentiel, les possibilités sont nombreuses. Par exemple, se créer un réseau en consultant le répertoire des soumissionnaires, ce qui peut faciliter  dans le futur des types de coopérations fructueuses telle que les communautés de soumissionnaires... En complétant bien son profil et en décrivant bien ses champ d’activités, une entreprise peut se faire connaître par des mandants potentiels, qu’ils soient publics (collectivités) ou privés (grandes entreprises privées désireuses de travailler avec des sous-traitants par exemple).

Autre liens

Site actuel de simap

Site test de simap.ch valable jusqu'au 30 juin 2024

Informations sur le projet de nouvelle plateforme simap.ch

Informations sur les marchés publics dans le Canton de Neuchâtel

Guide romand pour les marchés publics

Document

Le nouveau simap arrive : présentation 

Nouvelle plateforme SIMAP pour les marchés publics dès le 1er juillet 2024

Le 1er juillet 2024, la plateforme simap.ch pour les marchés publics connaîtra une mue très importante. En effet, une toute nouvelle plateforme, plus intuitive, sera mise en service. Sur cette dernière, toute entreprise soumissionnaire dans les marchés publics devra à nouveau s’inscrire et compléter son profil.  Séghira Egli, Directrice-adjointe de simap.ch, répond aux questions de la CNCI et de l’UNAM.

Quelle est l’importance des marchés publics ?
Les marchés publics représentent un volume d'achat supérieur à CHF 40 milliards par an, qui sont répartis entre 20% Confédération et 80% cantons / communes. En 2022, les marchés publics représentaient  6% du PIB.

En quelques-mots, pouvez-vous décrire simap.ch?
simap.ch est la plateforme électronique conjointe de la Confédération, des cantons et des communes dans le domaine des marchés publics, et est gérée par l’association du même nom (simap=système d’informations sur les marchés publics en suisse). Ladite plateforme offre aux entreprises soumissionnaires un accès aux appels d’offres soumis au droit des marchés publics suisse publiés dans tout le pays, dans les domaines des fournitures, des services et des travaux de construction. Les entreprises paraétatiques comme les CFF, La Poste, ou encore des institutions comme les EPF ou lesUniversités doivent aussi publier leurs appels d’offres en fonction des valeurs seuil. Chaque jour, des appels d’offre d’une valeur d’environ CHF 100 millions  sont publiés sur simap.ch. Environ 4000 adjudicateurs et 80'000 soumissionnaires s’y trouvent. L’association est financée par la Confédération (25%) et les Cantons (75%).

Pour le 1er juillet, de quels changements parle-t-on ?
Le 1er juillet 2024, les appels d’offres publics publiés à cette date se trouveront sur le nouveau site simap.ch. Pour en prendre connaissance ou faire des soumissions, les entreprises soumissionnaires devront à nouveau s’enregistrer sur www.simap.ch. L’ancien simap.ch fonctionnera pour les appels d’offres publiés jusqu’au 30 juin 2024. Ce fonctionnement parallèle cessera le 31 décembre 2024. Ce changement est donc majeur pour les adjudicateurs et les soumissionnaires !

Qu’est-ce qui justifie un changement aussi fondamental et brutal ?
www.simap.ch est en fin de vie. La réactualisation totale de la plateforme s’imposait. Il n’y aura pas de migration des données de l’ancienne à la nouvelle plateforme ! C’est pour cette raison qu’il faudra à nouveau enregistrer son profil sur simap.ch pour pouvoir concourir sur les marchés publics.

Comment seront informées les entreprises ?
Les entreprises enregistrées seront contactées par courriel à la fin juin 2024. Elles seront invitées à s’enregistrer sur la nouvelle plateforme. Des informations sur la nouvelle plateforme leur seront données.

Que se passera-t-il si elles ne s’inscrivent pas sur simap.ch ?
Elles ne seront pas informées des nouvelles offres des marchés publics valables dès le 1er juillet 2024 et elles ne pourront donc pas soumettre leurs offres.

Quels seront les changements sur la nouvelle plateforme SIMAP ?
La plateforme sera plus intuitive.  La plateforme permettra une gestion indépendante de lots individuels d’un achat. Le téléchargement direct des offres vers simap.ch sera possible. Des d’interfaces avec sa propre plateforme des achats seront mises à disposition. Le support clients sera amélioré. Des évaluations/statistiques seront accessibles et réalisables pour chaque utilisateur.

Peut-on déjà tester et se préparer à l’utilisation du nouveau SIMAP ?
On peut la tester sur https://educ.simap.ch . On peut s’y enregistrer pour la tester. Mais le 1er juillet, la nouvelle plateforme entrera en fonction et c’est sur celle-là qu’il faudra définitivement s’enregistrer.

L’adresse www.simap.ch restera-t-elle la même le 1er juillet 2024 ?
OUI. Le 1er juillet 2024, en saisissant www.simap.ch on accèdera à la toute nouvelle plateforme. Il faudra donc s’y inscrire. Il y aura un lien sur l’ancienne plateforme que l’on pourra encore consulter.

Quels conseils donnez-vous aux entreprises qui s'inscrivent sur simap.ch ?
Il s'agit d'abord de compléter au maximum son profil. Et surtout, il faut créer des abonnements d’informations pour être à l’affût des marchés.

simap.ch est-il seulement réservé aux très grandes entreprises ?
Aucunement ! www.simap.ch permet à de plus petites entreprises ou à des sous-traitants d’avoir accès à des marchés publics. De plus l’inscription à www.simap.ch est gratuite. Si les entreprises en exploitent le potentiel, les possibilités sont nombreuses. Par exemple, se créer un réseau en consultant le répertoire des soumissionnaires, ce qui peut faciliter  dans le futur des types de coopérations fructueuses telle que les communautés de soumissionnaires... En complétant bien son profil et en décrivant bien ses champ d’activités, une entreprise peut se faire connaître par des mandants potentiels, qu’ils soient publics (collectivités) ou privés (grandes entreprises privées désireuses de travailler avec des sous-traitants par exemple).

Autre liens

Site actuel de simap

Site test de simap.ch valable jusqu'au 30 juin 2024

Informations sur le projet de nouvelle plateforme simap.ch

Informations sur les marchés publics dans le Canton de Neuchâtel

Guide romand pour les marchés publics

Document

Le nouveau simap arrive : présentation 

Nouvelle plateforme SIMAP pour les marchés publics dès le 1er juillet 2024

Le 1er juillet 2024, la plateforme simap.ch pour les marchés publics connaîtra une mue très importante. En effet, une toute nouvelle plateforme, plus intuitive, sera mise en service. Sur cette dernière, toute entreprise soumissionnaire dans les marchés publics devra à nouveau s’inscrire et compléter son profil.  Séghira Egli, Directrice-adjointe de simap.ch, répond aux questions de la CNCI et de l’UNAM.

Quelle est l’importance des marchés publics ?
Les marchés publics représentent un volume d'achat supérieur à CHF 40 milliards par an, qui sont répartis entre 20% Confédération et 80% cantons / communes. En 2022, les marchés publics représentaient  6% du PIB.

En quelques-mots, pouvez-vous décrire simap.ch?
simap.ch est la plateforme électronique conjointe de la Confédération, des cantons et des communes dans le domaine des marchés publics, et est gérée par l’association du même nom (simap=système d’informations sur les marchés publics en suisse). Ladite plateforme offre aux entreprises soumissionnaires un accès aux appels d’offres soumis au droit des marchés publics suisse publiés dans tout le pays, dans les domaines des fournitures, des services et des travaux de construction. Les entreprises paraétatiques comme les CFF, La Poste, ou encore des institutions comme les EPF ou lesUniversités doivent aussi publier leurs appels d’offres en fonction des valeurs seuil. Chaque jour, des appels d’offre d’une valeur d’environ CHF 100 millions  sont publiés sur simap.ch. Environ 4000 adjudicateurs et 80'000 soumissionnaires s’y trouvent. L’association est financée par la Confédération (25%) et les Cantons (75%).

Pour le 1er juillet, de quels changements parle-t-on ?
Le 1er juillet 2024, les appels d’offres publics publiés à cette date se trouveront sur le nouveau site simap.ch. Pour en prendre connaissance ou faire des soumissions, les entreprises soumissionnaires devront à nouveau s’enregistrer sur www.simap.ch. L’ancien simap.ch fonctionnera pour les appels d’offres publiés jusqu’au 30 juin 2024. Ce fonctionnement parallèle cessera le 31 décembre 2024. Ce changement est donc majeur pour les adjudicateurs et les soumissionnaires !

Qu’est-ce qui justifie un changement aussi fondamental et brutal ?
www.simap.ch est en fin de vie. La réactualisation totale de la plateforme s’imposait. Il n’y aura pas de migration des données de l’ancienne à la nouvelle plateforme ! C’est pour cette raison qu’il faudra à nouveau enregistrer son profil sur simap.ch pour pouvoir concourir sur les marchés publics.

Comment seront informées les entreprises ?
Les entreprises enregistrées seront contactées par courriel à la fin juin 2024. Elles seront invitées à s’enregistrer sur la nouvelle plateforme. Des informations sur la nouvelle plateforme leur seront données.

Que se passera-t-il si elles ne s’inscrivent pas sur simap.ch ?
Elles ne seront pas informées des nouvelles offres des marchés publics valables dès le 1er juillet 2024 et elles ne pourront donc pas soumettre leurs offres.

Quels seront les changements sur la nouvelle plateforme SIMAP ?
La plateforme sera plus intuitive.  La plateforme permettra une gestion indépendante de lots individuels d’un achat. Le téléchargement direct des offres vers simap.ch sera possible. Des d’interfaces avec sa propre plateforme des achats seront mises à disposition. Le support clients sera amélioré. Des évaluations/statistiques seront accessibles et réalisables pour chaque utilisateur.

Peut-on déjà tester et se préparer à l’utilisation du nouveau SIMAP ?
On peut la tester sur https://educ.simap.ch . On peut s’y enregistrer pour la tester. Mais le 1er juillet, la nouvelle plateforme entrera en fonction et c’est sur celle-là qu’il faudra définitivement s’enregistrer.

L’adresse www.simap.ch restera-t-elle la même le 1er juillet 2024 ?
OUI. Le 1er juillet 2024, en saisissant www.simap.ch on accèdera à la toute nouvelle plateforme. Il faudra donc s’y inscrire. Il y aura un lien sur l’ancienne plateforme que l’on pourra encore consulter.

Quels conseils donnez-vous aux entreprises qui s'inscrivent sur simap.ch ?
Il s'agit d'abord de compléter au maximum son profil. Et surtout, il faut créer des abonnements d’informations pour être à l’affût des marchés.

simap.ch est-il seulement réservé aux très grandes entreprises ?
Aucunement ! www.simap.ch permet à de plus petites entreprises ou à des sous-traitants d’avoir accès à des marchés publics. De plus l’inscription à www.simap.ch est gratuite. Si les entreprises en exploitent le potentiel, les possibilités sont nombreuses. Par exemple, se créer un réseau en consultant le répertoire des soumissionnaires, ce qui peut faciliter  dans le futur des types de coopérations fructueuses telle que les communautés de soumissionnaires... En complétant bien son profil et en décrivant bien ses champ d’activités, une entreprise peut se faire connaître par des mandants potentiels, qu’ils soient publics (collectivités) ou privés (grandes entreprises privées désireuses de travailler avec des sous-traitants par exemple).

Autre liens

Site actuel de simap

Site test de simap.ch valable jusqu'au 30 juin 2024

Informations sur le projet de nouvelle plateforme simap.ch

Informations sur les marchés publics dans le Canton de Neuchâtel

Guide romand pour les marchés publics

Document

Le nouveau simap arrive : présentation