La révocation de Damien Piller comme président de l’administration de la coopérative régionale Migros Neuchâtel-Fribourg (MNF) pourrait être rétroactive. Du moins si la justice civile neuchâteloise entérine l’enquête pénale du procureur général Pierre Aubert. Ce dernier a constaté que plus de la moitié des bulletins de vote du scrutin étaient des faux. Selon lui, ces bulletins devraient être annulés et comme ils étaient tous en faveur de Damien Piller, il en a conclu que le résultat du vote aurait dû être inversé. Une inversion qui, si elle était validée par la justice civile, entraînerait donc l’entrée en vigueur de la révocation à la fin du mois de novembre. Toutes les décisions prises par l’administration à partir de cette date seraient dans ce contexte invalidées. Pour éviter ce scénario, Damien Piller contre-attaque. Il ne veut pas que le résultat de la votation du 16 novembre soit inversé et que sa révocation soit validée. Il demande l’annulation du scrutin.