Responsabilité sociale des entreprises : programme de visites

La Banque cantonale neuchâteloise (BCN) et la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI) s’associent dans le cadre d’un projet ambitieux. L’objectif ?  Informer et fédérer les entreprises du canton de Neuchâtel autour de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), tout en soutenant leurs actions dans cette voie. 

Le manque de ressources financières et de temps à investir. Voilà les freins majeurs pour la mise en œuvre d’actions RSE au sein des entreprises qu'une enquête menée auprès des membres CNCI et de la clientèle Entreprises de la BCN a mis en exergue. De plus, très peu d’entreprises disposent d’un responsable RSE en leur sein. Dans la plupart des cas, c’est la direction ou les ressources administratives qui s’en chargent, souvent avec un sentiment d’isolement dans cette tâche. 

En se basant sur ces observations, la BCN et la CNCI se sont donc accordées sur l’importance d’offrir aux entreprises neuchâteloises un programme de visites thématiques permettant aux participants de découvrir des projets réalisés, de profiter des expériences d’entreprises déjà engagées dans une démarche de durabilité économique, d’envisager des partenariats et de participer à la création d’une réelle communauté d’intérêt autour de la RSE.
 

Energies renouvelables 
Visite de l'entreprise Bourquin SA à Couvet 

1er octobre 2024
de 10h30 à 13h30
Inscription et informations 


Bilan CO2 au coeur de la démarche RSE
Visite de l'entreprise Werthanor SA au Locle 

22 octobre 2024
de 7h30 à 9h30 Inscription et informations
de 10h30 à 13h30 Inscription et informations


Chaîne de valeur et gouvernance 
Visite de l'entreprise Metalem SA au Locle 

5 novembre 2024
de 10h30 à 13h30
Inscription et informations


Gestion des déchets
Visite de la société coopérative Migros Neuchâtel-Fribourg à Marin

19 novembre 2024
de 10h30 à 13h30
Inscription et informations


Expérience collaborateur et marque employeur
Visite de l'entreprise OPAN Concept SA à Neuchâtel

3 décembre 2024
de 10h30 à 13h30
Inscription et informations 

Responsabilité sociale des entreprises : programme de visites

La Banque cantonale neuchâteloise (BCN) et la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI) s’associent dans le cadre d’un projet ambitieux. L’objectif ?  Informer et fédérer les entreprises du canton de Neuchâtel autour de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), tout en soutenant leurs actions dans cette voie. 

Le manque de ressources financières et de temps à investir. Voilà les freins majeurs pour la mise en œuvre d’actions RSE au sein des entreprises qu'une enquête menée auprès des membres CNCI et de la clientèle Entreprises de la BCN a mis en exergue. De plus, très peu d’entreprises disposent d’un responsable RSE en leur sein. Dans la plupart des cas, c’est la direction ou les ressources administratives qui s’en chargent, souvent avec un sentiment d’isolement dans cette tâche. 

En se basant sur ces observations, la BCN et la CNCI se sont donc accordées sur l’importance d’offrir aux entreprises neuchâteloises un programme de visites thématiques permettant aux participants de découvrir des projets réalisés, de profiter des expériences d’entreprises déjà engagées dans une démarche de durabilité économique, d’envisager des partenariats et de participer à la création d’une réelle communauté d’intérêt autour de la RSE.
 

Energies renouvelables 
Visite de l'entreprise Bourquin SA à Couvet 

1er octobre 2024
de 10h30 à 13h30
Inscription et informations 


Bilan CO2 au coeur de la démarche RSE
Visite de l'entreprise Werthanor SA au Locle 

22 octobre 2024
de 7h30 à 9h30 Inscription et informations
de 10h30 à 13h30 Inscription et informations


Chaîne de valeur et gouvernance 
Visite de l'entreprise Metalem SA au Locle 

5 novembre 2024
de 10h30 à 13h30
Inscription et informations


Gestion des déchets
Visite de la société coopérative Migros Neuchâtel-Fribourg à Marin

19 novembre 2024
de 10h30 à 13h30
Inscription et informations


Expérience collaborateur et marque employeur
Visite de l'entreprise OPAN Concept SA à Neuchâtel

3 décembre 2024
de 10h30 à 13h30
Inscription et informations 

OUI à la loi pour l'électricité

Le 9 juin prochain, le peuple suisse se prononcera sur la Loi fédérale relative à un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables.  Dans l’usine de Gimmel Rouages, des représentants de l’économie neuchâteloise ont insisté sur la nécessité d’accepter cette loi, car cette dernière bénéficie à l’économie et à toute la société. Susanne Jecklin, directrice Flückiger Electricité SA, vice-présidente d’EIT.swiss et membre du Conseil de la CNCI, Damien Cottier, président de l’UNAM et conseiller national, David Guenin, directeur de Gimmel Rouages SA et vice-président de la CNCI, Dominique Rochat, responsable projets economiesuisse et spécialiste en énergie se sont rendus à Villiers pour défendre fermement ce projet nécessaire pour une stratégie énergétique sûre et stable dans notre pays.

 

Sécurité d’approvisionnement

Les problèmes liés à la sécurité d’approvisionnement en électricité dans notre pays sont connus depuis longtemps. « Il n’y a pas 36 solutions, mais une seule ; la Suisse doit développer sa production », annonce Dominique Rochat. L’enjeu est de taille puisque c’est en doublant la production actuelle (hors nucléaire), que les objectifs pourront être atteints. Il rajoute : « des prix avantageux sont aussi cruciaux pour les entreprises ». En 2024, les gens ont pris conscience que sans électricité, tout s’arrête. Et, pour Dominique Rochat, « cela deviendra encore plus vrai à l’avenir car la Suisse veut remplacer les énergies fossiles par de l’électricité, pour atteindre zéro émission carbone en 2050 ». Cette votation donne le coup d’envoi d’une longue série d’étapes. La Suisse devra se retrousser les manches car les objectifs sont ambitieux « le chemin est encore long, mais l’essentiel est de démarrer le plus vite possible ». Le responsable projets economiesuisse termine en mentionnant : « Nous devons également travailler avec l’Union européenne et conclure un accord sur l’électricité.

 

Des modifications de loi en phase avec les enjeux énergétiques

Initialement, plusieurs hypothèses étaient posées par le Conseil fédéral. Certaines se sont révélées incorrectes et la nouvelle loi corrige et apporte des éléments essentiels pour l’approvisionnement en électricité de notre pays. « La consommation d’énergie va augmenter au cours des prochaines années, ne serait-ce qu’en raison de la sortie des énergies fossiles », précise Damien Cottier. L’industrie, la mobilité et les chauffages, notamment, feront leur transition et un tiers de l’énergie dépensée devra être compensé. D’autant plus dans un contexte où il devient risqué de compter trop fortement sur les importations d’énergie. Pour Damien Cottier, « les procédures sont trop lentes actuellement et les conditions-cadres ne sont pas bonnes. Cette nouvelle loi donne un coup d’accélérateur et facilitera les démarches en gardant certaines incitations comme celles pour les panneaux solaires ». Le conseiller national indique que les droits démocratiques sont pleinement préservés avec cette nouvelle loi ; « On pourra toujours faire recours. Ce qui change, c’est qu’il ne sera plus possible de le répéter plusieurs fois ». Président des arts & métiers neuchâtelois, Damien Cottier souligne le fait que le savoir-faire des PME contribuera au développement durable de l’approvisionnement énergétique.

 

Les électriciens comme facilitateurs

Dans un contexte aussi tendu, aucune source d’énergie ne doit être écartée trop rapidement. C’est bien l’ensemble des technologies qui doit être considéré. Pour Susanne Jecklin, « les électriciens et les associations professionnelles se positionnent comme facilitateurs dans la mise en place de cette stratégie ». Les bâtiments jouent un rôle principal dans notre transition énergétique qui représentent 40% des besoins finaux en Suisse. « Le potentiel de production et de réservoir est immense. Le bâtiment devient un hub énergétique », précise Susanne Jecklin. Pour mettre en place cette stratégie, la directrice de Flückiger Electricité rappelle également l’importance de la formation professionnelle. « Par exemple, les installeurs-électriciens jouent un rôle déterminant. La formation continue dans la technique du bâtiment, également, doit être renforcée pour les compétences spécialisées comme le conseil, le réseau et l’optimisation »

 

L'électricité pour faire fonctionner les entreprises

« Pourriez-vous vivre avec des coupures de cœur ? », déclare d’entrée de jeu David Guenin, directeur de Gimmel Rouages SA. La réponse à cette analogie avec le corps humain est évidemment négative et reflète l’importance de la stabilité de l’approvisionnement électrique pour les entreprises. « Sans électricité, on ne produit plus rien !», il précise encore que les coupures de courant sont les pires perturbations pour une usine.  Machines, appareils de mesures, ERP, logiciels de programmation, chauffage et lumière, communication, tout fonctionne grâce à l’électricité. Pour le vice-président de la CNCI, l’approvisionnement en électricité fait partie des conditions-cadres d’un pays. Et, en l’occurrence, la Suisse n’est plus aussi performante que par le passé. Il questionne : « Depuis quand n’avons-nous pas réellement construit une installation d’une certaine importance ? ». Pour faire une autre comparaison, il évoque le panier d’un ménage qui passerait subitement de Fr. 100.- à 500.- voire 1'000.- francs. « C’est ce qui est arrivé aux entreprises !», précise-t-il. Ce centre de coûts est dès lors devenu important pour les entreprises qui ont parfois été mises en danger. Les enjeux sont donc de taille et cette votation ne doit pas être prise à la légère. « Il en va aussi de la stabilité de notre économie », conclut David Guenin.

 

Autres informations

https://loielectricite-oui.ch/ 

OUI à la loi pour l'électricité

Le 9 juin prochain, le peuple suisse se prononcera sur la Loi fédérale relative à un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables.  Dans l’usine de Gimmel Rouages, des représentants de l’économie neuchâteloise ont insisté sur la nécessité d’accepter cette loi, car cette dernière bénéficie à l’économie et à toute la société. Susanne Jecklin, directrice Flückiger Electricité SA, vice-présidente d’EIT.swiss et membre du Conseil de la CNCI, Damien Cottier, président de l’UNAM et conseiller national, David Guenin, directeur de Gimmel Rouages SA et vice-président de la CNCI, Dominique Rochat, responsable projets economiesuisse et spécialiste en énergie se sont rendus à Villiers pour défendre fermement ce projet nécessaire pour une stratégie énergétique sûre et stable dans notre pays.

 

Sécurité d’approvisionnement

Les problèmes liés à la sécurité d’approvisionnement en électricité dans notre pays sont connus depuis longtemps. « Il n’y a pas 36 solutions, mais une seule ; la Suisse doit développer sa production », annonce Dominique Rochat. L’enjeu est de taille puisque c’est en doublant la production actuelle (hors nucléaire), que les objectifs pourront être atteints. Il rajoute : « des prix avantageux sont aussi cruciaux pour les entreprises ». En 2024, les gens ont pris conscience que sans électricité, tout s’arrête. Et, pour Dominique Rochat, « cela deviendra encore plus vrai à l’avenir car la Suisse veut remplacer les énergies fossiles par de l’électricité, pour atteindre zéro émission carbone en 2050 ». Cette votation donne le coup d’envoi d’une longue série d’étapes. La Suisse devra se retrousser les manches car les objectifs sont ambitieux « le chemin est encore long, mais l’essentiel est de démarrer le plus vite possible ». Le responsable projets economiesuisse termine en mentionnant : « Nous devons également travailler avec l’Union européenne et conclure un accord sur l’électricité.

 

Des modifications de loi en phase avec les enjeux énergétiques

Initialement, plusieurs hypothèses étaient posées par le Conseil fédéral. Certaines se sont révélées incorrectes et la nouvelle loi corrige et apporte des éléments essentiels pour l’approvisionnement en électricité de notre pays. « La consommation d’énergie va augmenter au cours des prochaines années, ne serait-ce qu’en raison de la sortie des énergies fossiles », précise Damien Cottier. L’industrie, la mobilité et les chauffages, notamment, feront leur transition et un tiers de l’énergie dépensée devra être compensé. D’autant plus dans un contexte où il devient risqué de compter trop fortement sur les importations d’énergie. Pour Damien Cottier, « les procédures sont trop lentes actuellement et les conditions-cadres ne sont pas bonnes. Cette nouvelle loi donne un coup d’accélérateur et facilitera les démarches en gardant certaines incitations comme celles pour les panneaux solaires ». Le conseiller national indique que les droits démocratiques sont pleinement préservés avec cette nouvelle loi ; « On pourra toujours faire recours. Ce qui change, c’est qu’il ne sera plus possible de le répéter plusieurs fois ». Président des arts & métiers neuchâtelois, Damien Cottier souligne le fait que le savoir-faire des PME contribuera au développement durable de l’approvisionnement énergétique.

 

Les électriciens comme facilitateurs

Dans un contexte aussi tendu, aucune source d’énergie ne doit être écartée trop rapidement. C’est bien l’ensemble des technologies qui doit être considéré. Pour Susanne Jecklin, « les électriciens et les associations professionnelles se positionnent comme facilitateurs dans la mise en place de cette stratégie ». Les bâtiments jouent un rôle principal dans notre transition énergétique qui représentent 40% des besoins finaux en Suisse. « Le potentiel de production et de réservoir est immense. Le bâtiment devient un hub énergétique », précise Susanne Jecklin. Pour mettre en place cette stratégie, la directrice de Flückiger Electricité rappelle également l’importance de la formation professionnelle. « Par exemple, les installeurs-électriciens jouent un rôle déterminant. La formation continue dans la technique du bâtiment, également, doit être renforcée pour les compétences spécialisées comme le conseil, le réseau et l’optimisation »

 

L'électricité pour faire fonctionner les entreprises

« Pourriez-vous vivre avec des coupures de cœur ? », déclare d’entrée de jeu David Guenin, directeur de Gimmel Rouages SA. La réponse à cette analogie avec le corps humain est évidemment négative et reflète l’importance de la stabilité de l’approvisionnement électrique pour les entreprises. « Sans électricité, on ne produit plus rien !», il précise encore que les coupures de courant sont les pires perturbations pour une usine.  Machines, appareils de mesures, ERP, logiciels de programmation, chauffage et lumière, communication, tout fonctionne grâce à l’électricité. Pour le vice-président de la CNCI, l’approvisionnement en électricité fait partie des conditions-cadres d’un pays. Et, en l’occurrence, la Suisse n’est plus aussi performante que par le passé. Il questionne : « Depuis quand n’avons-nous pas réellement construit une installation d’une certaine importance ? ». Pour faire une autre comparaison, il évoque le panier d’un ménage qui passerait subitement de Fr. 100.- à 500.- voire 1'000.- francs. « C’est ce qui est arrivé aux entreprises !», précise-t-il. Ce centre de coûts est dès lors devenu important pour les entreprises qui ont parfois été mises en danger. Les enjeux sont donc de taille et cette votation ne doit pas être prise à la légère. « Il en va aussi de la stabilité de notre économie », conclut David Guenin.

 

Autres informations

https://loielectricite-oui.ch/ 

OUI à la loi pour l'électricité

Le 9 juin prochain, le peuple suisse se prononcera sur la Loi fédérale relative à un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables.  Dans l’usine de Gimmel Rouages, des représentants de l’économie neuchâteloise ont insisté sur la nécessité d’accepter cette loi, car cette dernière bénéficie à l’économie et à toute la société. Susanne Jecklin, directrice Flückiger Electricité SA, vice-présidente d’EIT.swiss et membre du Conseil de la CNCI, Damien Cottier, président de l’UNAM et conseiller national, David Guenin, directeur de Gimmel Rouages SA et vice-président de la CNCI, Dominique Rochat, responsable projets economiesuisse et spécialiste en énergie se sont rendus à Villiers pour défendre fermement ce projet nécessaire pour une stratégie énergétique sûre et stable dans notre pays.

 

Sécurité d’approvisionnement

Les problèmes liés à la sécurité d’approvisionnement en électricité dans notre pays sont connus depuis longtemps. « Il n’y a pas 36 solutions, mais une seule ; la Suisse doit développer sa production », annonce Dominique Rochat. L’enjeu est de taille puisque c’est en doublant la production actuelle (hors nucléaire), que les objectifs pourront être atteints. Il rajoute : « des prix avantageux sont aussi cruciaux pour les entreprises ». En 2024, les gens ont pris conscience que sans électricité, tout s’arrête. Et, pour Dominique Rochat, « cela deviendra encore plus vrai à l’avenir car la Suisse veut remplacer les énergies fossiles par de l’électricité, pour atteindre zéro émission carbone en 2050 ». Cette votation donne le coup d’envoi d’une longue série d’étapes. La Suisse devra se retrousser les manches car les objectifs sont ambitieux « le chemin est encore long, mais l’essentiel est de démarrer le plus vite possible ». Le responsable projets economiesuisse termine en mentionnant : « Nous devons également travailler avec l’Union européenne et conclure un accord sur l’électricité.

 

Des modifications de loi en phase avec les enjeux énergétiques

Initialement, plusieurs hypothèses étaient posées par le Conseil fédéral. Certaines se sont révélées incorrectes et la nouvelle loi corrige et apporte des éléments essentiels pour l’approvisionnement en électricité de notre pays. « La consommation d’énergie va augmenter au cours des prochaines années, ne serait-ce qu’en raison de la sortie des énergies fossiles », précise Damien Cottier. L’industrie, la mobilité et les chauffages, notamment, feront leur transition et un tiers de l’énergie dépensée devra être compensé. D’autant plus dans un contexte où il devient risqué de compter trop fortement sur les importations d’énergie. Pour Damien Cottier, « les procédures sont trop lentes actuellement et les conditions-cadres ne sont pas bonnes. Cette nouvelle loi donne un coup d’accélérateur et facilitera les démarches en gardant certaines incitations comme celles pour les panneaux solaires ». Le conseiller national indique que les droits démocratiques sont pleinement préservés avec cette nouvelle loi ; « On pourra toujours faire recours. Ce qui change, c’est qu’il ne sera plus possible de le répéter plusieurs fois ». Président des arts & métiers neuchâtelois, Damien Cottier souligne le fait que le savoir-faire des PME contribuera au développement durable de l’approvisionnement énergétique.

 

Les électriciens comme facilitateurs

Dans un contexte aussi tendu, aucune source d’énergie ne doit être écartée trop rapidement. C’est bien l’ensemble des technologies qui doit être considéré. Pour Susanne Jecklin, « les électriciens et les associations professionnelles se positionnent comme facilitateurs dans la mise en place de cette stratégie ». Les bâtiments jouent un rôle principal dans notre transition énergétique qui représentent 40% des besoins finaux en Suisse. « Le potentiel de production et de réservoir est immense. Le bâtiment devient un hub énergétique », précise Susanne Jecklin. Pour mettre en place cette stratégie, la directrice de Flückiger Electricité rappelle également l’importance de la formation professionnelle. « Par exemple, les installeurs-électriciens jouent un rôle déterminant. La formation continue dans la technique du bâtiment, également, doit être renforcée pour les compétences spécialisées comme le conseil, le réseau et l’optimisation »

 

L'électricité pour faire fonctionner les entreprises

« Pourriez-vous vivre avec des coupures de cœur ? », déclare d’entrée de jeu David Guenin, directeur de Gimmel Rouages SA. La réponse à cette analogie avec le corps humain est évidemment négative et reflète l’importance de la stabilité de l’approvisionnement électrique pour les entreprises. « Sans électricité, on ne produit plus rien !», il précise encore que les coupures de courant sont les pires perturbations pour une usine.  Machines, appareils de mesures, ERP, logiciels de programmation, chauffage et lumière, communication, tout fonctionne grâce à l’électricité. Pour le vice-président de la CNCI, l’approvisionnement en électricité fait partie des conditions-cadres d’un pays. Et, en l’occurrence, la Suisse n’est plus aussi performante que par le passé. Il questionne : « Depuis quand n’avons-nous pas réellement construit une installation d’une certaine importance ? ». Pour faire une autre comparaison, il évoque le panier d’un ménage qui passerait subitement de Fr. 100.- à 500.- voire 1'000.- francs. « C’est ce qui est arrivé aux entreprises !», précise-t-il. Ce centre de coûts est dès lors devenu important pour les entreprises qui ont parfois été mises en danger. Les enjeux sont donc de taille et cette votation ne doit pas être prise à la légère. « Il en va aussi de la stabilité de notre économie », conclut David Guenin.

 

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