Les entreprises neuchâteloises anticipent une année 2024 plus compliquée

En 2023, 51% des entreprises neuchâteloises ont vécu une année bonne à très bonne, alors que 21% la qualifient de « difficile à très difficile ». Au printemps 2023, les entreprises faisaient quasiment le même constat par rapport à l’exercice 2022. Les prévisions sont plus prudentes pour 2024. 29% des entreprises anticipent une année 2024 bonne à très bonne, et 25% difficile à très difficile. Les entreprises industrielles et les sociétés comptant entre 30 et 100 collaborateurs sont plus pessimistes : dans ces deux catégories, le pourcentage d’entreprises anticipant un mauvais exercice est supérieur à celles prévoyant un bon exercice. Point de vigilance : il y a davantage d’entreprises prévoyant une réduction des investissements que d’entreprises envisageant une augmentation. Ces données ont été récoltées dans le cadre de l’enquête conjoncturelle de printemps de la CNCI, qui s’est déroulée du 10 mars au 7 mai 2024.

Une marche des affaire ralentie en 2024 et une contraction des investissements
Dans cette enquête, il ressort que 55% des entreprises sondées ont vu leurs chiffres d’affaires 2023 augmenter par rapport à celui de 2022, contre 23% (diminution). En ce qui concerne le chiffre d’affaires 2024, 44% des entreprises sondées anticipent une stabilisation, alors que 34% pensent qu’elles feront mieux qu’en 2023. Les entreprises industrielles et les entreprises comptant entre 30 et 100 collaborateurs sont plus pessimistes par rapport à l’évolution de leurs affaires. 
20 % des entreprises investiront davantage en 2024 qu'en 2023. Ce pourcentage est en recul depuis 2022. Pour 2024, 19% des entreprises sondées prévoient d’augmenter leurs effectifs alors que 8% pensent les réduire (stabilité pour les 73% restants). Dans les entreprises comprenant entre 30 et 100 collaborateurs, le pourcentage de sociétés prévoyant de réduire les effectifs (20%) est supérieur à celui prévoyant de les augmenter (13%). Le niveau de qualification recherché des entreprises motivées à augmenter leurs effectifs  est d’abord le personnel très qualifié (45%), suivi du personnel  moyennement qualifié (42%) et du personnel peu qualifié (12%). C’est dans l’industrie que le personnel peu qualifié est encore relativement recherché (25%). 


Préoccupations des entreprises
La première préoccupation des entreprise sondées est la situation économique générale (62%). La deuxième préoccupation est la difficulté à recruter (37%) ; cette préoccupation est particulièrement marquée dans les entreprises de plus de 100 collaborateurs (59%). La concurrence (31%) et la recherche de nouveaux clients (31%) sont des préoccupations importantes pour les services, alors que le prix des matières premières (29%) et le niveau du franc suisse (22%) le sont pour les entreprises industrielles.  La cybersécurité est une préoccupation forte (28%) dans les entreprises de plus de 100 collaborateurs.


Réaction de Florian Németi, Directeur de la CNCI
Les entreprises ont connu trois belles années. Pour 2024, compte tenu des nombreuses incertitudes économiques et politiques, les perspectives s’assombrissent. En 2023, à pareille époque, les entreprises anticipaient encore une bonne marche des affaires. 12 mois plus tard, elles sont beaucoup plus prudentes, surtout du côté des entreprises industrielles et des entreprises occupant entre 30 et 100 collaborateurs. Les investissements ralentissent dans les catégories observées. Quant aux perspectives d’emploi, on constate que les entreprises ont moins l’intention d’engager de personnel pour l’année 2024, alors que nous avions assisté à une progression de cette intention de 2021 à 2023. Cependant, l’intention de réduire les effectifs pour 2024 est resté au même niveau qu’en 2023.

Une enquête représentative
L'enquête a été menée par la CNCI du 10 mars au 7 mai 2024. 27 % des membres de la CNCI y ont répondu, ce qui correspond à 249 réponses (100 entreprises industrielles et 149 sociétés de services). L'ensemble des entreprises ayant répondu occupe 13’576 collaborateurs dans le canton (40% des emplois de la CNCI). Les petites entreprises (< 30 collaborateurs) représentent 70% de l’échantillon, les moyennes entreprises (entre 30 et 100), 18%  et les grandes entreprises (> 100 collaborateurs),  12%. Ces pourcentages restent constants d’une enquête à une autre.

Un grand merci aux entreprises qui ont participé à l'enquête
La CNCI remercie les entreprises ayant participé au sondage. Un taux élevé de participation nous permet, enquête après enquête, de restituer une image représentative de l’état de santé de l’économie neuchâteloise. Nous vous remercions de votre précieux engagement. Rendez-vous pour l'enquête d'automne (fin août).

Présentation des résultats de l'enquête conjoncturelle de la CNCI du printemps 2024

Les entreprises neuchâteloises anticipent une année 2024 plus compliquée

En 2023, 51% des entreprises neuchâteloises ont vécu une année bonne à très bonne, alors que 21% la qualifient de « difficile à très difficile ». Au printemps 2023, les entreprises faisaient quasiment le même constat par rapport à l’exercice 2022. Les prévisions sont plus prudentes pour 2024. 29% des entreprises anticipent une année 2024 bonne à très bonne, et 25% difficile à très difficile. Les entreprises industrielles et les sociétés comptant entre 30 et 100 collaborateurs sont plus pessimistes : dans ces deux catégories, le pourcentage d’entreprises anticipant un mauvais exercice est supérieur à celles prévoyant un bon exercice. Point de vigilance : il y a davantage d’entreprises prévoyant une réduction des investissements que d’entreprises envisageant une augmentation. Ces données ont été récoltées dans le cadre de l’enquête conjoncturelle de printemps de la CNCI, qui s’est déroulée du 10 mars au 7 mai 2024.

Une marche des affaire ralentie en 2024 et une contraction des investissements
Dans cette enquête, il ressort que 55% des entreprises sondées ont vu leurs chiffres d’affaires 2023 augmenter par rapport à celui de 2022, contre 23% (diminution). En ce qui concerne le chiffre d’affaires 2024, 44% des entreprises sondées anticipent une stabilisation, alors que 34% pensent qu’elles feront mieux qu’en 2023. Les entreprises industrielles et les entreprises comptant entre 30 et 100 collaborateurs sont plus pessimistes par rapport à l’évolution de leurs affaires. 
20 % des entreprises investiront davantage en 2024 qu'en 2023. Ce pourcentage est en recul depuis 2022. Pour 2024, 19% des entreprises sondées prévoient d’augmenter leurs effectifs alors que 8% pensent les réduire (stabilité pour les 73% restants). Dans les entreprises comprenant entre 30 et 100 collaborateurs, le pourcentage de sociétés prévoyant de réduire les effectifs (20%) est supérieur à celui prévoyant de les augmenter (13%). Le niveau de qualification recherché des entreprises motivées à augmenter leurs effectifs  est d’abord le personnel très qualifié (45%), suivi du personnel  moyennement qualifié (42%) et du personnel peu qualifié (12%). C’est dans l’industrie que le personnel peu qualifié est encore relativement recherché (25%). 


Préoccupations des entreprises
La première préoccupation des entreprise sondées est la situation économique générale (62%). La deuxième préoccupation est la difficulté à recruter (37%) ; cette préoccupation est particulièrement marquée dans les entreprises de plus de 100 collaborateurs (59%). La concurrence (31%) et la recherche de nouveaux clients (31%) sont des préoccupations importantes pour les services, alors que le prix des matières premières (29%) et le niveau du franc suisse (22%) le sont pour les entreprises industrielles.  La cybersécurité est une préoccupation forte (28%) dans les entreprises de plus de 100 collaborateurs.


Réaction de Florian Németi, Directeur de la CNCI
Les entreprises ont connu trois belles années. Pour 2024, compte tenu des nombreuses incertitudes économiques et politiques, les perspectives s’assombrissent. En 2023, à pareille époque, les entreprises anticipaient encore une bonne marche des affaires. 12 mois plus tard, elles sont beaucoup plus prudentes, surtout du côté des entreprises industrielles et des entreprises occupant entre 30 et 100 collaborateurs. Les investissements ralentissent dans les catégories observées. Quant aux perspectives d’emploi, on constate que les entreprises ont moins l’intention d’engager de personnel pour l’année 2024, alors que nous avions assisté à une progression de cette intention de 2021 à 2023. Cependant, l’intention de réduire les effectifs pour 2024 est resté au même niveau qu’en 2023.

Une enquête représentative
L'enquête a été menée par la CNCI du 10 mars au 7 mai 2024. 27 % des membres de la CNCI y ont répondu, ce qui correspond à 249 réponses (100 entreprises industrielles et 149 sociétés de services). L'ensemble des entreprises ayant répondu occupe 13’576 collaborateurs dans le canton (40% des emplois de la CNCI). Les petites entreprises (< 30 collaborateurs) représentent 70% de l’échantillon, les moyennes entreprises (entre 30 et 100), 18%  et les grandes entreprises (> 100 collaborateurs),  12%. Ces pourcentages restent constants d’une enquête à une autre.

Un grand merci aux entreprises qui ont participé à l'enquête
La CNCI remercie les entreprises ayant participé au sondage. Un taux élevé de participation nous permet, enquête après enquête, de restituer une image représentative de l’état de santé de l’économie neuchâteloise. Nous vous remercions de votre précieux engagement. Rendez-vous pour l'enquête d'automne (fin août).

Présentation des résultats de l'enquête conjoncturelle de la CNCI du printemps 2024

Les entreprises neuchâteloises anticipent une année 2024 plus compliquée

En 2023, 51% des entreprises neuchâteloises ont vécu une année bonne à très bonne, alors que 21% la qualifient de « difficile à très difficile ». Au printemps 2023, les entreprises faisaient quasiment le même constat par rapport à l’exercice 2022. Les prévisions sont plus prudentes pour 2024. 29% des entreprises anticipent une année 2024 bonne à très bonne, et 25% difficile à très difficile. Les entreprises industrielles et les sociétés comptant entre 30 et 100 collaborateurs sont plus pessimistes : dans ces deux catégories, le pourcentage d’entreprises anticipant un mauvais exercice est supérieur à celles prévoyant un bon exercice. Point de vigilance : il y a davantage d’entreprises prévoyant une réduction des investissements que d’entreprises envisageant une augmentation. Ces données ont été récoltées dans le cadre de l’enquête conjoncturelle de printemps de la CNCI, qui s’est déroulée du 10 mars au 7 mai 2024.

Une marche des affaire ralentie en 2024 et une contraction des investissements
Dans cette enquête, il ressort que 55% des entreprises sondées ont vu leurs chiffres d’affaires 2023 augmenter par rapport à celui de 2022, contre 23% (diminution). En ce qui concerne le chiffre d’affaires 2024, 44% des entreprises sondées anticipent une stabilisation, alors que 34% pensent qu’elles feront mieux qu’en 2023. Les entreprises industrielles et les entreprises comptant entre 30 et 100 collaborateurs sont plus pessimistes par rapport à l’évolution de leurs affaires. 
20 % des entreprises investiront davantage en 2024 qu'en 2023. Ce pourcentage est en recul depuis 2022. Pour 2024, 19% des entreprises sondées prévoient d’augmenter leurs effectifs alors que 8% pensent les réduire (stabilité pour les 73% restants). Dans les entreprises comprenant entre 30 et 100 collaborateurs, le pourcentage de sociétés prévoyant de réduire les effectifs (20%) est supérieur à celui prévoyant de les augmenter (13%). Le niveau de qualification recherché des entreprises motivées à augmenter leurs effectifs  est d’abord le personnel très qualifié (45%), suivi du personnel  moyennement qualifié (42%) et du personnel peu qualifié (12%). C’est dans l’industrie que le personnel peu qualifié est encore relativement recherché (25%). 


Préoccupations des entreprises
La première préoccupation des entreprise sondées est la situation économique générale (62%). La deuxième préoccupation est la difficulté à recruter (37%) ; cette préoccupation est particulièrement marquée dans les entreprises de plus de 100 collaborateurs (59%). La concurrence (31%) et la recherche de nouveaux clients (31%) sont des préoccupations importantes pour les services, alors que le prix des matières premières (29%) et le niveau du franc suisse (22%) le sont pour les entreprises industrielles.  La cybersécurité est une préoccupation forte (28%) dans les entreprises de plus de 100 collaborateurs.


Réaction de Florian Németi, Directeur de la CNCI
Les entreprises ont connu trois belles années. Pour 2024, compte tenu des nombreuses incertitudes économiques et politiques, les perspectives s’assombrissent. En 2023, à pareille époque, les entreprises anticipaient encore une bonne marche des affaires. 12 mois plus tard, elles sont beaucoup plus prudentes, surtout du côté des entreprises industrielles et des entreprises occupant entre 30 et 100 collaborateurs. Les investissements ralentissent dans les catégories observées. Quant aux perspectives d’emploi, on constate que les entreprises ont moins l’intention d’engager de personnel pour l’année 2024, alors que nous avions assisté à une progression de cette intention de 2021 à 2023. Cependant, l’intention de réduire les effectifs pour 2024 est resté au même niveau qu’en 2023.

Une enquête représentative
L'enquête a été menée par la CNCI du 10 mars au 7 mai 2024. 27 % des membres de la CNCI y ont répondu, ce qui correspond à 249 réponses (100 entreprises industrielles et 149 sociétés de services). L'ensemble des entreprises ayant répondu occupe 13’576 collaborateurs dans le canton (40% des emplois de la CNCI). Les petites entreprises (< 30 collaborateurs) représentent 70% de l’échantillon, les moyennes entreprises (entre 30 et 100), 18%  et les grandes entreprises (> 100 collaborateurs),  12%. Ces pourcentages restent constants d’une enquête à une autre.

Un grand merci aux entreprises qui ont participé à l'enquête
La CNCI remercie les entreprises ayant participé au sondage. Un taux élevé de participation nous permet, enquête après enquête, de restituer une image représentative de l’état de santé de l’économie neuchâteloise. Nous vous remercions de votre précieux engagement. Rendez-vous pour l'enquête d'automne (fin août).

Présentation des résultats de l'enquête conjoncturelle de la CNCI du printemps 2024

Au coeur de l'économie

La CNCI informe ses membres sur l’actualité économique et les sensibilise sur les transformations en cours et à venir dans leur environnement d’entreprise. En cas de crise, elle assure le lien entre les autorités et ses membres.

SEMECO au lycée Blaise-Cendrars pour sensibiliser la nouvelle génération aux enjeux de l’entreprenariat et à la gestion d’entreprise

Dix-sept élèves du Lycée Blaise-Cendrars de La Chaux-de-Fonds ont participé à une expérience pédagogique qui leur a permis de se familiariser avec le monde de l'entreprise. Grâce à un jeu de rôle numérique, SEMECO, ils ont endossé le rôle de responsables d'entreprise et ont dû faire face à des situations concrètes et à des choix stratégiques.

Pour les accompagner dans cette aventure, ils ont bénéficié du soutien de deux enseignants d'économie et de plusieurs animateurs venus de divers organismes et entreprises, qui leur ont apporté leur expertise et leurs conseils. Parmi eux, des représentants de la CNCI, d’UBS Genève, de GP Conseils, de Swiss21.org et un ancien chef d’entreprise.

Lors d’une visite de l’entreprise Cartier, les élèves ont eu l'occasion de découvrir les métiers et les savoir-faire de l'horlogerie de luxe, ainsi que les enjeux du développement durable et de la responsabilité sociale de l'entreprise. Cette activité a été l'un des temps forts de la semaine.

Pour clôturer cette expérience, les élèves ont exposé les résultats de leur simulation en mettant en avant leurs engagements en matière de développement durable, de marketing ou encore de finances. Ils ont fait preuve de créativité et de beaucoup d'humour lors de leur présentation et ont reçu les félicitations du public, composé de leurs camarades, de leurs professeurs et des partenaires du projet.

Cette semaine a été organisée par la CNCI et soutenue par wirtschaftsbildung.ch dans le cadre du programme SEMECO, qui vise à promouvoir l'éducation économique des jeunes.