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28.09.2020 - 13:00

Votations fédérales

Les suissesses et les suisses plébiscitent largement la voie bilatérale ! Le peuple a refusé dimanche 27 septembre l’initiative UDC visant à supprimer les accords bilatéraux I qui nous lient avec l’Union européenne.

Avec quelques mois de retard provoqués par la pandémie de Coronavirus, les votations ont pu se dérouler dimanche passé. Les citoyennes et les citoyens suisses ont dû se prononcer sur cinq objets. Le résultat de la votation sur l’initiative « pour un immigration modérée » était largement attendu en Suisse, et notamment par les milieux économiques, mais aussi à l’extérieur de nos frontières puisqu’elle mettait en péril nos relations avec l’Union européenne.
Avec 61,7 % des voix, le souverain a confirmé une nouvelle fois sa volonté de maintenir nos relations avec notre principal partenaire ; l’Union européenne. Au niveau du canton de Neuchâtel, c’est même 7 participants sur 10 qui ont refusé cette initiative. Rien de bien étonnant dans notre région lorsque l’on sait que 2 francs sur 3 sont gagnés dans l’Union européenne. Ce fut dès lors un résultat très rassurant pour les milieux économique, soulagés d’éviter une période sombre et empreinte d’incertitude. En cette année particulièrement compliquée pour l’économie, il est nécessaire de maintenir une stabilité dans notre pays. La balle est désormais dans le camp du Conseil fédéral qui devra poursuivre les discussions avec l’Union européenne concernant l’accord institutionnel entre les deux parties.  


Congé paternité accepté

En Suisse, le droit fédéral ne prévoit pas de droit à un congé de paternité. Cette lacune est comblée depuis le 27 septembre. La CNCI est satisfaite du résultat de cet objet de votation. Le contre-projet raisonnable répond à une évolution de la société et aux aspirations des nouvelles générations. Les coûts estimés du congé prévu par le contre-projet devraient s’élever à environ 230 millions de francs par année. Ils nécessiteraient d’augmenter le taux de cotisation aux APG (actuellement 0,45%) de 0,05 point des cotisations sociales concernées. L’augmentation devrait être prise en charge par l’employeur et l’employé (cotisation paritaire).


Déductions fiscales des frais de garde refusées

L’objectif de la modification de la LIFD était de de favoriser la conciliation entre famille et carrière, notamment en encourageant les mères qualifiées à rester sur le marché du travail. La mesure s’inscrivait dans le cadre de l’initiative visant à combattre la pénurie de personnel qualifié. Les modifications fédérales de la LIFD auraient été en cohérence avec l’orientation Cu canton de Neuchâtel qui propose des déductions élevées pour les frais de garde.  La CNCI prend acte de ce refus sec (63.2% de NON).

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