Les entreprises neuchâteloises, en particulier les industrielles, entrent dans le dur.

Malgré un contexte international très perturbé, la situation conjoncturelle actuelle est encore considérée comme globalement favorable par les entreprises neuchâteloises. Toutefois, si la situation dans les services reste positive, avec notamment une progression des emplois, les entreprises industrielles sont quant à elles nombreuses à déclarer une marche des affaires négative, ainsi que des effectifs en baisse. Ce fossé sectoriel devrait encore plus se marquer en 2025. Le pourcentage d’entreprises prêtes à investir se réduit par rapport à l’automne 2024.

Actuellement, la marche des affaires s'avère «bonne à excellente» pour 38% des membres de la CNCI sondés, contre «mauvaise à médiocre» pour 23% d'entre eux. La situation se dégrade pour 2025. Le contraste entre les secteurs secondaire et tertiaire est important et continuera à s’accroître en 2025. 

Malgré une marche des affaires en baisse, 71% des entreprises visent une stabilité des effectifs en 2025, alors que 19% des entreprises sondées pensent les augmenter et 10% les réduire. Le pourcentage d’entreprises ayant l’intention de réduire leurs effectifs décroît en 2025 par rapport à 2024 (baisse de 9 points). 

L’augmentation moyenne des salaires en 2024 s’est montée à 2,3%. Elle devrait s’élever à 1,4% en 2025 : secteur  secondaire (1.6%) et secteur tertiaire (1.3%). 35% des entreprises sondées envisagent des investissements en 2025, ce qui constitue une chute de 8 points par rapport aux prévisions de l’automne passé. Dans le Canton de Neuchâtel, un montant total de CHF 213 millions pourrait être investi en 2025 par les entreprises sondées (plus du 90% de ce montant est réparti sur une vingtaine d’entreprises sondées). 


Commentaires de Florian Németi, Directeur de la CNCI
Au travers de cette enquête, les membres de la CNCI nous disent plusieurs choses : la marche des affaires se dégrade en 2025, plus particulièrement pour les entreprises industrielles et les PME jusqu’à 100 collaborateurs. Les entreprises industrielles sont dans le dur. La chute du pourcentage des entreprises prêtes à investir inquiète, car cela porte préjudice à la compétitivité des entreprises. Deux signaux nuancent ce tableau un peu sombre. Entre 2024 et 2025, l’écart entre les entreprises voulant augmenter leurs effectifs et celles voulant les réduire s’accroît dans le bon sens. En 2024, un accroissement du nombre d’entreprises recourant au RHT s’est amorcé. Ce mouvement pourrait se poursuivre ces prochains mois dans les entreprises industrielles, ce qui peut expliquer en partie cette embellie pour 2025. Par ailleurs, malgré un contexte difficile et une inflation en net recul, les entreprises neuchâteloises devraient accorder 1.4% en moyenne d’augmentation de salaire, alors que la hausse des prix anticipée par le SECO est deux fois plus petite (0,7%).

Une enquête représentative
L'enquête a été menée par la CNCI du 11 septembre au 27 octobre 2024. 31 % de ses membres sollicités y ont répondu, ce qui correspond à 306 réponses (99 entreprises industrielles et 207 sociétés de services). L'ensemble des entreprises ayant répondu au questionnaire occupe 13’352 collaborateurs dans le canton. Dans le cadre de l’enquête, les entreprises ont aussi répondu à des questions en lien le commerce international et les relation de la Suisse avec l’UE. Ces résultats seront présentés lors de l’événement de la CNCI « Bilatérales III : un Must pour les entreprises neuchâteloises` ? », le 7 novembre dans les locaux du Club 44 à La Chaux-de-Fonds.

Résultats de l'étude conjoncturelle

Sachez-en plus sur les résultats de l'étude de la CNCI en consultant les slides
 

Prochain événement en lien avec les résultats du focus de l'étude conjoncturelle

Infos et inscription à l'événement "Bilatérales III: un MUST pour les entreprises neuchâteloises?"

Nouveau logo pour CICICAM CINALFA

Lors de l'événement "Les assurances sociales en pratique – Les dernières modifications en matière d’APG", Lionel Casali et Régine de Bosset ont présenté le nouveau le logo de CICICAM CINALFA. Ce dernier reprend en partie la charte graphique de la CNCI, fondatrice de la caisse CICICAM et de la caisse CINALFA. Ces prochains mois, le logo sera décliné sur les différents supports de CICICAM CINALFA.

Autre excellente nouvelle: une nouvelle session du cours "Les assurances sociales en pratique - Les dernières modifications en matière d'APG" est agendée le 11 novembre prochain. 

Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur ce lien

 

 

Nouveau logo pour CICICAM CINALFA

Lors de l'événement "Les assurances sociales en pratique – Les dernières modifications en matière d’APG", Lionel Casali et Régine de Bosset ont présenté le nouveau le logo de CICICAM CINALFA. Ce dernier reprend en partie la charte graphique de la CNCI, fondatrice de la caisse CICICAM et de la caisse CINALFA. Ces prochains mois, le logo sera décliné sur les différents supports de CICICAM CINALFA.

Autre excellente nouvelle: une nouvelle session du cours "Les assurances sociales en pratique - Les dernières modifications en matière d'APG" est agendée le 11 novembre prochain. 

Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur ce lien

 

 

Suisse-UE: un panel relevé, le 7 novembre dans les locaux du Club 44

Le 7 novembre, dans les locaux du Club 44 à La Chaux-de-Fonds, la CNCI organise une grande soirée intitulée « Les relations bilatérales III : un Must pour les entreprises neuchâteloises ? ». Florian Németi nous parle de cet événement

Pour quelles raisons la CNCI organise un tel événement alors qu’en coulisses, les négociateurs travaillent d’arrache-pied pour trouver un accord avant la fin 2024 ?
En 1999, le premier paquet d'accords bilatéraux entre la Suisse et l'Union européenne a été signé. Pour la CNCI, il importait de marquer le coup, dans un canton très exportateur. Nombreux sont ceux qui pensent que les accords bilatéraux sont une histoire à succès. Organiser un tel événement pour célébrer le 25ème anniversaire tient un peu du symbole. Cependant, il permet d’aborder un enjeu fondamental pour l’économie de notre pays, car même dans les milieux économiques, la signature des accords bilatéraux III n'est pas une évidence pour tout le monde, comme le démontre le lancement de l'initiative Boussole, au début octobre.

Comment s’articulera l’événement ?
Quentin Di Meo, chargé de projets à la CNCI, présentera les résultats de la dernière étude CNCI consacrée aux relations Suisse-UE ainsi qu'au commerce extérieur. Plus de 300 membres y ont participé, ce qui permettra de partager des résultats représentatifs. Cette présentation des résultats constituera une belle mise en bouche avant l’entretien de Pascal Couchepin avec Gabriel de Weck et la tenue de la table ronde. L'événement se veut interactif: le public pourra poser des questions aux intervenants.

Au juste, comment expliquer la présence de l'ancien Président de la Confédération Pascal Couchepin à La Chaux-de-Fonds ?
En 1999, le Conseiller fédéral Pascal Couchepin était chef du Département de l'économie. Il a été l'un de ceux qui a signé les premiers accords bilatéraux. Il reviendra sur ces derniers, rappellera le contexte de l’époque (une période difficile après le refus de l’EEE), la signature des accords bilatéraux II, cinq ans plus tard. Il sera aussi intéressant de l’entendre sur les négociations actuelles.

Comment avez-vous composé le casting de la table ronde ?
economiesuisse s’engage à fond pour la signature des accords bilatéraux III. Il était donc naturel d’inviter Monika Rühl, sa Directrice, qui nous rappellera l’importance du dossier pour l’économie de notre pays. Pour une telle table ronde, il importait de réunir un Directeur d’entreprise orientée sur le marché extérieur (Marc Schuler, CEO de DIXI) et une patronne de PME tournée sur le marché intérieur (Susanne Jecklin, CEO de Flückiger Electricité). Leurs points de vue du terrain seront renforcés par leurs connaissances via leurs fonctions au sein de deux organisations suisses : swissmem et EIT.swiss.  Swissmem est l’association de l’industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux ainsi que des branches technologiques apparentées. EIT.swiss est l'Union Suisse des Installateurs-Electriciens.

Emmanuel Raffner parlera au nom de la CNCI. Quant à Damien Cottier, outre ses casquettes de Président des arts & métiers neuchâtelois et de Conseiller national, il pourra aussi témoigner sur le dossier en se basant sur ses expériences de la diplomatie internationale et sur les bruits de couloir à Berne. 

Quel sera le rôle de Gabriel de Weck au cours de cette soirée ?
Gabriel de Weck, présentateur du 19:30, s'entretiendra d'abord avec Pascal Couchepin. Ensuite, il relèvera le défi de la modération de la table ronde. Enfin, il fera le lien entre le public et les intervenants. 

Qui pourra assister à cet événement ?
Cet événement est public. Il est destiné à nos membres et aux entreprises neuchâteloises, ainsi qu'aux citoyennes et citoyens qui pourront poser des questions aux intervenants au terme de la table ronde. La participation à cet événement est gratuite, mais l’inscription est obligatoire (cf. le lien ci-dessous). Nous nous réjouissons de vous retrouver dans les locaux du Club 44, le 7 novembre.

Infos et inscriptions de l'événement

Cliquer ici

Suisse-UE: un panel relevé, le 7 novembre dans les locaux du Club 44

Le 7 novembre, dans les locaux du Club 44 à La Chaux-de-Fonds, la CNCI organise une grande soirée intitulée « Les relations bilatérales III : un Must pour les entreprises neuchâteloises ? ». Florian Németi nous parle de cet événement

Pour quelles raisons la CNCI organise un tel événement alors qu’en coulisses, les négociateurs travaillent d’arrache-pied pour trouver un accord avant la fin 2024 ?
En 1999, le premier paquet d'accords bilatéraux entre la Suisse et l'Union européenne a été signé. Pour la CNCI, il importait de marquer le coup, dans un canton très exportateur. Nombreux sont ceux qui pensent que les accords bilatéraux sont une histoire à succès. Organiser un tel événement pour célébrer le 25ème anniversaire tient un peu du symbole. Cependant, il permet d’aborder un enjeu fondamental pour l’économie de notre pays, car même dans les milieux économiques, la signature des accords bilatéraux III n'est pas une évidence pour tout le monde, comme le démontre le lancement de l'initiative Boussole, au début octobre.

Comment s’articulera l’événement ?
Quentin Di Meo, chargé de projets à la CNCI, présentera les résultats de la dernière étude CNCI consacrée aux relations Suisse-UE ainsi qu'au commerce extérieur. Plus de 300 membres y ont participé, ce qui permettra de partager des résultats représentatifs. Cette présentation des résultats constituera une belle mise en bouche avant l’entretien de Pascal Couchepin avec Gabriel de Weck et la tenue de la table ronde. L'événement se veut interactif: le public pourra poser des questions aux intervenants.

Au juste, comment expliquer la présence de l'ancien Président de la Confédération Pascal Couchepin à La Chaux-de-Fonds ?
En 1999, le Conseiller fédéral Pascal Couchepin était chef du Département de l'économie. Il a été l'un de ceux qui a signé les premiers accords bilatéraux. Il reviendra sur ces derniers, rappellera le contexte de l’époque (une période difficile après le refus de l’EEE), la signature des accords bilatéraux II, cinq ans plus tard. Il sera aussi intéressant de l’entendre sur les négociations actuelles.

Comment avez-vous composé le casting de la table ronde ?
economiesuisse s’engage à fond pour la signature des accords bilatéraux III. Il était donc naturel d’inviter Monika Rühl, sa Directrice, qui nous rappellera l’importance du dossier pour l’économie de notre pays. Pour une telle table ronde, il importait de réunir un Directeur d’entreprise orientée sur le marché extérieur (Marc Schuler, CEO de DIXI) et une patronne de PME tournée sur le marché intérieur (Susanne Jecklin, CEO de Flückiger Electricité). Leurs points de vue du terrain seront renforcés par leurs connaissances via leurs fonctions au sein de deux organisations suisses : swissmem et EIT.swiss.  Swissmem est l’association de l’industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux ainsi que des branches technologiques apparentées. EIT.swiss est l'Union Suisse des Installateurs-Electriciens.

Emmanuel Raffner parlera au nom de la CNCI. Quant à Damien Cottier, outre ses casquettes de Président des arts & métiers neuchâtelois et de Conseiller national, il pourra aussi témoigner sur le dossier en se basant sur ses expériences de la diplomatie internationale et sur les bruits de couloir à Berne. 

Quel sera le rôle de Gabriel de Weck au cours de cette soirée ?
Gabriel de Weck, présentateur du 19:30, s'entretiendra d'abord avec Pascal Couchepin. Ensuite, il relèvera le défi de la modération de la table ronde. Enfin, il fera le lien entre le public et les intervenants. 

Qui pourra assister à cet événement ?
Cet événement est public. Il est destiné à nos membres et aux entreprises neuchâteloises, ainsi qu'aux citoyennes et citoyens qui pourront poser des questions aux intervenants au terme de la table ronde. La participation à cet événement est gratuite, mais l’inscription est obligatoire (cf. le lien ci-dessous). Nous nous réjouissons de vous retrouver dans les locaux du Club 44, le 7 novembre.

Infos et inscriptions de l'événement

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