Pour un Canton et un Etat attractifs

La satisfaction des clients mesure à quel point les clients sont satisfaits d'un produit, d'un service ou d'une expérience. En automne 2023, dans le cadre de l’étude conjoncturelle de la CNCI, les prestations des Services et des Offices du Canton de Neuchâtel les plus en lien avec les entreprises ont été passées au crible fin des membres de la CNCI.

Cette étude est à mettre en relation avec l'enjeu "attractivité au service du développement des entreprises". D’une part, la CNCI veut veiller à assurer des conditions-cadres optimales pour le développement des entreprises. D’autre part, la CNCI entend dialoguer avec les autorités cantonales et les services de l’administration qui jouent un rôle important dans la vie des PME

Ont participé au sondage les entreprises recourant ou ayant recouru aux prestations de ces services.

Globalement, les prestations des Services et des Offices de l’Etat donnent satisfaction. Les membres exprimant leur satisfaction des prestations sont supérieurs à ceux exprimant une insatisfaction. Les membres se sont aussi exprimés par rapport au site www.ne.ch, au guichet unique et à l'attractivité du Canton. Par rapport à cette dernière, l'environnement naturel et le paysage de qualité sont considérés comme le meilleur atout du Canton, alors que la fiscalité reste l'élément perçu le plus négativement.

Dans l'édition de REPÈRES du mois de février 2024, Emmanuel Raffner, Président de la CNCI, et Alain Ribaux, Président du Conseil d'Etat, reviennent sur les résultats de cette étude. 

La CNCI partage quelques pistes pour un renforcement de l’attractivité du Canton de Neuchâtel.

Résultats de l'étude de satisfaction des prestations de l'Etat et sur l'attractivité du Canton

Pour un Canton et un Etat attractifs

La satisfaction des clients mesure à quel point les clients sont satisfaits d'un produit, d'un service ou d'une expérience. En automne 2023, dans le cadre de l’étude conjoncturelle de la CNCI, les prestations des Services et des Offices du Canton de Neuchâtel les plus en lien avec les entreprises ont été passées au crible fin des membres de la CNCI.

Cette étude est à mettre en relation avec l'enjeu "attractivité au service du développement des entreprises". D’une part, la CNCI veut veiller à assurer des conditions-cadres optimales pour le développement des entreprises. D’autre part, la CNCI entend dialoguer avec les autorités cantonales et les services de l’administration qui jouent un rôle important dans la vie des PME

Ont participé au sondage les entreprises recourant ou ayant recouru aux prestations de ces services.

Globalement, les prestations des Services et des Offices de l’Etat donnent satisfaction. Les membres exprimant leur satisfaction des prestations sont supérieurs à ceux exprimant une insatisfaction. Les membres se sont aussi exprimés par rapport au site www.ne.ch, au guichet unique et à l'attractivité du Canton. Par rapport à cette dernière, l'environnement naturel et le paysage de qualité sont considérés comme le meilleur atout du Canton, alors que la fiscalité reste l'élément perçu le plus négativement.

Dans l'édition de REPÈRES du mois de février 2024, Emmanuel Raffner, Président de la CNCI, et Alain Ribaux, Président du Conseil d'Etat, reviennent sur les résultats de cette étude. 

La CNCI partage quelques pistes pour un renforcement de l’attractivité du Canton de Neuchâtel.

Résultats de l'étude de satisfaction des prestations de l'Etat et sur l'attractivité du Canton

Première course Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne direction Paris dans un climat « régiopolitique » particulier

Le premier voyage inaugural de la course Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne direction Paris a eu lieu le dimanche 10 décembre 2023. Cette course fait l'objet d'un test tous les week-ends et jours fériés jusqu'au 7 juillet 2024. Les CFF réalisent cet essai en collaboration avec les Cantons de Berne et de Neuchâtel. En cas de succès, l'offre pourrait être pérennisée. Récit du voyage inaugural qui s’est déroulé dans une climat « régiopolitique » particulier.

A 6h23 précises, le RegioExpress Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne quitte la capitale fédérale. Kilian Constantin, collaborateur scientifique à l’Office des transports publics et de la coordination des transports (OTP) du Canton de Berne déclare : « Nous nous réjouissons de participer à cet essai. Rejoindre Paris au départ de Berne via Frasne est une alternative intéressante au trajet avec transbordement à Bâle. Les temps de parcours sont similaires mais avec l’avantage d’un transbordement simplifié à Frasne et des tarifs plus attractifs. ». Dans le RegioExpress se trouve aussi David Blatter, responsable de la gestion du Trafic Régional aux CFF : « Cette course Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne est le fruit d’un long labeur. Le ferroviaire est un travail de passion et de liens. En mettant sur pied cette course, nous relions les territoires du Canton de Berne, du Canton de Neuchâtel et de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Il s’agit d’un essai jusqu’au 7 juillet 2024. Des travaux sur la voie mettront fin à cet essai jusqu’à la fin de l’automne 2024. Si cet essai est concluant, la course Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne devrait être pérennisée. Une autre bonne nouvelle : il y a désormais davantage de contingents sur le TGV-Lyria pour les passagers de la ligne du Franco-Suisse ».

En gare de Neuchâtel, à 7h06 la délégation neuchâteloise embarque dans le RegioExpress. Laurent Favre, Conseiller neuchâtelois, en charge des transports, fait partie de la délégation. Il affirme : « Après un engagement soutenu tout au long de ces dernières années pour le maintien de cette desserte, je me réjouis particulièrement que des courses depuis Berne soient réactivées, 10 ans après la suppression du dernier TGV Berne-Neuchâtel-Paris. Je remercie les CFF et le Canton de Berne pour leur ouverture, leur soutien et leur ténacité. Mais, pour que ces courses puissent être pérennisées, deux conditions sont à remplir. D’abord, assurer à court terme le financement des courses Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne. La balle est maintenant dans le camp de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Ensuite, à moyen terme, renouveler l’infrastructure SNCF entre Les Verrières-Frontière et Pontarlier. Si ces travaux ne se font pas, il ne sera plus possible de joindre à temps Frasne en RegioExpress pour une connexion avec le TGV-Lyria. Pour le financement des travaux d’infrastructure, la Région Bourgogne-Franche-Comté, l’Etat français et la Confédération suisse doivent s’accorder, d’où notre intervention auprès du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) pour revaloriser le statut international de la ligne Berne-Neuchâtel-Frasne-Paris lors de la rencontre d’Etat franco-suisse de novembre dernier. Sur cette solide base politique, il s’agit de mener très rapidement des études d’infrastructure sur ledit tronçon!». Il est à relever qu’en marge de la rencontre d’Etat franco-suisse, la FTJA, en collaboration avec le Canton de Neuchâtel, a transmis un dossier à Monsieur Albert Rösti, Conseiller fédéral en charge des transports, et Monsieur Clément Beaune,  Ministre français des transports. Ce dossier contenait une carte des lignes ferroviaires du Canton de Vaud, du Canton de Neuchâtel et de la Région Bourgogne-Franche-Comté ainsi que le communiqué de presse émis par la FTJA après son Assemblée générale du 22 août 2023.

A 7h29, à Travers, le futur Conseiller d’Etat Frédéric Mairy embarque dans le train. Avec la casquette de membre du Comité de la FTJA, il se réjouit que la jonction avec Berne se fasse à nouveau. Encore membre du Comité jusqu’au 28 février 2024, Frédéric Mairy rappelle : « La FTJA doit continuer à jouer son rôle de plateforme entre le Canton de Neuchâtel, le Canton de Vaud et la Région Bourgogne-Franche-Comté. Au-delà du travail qu’elle effectue en lien avec les autorités, elle doit aussi veiller à ce que l’offre ferroviaire soit connue du public, plus encore avec cette extension réjouissante de l’offre. ». 

A 7h52, la délégation débarque à la Gare de Pontarlier, là où le Maire Patrick Genre et son adjoint Jean-Marc Grosjean la réceptionnent. La délégation forte de 20 personnes prend son petit déjeuner à la Brasserie de La Poste. A une table, on parle stratégie et enjeux: David Blatter, Kilian Constantin, Frédéric Mairy, Olivier Baud (Chef du Service cantonal des transports), Mauro Moruzzi (Président de la Ville de Neuchâtel) et Patrick Genre imaginent divers scénarios. Patrick Genre fait l’analyse suivante : «Si les actuels passagers du Neuchâtel-Travers devaient se rabattre sur d’autres gares (par exemple Vallorbe, Lausanne, Genève ou Bâle), Pontarlier (dont la gare vient d’être rénovée) et Frasne perdraient un trafic ferroviaire important. Pour la survie de nos deux gares, cela représenterait un sale coup ! ».

A 8h56, la délégation prend le bus de transN à Pontarlier, en direction de Fleurier, pour regagner leurs pénates. Des tablettes de chocolat d’un confiseur neuchâtelois et des Mandelbärli (ours aux amandes) sont offerts aux voyageurs. Blaise Nussbaum, membre des Journalistes ferroviaires suisses, salue l’engagement de tous les acteurs (CFF, cantons de Berne et de Neuchâtel, villes de Pontarlier et de Neuchâtel) pour l’organisation de ce voyage inaugural. Il espère vivement que le financement de l’exploitation de cette navette soit pérennisé et que les études de la rénovation de l’infrastructure se fassent rapidement. Pour les 75 ans de la FTJA en 2015, il avait rédigé une rétrospective et avait conclu par ces deux phrases: «L’histoire ferroviaire, comme la grande, n’est jamais écrite définitivement. Elle est sinueuse et exige des acteurs un constant talent d’improvisation ainsi qu’un engagement de tous les instants». En 2023, ces propos restent d’une brûlante actualité!

Le secrétariat de la FTJA (www.ftja.eu) est tenu par la CNCI
 

Première course Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne direction Paris dans un climat « régiopolitique » particulier

Le premier voyage inaugural de la course Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne direction Paris a eu lieu le dimanche 10 décembre 2023. Cette course fait l'objet d'un test tous les week-ends et jours fériés jusqu'au 7 juillet 2024. Les CFF réalisent cet essai en collaboration avec les Cantons de Berne et de Neuchâtel. En cas de succès, l'offre pourrait être pérennisée. Récit du voyage inaugural qui s’est déroulé dans une climat « régiopolitique » particulier.

A 6h23 précises, le RegioExpress Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne quitte la capitale fédérale. Kilian Constantin, collaborateur scientifique à l’Office des transports publics et de la coordination des transports (OTP) du Canton de Berne déclare : « Nous nous réjouissons de participer à cet essai. Rejoindre Paris au départ de Berne via Frasne est une alternative intéressante au trajet avec transbordement à Bâle. Les temps de parcours sont similaires mais avec l’avantage d’un transbordement simplifié à Frasne et des tarifs plus attractifs. ». Dans le RegioExpress se trouve aussi David Blatter, responsable de la gestion du Trafic Régional aux CFF : « Cette course Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne est le fruit d’un long labeur. Le ferroviaire est un travail de passion et de liens. En mettant sur pied cette course, nous relions les territoires du Canton de Berne, du Canton de Neuchâtel et de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Il s’agit d’un essai jusqu’au 7 juillet 2024. Des travaux sur la voie mettront fin à cet essai jusqu’à la fin de l’automne 2024. Si cet essai est concluant, la course Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne devrait être pérennisée. Une autre bonne nouvelle : il y a désormais davantage de contingents sur le TGV-Lyria pour les passagers de la ligne du Franco-Suisse ».

En gare de Neuchâtel, à 7h06 la délégation neuchâteloise embarque dans le RegioExpress. Laurent Favre, Conseiller neuchâtelois, en charge des transports, fait partie de la délégation. Il affirme : « Après un engagement soutenu tout au long de ces dernières années pour le maintien de cette desserte, je me réjouis particulièrement que des courses depuis Berne soient réactivées, 10 ans après la suppression du dernier TGV Berne-Neuchâtel-Paris. Je remercie les CFF et le Canton de Berne pour leur ouverture, leur soutien et leur ténacité. Mais, pour que ces courses puissent être pérennisées, deux conditions sont à remplir. D’abord, assurer à court terme le financement des courses Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne. La balle est maintenant dans le camp de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Ensuite, à moyen terme, renouveler l’infrastructure SNCF entre Les Verrières-Frontière et Pontarlier. Si ces travaux ne se font pas, il ne sera plus possible de joindre à temps Frasne en RegioExpress pour une connexion avec le TGV-Lyria. Pour le financement des travaux d’infrastructure, la Région Bourgogne-Franche-Comté, l’Etat français et la Confédération suisse doivent s’accorder, d’où notre intervention auprès du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) pour revaloriser le statut international de la ligne Berne-Neuchâtel-Frasne-Paris lors de la rencontre d’Etat franco-suisse de novembre dernier. Sur cette solide base politique, il s’agit de mener très rapidement des études d’infrastructure sur ledit tronçon!». Il est à relever qu’en marge de la rencontre d’Etat franco-suisse, la FTJA, en collaboration avec le Canton de Neuchâtel, a transmis un dossier à Monsieur Albert Rösti, Conseiller fédéral en charge des transports, et Monsieur Clément Beaune,  Ministre français des transports. Ce dossier contenait une carte des lignes ferroviaires du Canton de Vaud, du Canton de Neuchâtel et de la Région Bourgogne-Franche-Comté ainsi que le communiqué de presse émis par la FTJA après son Assemblée générale du 22 août 2023.

A 7h29, à Travers, le futur Conseiller d’Etat Frédéric Mairy embarque dans le train. Avec la casquette de membre du Comité de la FTJA, il se réjouit que la jonction avec Berne se fasse à nouveau. Encore membre du Comité jusqu’au 28 février 2024, Frédéric Mairy rappelle : « La FTJA doit continuer à jouer son rôle de plateforme entre le Canton de Neuchâtel, le Canton de Vaud et la Région Bourgogne-Franche-Comté. Au-delà du travail qu’elle effectue en lien avec les autorités, elle doit aussi veiller à ce que l’offre ferroviaire soit connue du public, plus encore avec cette extension réjouissante de l’offre. ». 

A 7h52, la délégation débarque à la Gare de Pontarlier, là où le Maire Patrick Genre et son adjoint Jean-Marc Grosjean la réceptionnent. La délégation forte de 20 personnes prend son petit déjeuner à la Brasserie de La Poste. A une table, on parle stratégie et enjeux: David Blatter, Kilian Constantin, Frédéric Mairy, Olivier Baud (Chef du Service cantonal des transports), Mauro Moruzzi (Président de la Ville de Neuchâtel) et Patrick Genre imaginent divers scénarios. Patrick Genre fait l’analyse suivante : «Si les actuels passagers du Neuchâtel-Travers devaient se rabattre sur d’autres gares (par exemple Vallorbe, Lausanne, Genève ou Bâle), Pontarlier (dont la gare vient d’être rénovée) et Frasne perdraient un trafic ferroviaire important. Pour la survie de nos deux gares, cela représenterait un sale coup ! ».

A 8h56, la délégation prend le bus de transN à Pontarlier, en direction de Fleurier, pour regagner leurs pénates. Des tablettes de chocolat d’un confiseur neuchâtelois et des Mandelbärli (ours aux amandes) sont offerts aux voyageurs. Blaise Nussbaum, membre des Journalistes ferroviaires suisses, salue l’engagement de tous les acteurs (CFF, cantons de Berne et de Neuchâtel, villes de Pontarlier et de Neuchâtel) pour l’organisation de ce voyage inaugural. Il espère vivement que le financement de l’exploitation de cette navette soit pérennisé et que les études de la rénovation de l’infrastructure se fassent rapidement. Pour les 75 ans de la FTJA en 2015, il avait rédigé une rétrospective et avait conclu par ces deux phrases: «L’histoire ferroviaire, comme la grande, n’est jamais écrite définitivement. Elle est sinueuse et exige des acteurs un constant talent d’improvisation ainsi qu’un engagement de tous les instants». En 2023, ces propos restent d’une brûlante actualité!

Le secrétariat de la FTJA (www.ftja.eu) est tenu par la CNCI
 

Première course Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne direction Paris dans un climat « régiopolitique » particulier

Le premier voyage inaugural de la course Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne direction Paris a eu lieu le dimanche 10 décembre 2023. Cette course fait l'objet d'un test tous les week-ends et jours fériés jusqu'au 7 juillet 2024. Les CFF réalisent cet essai en collaboration avec les Cantons de Berne et de Neuchâtel. En cas de succès, l'offre pourrait être pérennisée. Récit du voyage inaugural qui s’est déroulé dans une climat « régiopolitique » particulier.

A 6h23 précises, le RegioExpress Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne quitte la capitale fédérale. Kilian Constantin, collaborateur scientifique à l’Office des transports publics et de la coordination des transports (OTP) du Canton de Berne déclare : « Nous nous réjouissons de participer à cet essai. Rejoindre Paris au départ de Berne via Frasne est une alternative intéressante au trajet avec transbordement à Bâle. Les temps de parcours sont similaires mais avec l’avantage d’un transbordement simplifié à Frasne et des tarifs plus attractifs. ». Dans le RegioExpress se trouve aussi David Blatter, responsable de la gestion du Trafic Régional aux CFF : « Cette course Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne est le fruit d’un long labeur. Le ferroviaire est un travail de passion et de liens. En mettant sur pied cette course, nous relions les territoires du Canton de Berne, du Canton de Neuchâtel et de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Il s’agit d’un essai jusqu’au 7 juillet 2024. Des travaux sur la voie mettront fin à cet essai jusqu’à la fin de l’automne 2024. Si cet essai est concluant, la course Berne-Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne devrait être pérennisée. Une autre bonne nouvelle : il y a désormais davantage de contingents sur le TGV-Lyria pour les passagers de la ligne du Franco-Suisse ».

En gare de Neuchâtel, à 7h06 la délégation neuchâteloise embarque dans le RegioExpress. Laurent Favre, Conseiller neuchâtelois, en charge des transports, fait partie de la délégation. Il affirme : « Après un engagement soutenu tout au long de ces dernières années pour le maintien de cette desserte, je me réjouis particulièrement que des courses depuis Berne soient réactivées, 10 ans après la suppression du dernier TGV Berne-Neuchâtel-Paris. Je remercie les CFF et le Canton de Berne pour leur ouverture, leur soutien et leur ténacité. Mais, pour que ces courses puissent être pérennisées, deux conditions sont à remplir. D’abord, assurer à court terme le financement des courses Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne. La balle est maintenant dans le camp de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Ensuite, à moyen terme, renouveler l’infrastructure SNCF entre Les Verrières-Frontière et Pontarlier. Si ces travaux ne se font pas, il ne sera plus possible de joindre à temps Frasne en RegioExpress pour une connexion avec le TGV-Lyria. Pour le financement des travaux d’infrastructure, la Région Bourgogne-Franche-Comté, l’Etat français et la Confédération suisse doivent s’accorder, d’où notre intervention auprès du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) pour revaloriser le statut international de la ligne Berne-Neuchâtel-Frasne-Paris lors de la rencontre d’Etat franco-suisse de novembre dernier. Sur cette solide base politique, il s’agit de mener très rapidement des études d’infrastructure sur ledit tronçon!». Il est à relever qu’en marge de la rencontre d’Etat franco-suisse, la FTJA, en collaboration avec le Canton de Neuchâtel, a transmis un dossier à Monsieur Albert Rösti, Conseiller fédéral en charge des transports, et Monsieur Clément Beaune,  Ministre français des transports. Ce dossier contenait une carte des lignes ferroviaires du Canton de Vaud, du Canton de Neuchâtel et de la Région Bourgogne-Franche-Comté ainsi que le communiqué de presse émis par la FTJA après son Assemblée générale du 22 août 2023.

A 7h29, à Travers, le futur Conseiller d’Etat Frédéric Mairy embarque dans le train. Avec la casquette de membre du Comité de la FTJA, il se réjouit que la jonction avec Berne se fasse à nouveau. Encore membre du Comité jusqu’au 28 février 2024, Frédéric Mairy rappelle : « La FTJA doit continuer à jouer son rôle de plateforme entre le Canton de Neuchâtel, le Canton de Vaud et la Région Bourgogne-Franche-Comté. Au-delà du travail qu’elle effectue en lien avec les autorités, elle doit aussi veiller à ce que l’offre ferroviaire soit connue du public, plus encore avec cette extension réjouissante de l’offre. ». 

A 7h52, la délégation débarque à la Gare de Pontarlier, là où le Maire Patrick Genre et son adjoint Jean-Marc Grosjean la réceptionnent. La délégation forte de 20 personnes prend son petit déjeuner à la Brasserie de La Poste. A une table, on parle stratégie et enjeux: David Blatter, Kilian Constantin, Frédéric Mairy, Olivier Baud (Chef du Service cantonal des transports), Mauro Moruzzi (Président de la Ville de Neuchâtel) et Patrick Genre imaginent divers scénarios. Patrick Genre fait l’analyse suivante : «Si les actuels passagers du Neuchâtel-Travers devaient se rabattre sur d’autres gares (par exemple Vallorbe, Lausanne, Genève ou Bâle), Pontarlier (dont la gare vient d’être rénovée) et Frasne perdraient un trafic ferroviaire important. Pour la survie de nos deux gares, cela représenterait un sale coup ! ».

A 8h56, la délégation prend le bus de transN à Pontarlier, en direction de Fleurier, pour regagner leurs pénates. Des tablettes de chocolat d’un confiseur neuchâtelois et des Mandelbärli (ours aux amandes) sont offerts aux voyageurs. Blaise Nussbaum, membre des Journalistes ferroviaires suisses, salue l’engagement de tous les acteurs (CFF, cantons de Berne et de Neuchâtel, villes de Pontarlier et de Neuchâtel) pour l’organisation de ce voyage inaugural. Il espère vivement que le financement de l’exploitation de cette navette soit pérennisé et que les études de la rénovation de l’infrastructure se fassent rapidement. Pour les 75 ans de la FTJA en 2015, il avait rédigé une rétrospective et avait conclu par ces deux phrases: «L’histoire ferroviaire, comme la grande, n’est jamais écrite définitivement. Elle est sinueuse et exige des acteurs un constant talent d’improvisation ainsi qu’un engagement de tous les instants». En 2023, ces propos restent d’une brûlante actualité!

Le secrétariat de la FTJA (www.ftja.eu) est tenu par la CNCI